samedi 30 mai 2009

NARA EXPLORER : toute l'info gratuite en anglais sur la ville de NARA et ses environs

Pour tout savoir sur la ville de Nara avec des informations de première main collectées et rédigées par des Japonais bénévoles habitant sur place : une seule revue gratuite, c'est NARA EXPLORER. Bon il faut lire couramment l'anglais, c'est la seule condition d'accès !


Ci-dessus c'est une photo à moi prise dans le grand temple Todai-ji de Nara. Une légende raconte que si vous réussissez à vous faufiler par le trou creusé au pied de cet énorme pilier soutenant une partie du gigantesque temple de bois, c'est le bonheur assuré !

Plus d'anecdotes et d'adresses cuisine et shopping à Nara sur www.naraexplorer.jp

Le lien vaut mieux que le bien

Le lien vaut mieux que le bien...Ce qui compte dans l'échange de cadeaux, c'est l'échange et l'obligation qu'il crèe en retour. Ce que les ethnologues ont appelé le don et le contre-don. Au Japon, ces échanges de cadeaux sont nombreux et ritualisés à divers moments de l'année.


Pendant longtemps et encore aujourd'hui, les Japonais ont vécu dans un système très hiérarchisé et très complexes de liens avec leur communauté structurée comme un ensemble de cercles concentriques : le cercle le plus central étant celui des relations familiales et intimes, puis le cercle amical, le cercle du voisinage, le cercle des relations d'affaires...Bref un réseau de liens très solides, peut-être un peu trop serré dans certains cas.
Ce qui comptait, c'était donc le lien. Aujourd'hui la société japonaise conserve bien sûr des coutumes et des codes hérités de ce système de liens entre les gens mais c'est une société de plus en plus individualiste comme toutes nos sociétés contemporaines.


Et la frénésie d'achats des jeunes (et moins jeunes) générations, qui fait le bonheur des grandes marques de luxe françaises par exemple, tient lieu pour certains de nouvel "art de vivre". Un art de vivre au rabais. A croire que le bien vaudrait bien mieux que le lien...

Creative Commons License
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.

jeudi 28 mai 2009

Ikebukuro West Gate Park II par Ishida Ira aux éditions Philippe Picquier

MAJIMA Makoto a 20 ans.
Il aide sa mère qui tient une échoppe modeste de fruits et légumes dans une petite ruelle près de la gare d'Ikebukuro à Tôkyô.

Makoto se défend d'être un intellectuel, ce serait mal vu dans ce quartier populaire où les gangs de jeunes se partagent le territoire avec les clans de Yakuza, où les grands magasins créent un gigantesque mur tout le long de la gare et masquent dans les rues avoisinantes un commerce plus louche, de boîtes à "filles à emporter" et autres sex-shops.
Makoto n'est pas un intellectuel. Pourtant il lit pas mal, écrit de petites rubriques sur la vie de la rue pour un magazine de mode, écoute Music for 18 Musicians de Steve Reich ou l'opéra Hänsel und Gretel de Engelbert Humperdinck, et surtout il porte un regard mi amusé, mi critique mais toujours plein de tendresse sur son quartier et sur le monde moderne en général.

Ce Makoto, c'est un bon gars ! Et sa qualité principale et première est peut-être celle d'être un démineur, un solutionneur d'embrouilles, un médiateur débrouillard, une sorte d'ange gardien du quartier, celui qui met du lien, là où dominent la violence et la castagne.

J'avais déjà adoré le premier tome d'Ikebukuro West Gate Park paru il y a quelques années toujours aux éditions Philippe Picquier, et j'ai retrouvé avec le même plaisir l'ami Makoto dans ces nouvelles aventures. C'est le "polar" le plus étonnant qu'on puisse lire. Jamais glauque mais toujours étonnant et sensible. Une vraie réussite, à lire et à conseiller !

mercredi 27 mai 2009

Ekkyo, au-delà des frontières - spectacle de tambours japonais Kodô

Du 27 au 30 juin, le théâtre du Châtelet à Paris accueille la prestigieuse troupe de percusionnistes japonais : Kodô.



Né en 1981, la troupe a donné des milliers de concerts à travers le monde entier.

Originaire de l'île de Sado dans la Mer du Japon au large de Niigata, la troupe a déménagé en 2008 créant un véritable village dans la péninsule d'Ogi.

Le terme Kodô peut être traduit de deux manières : soit par les "battements de coeur" qui seraient vus comme le rythme originel, soit par "les enfants du tambour" traduisant ainsi l'âme même de la troupe japonaise.

Les tambours Taiko sont impressionnants et la puissance dégagée par ces instruments vous mettra en transe ! En tout cas c'est le souvenir que j'ai d'un spectacle donné par la même troupe et vu il y a quelques années. J'ai hâte de voir celui-ci !

dimanche 24 mai 2009

Le Japon méconnu - Manière de voir


L'excellent Monde diplomatique consacre son bimestriel Manière de voir au Japon méconnu.
Au programme des analyses de la société et de l'économie japonaises, de la place du Japon dans le monde, de son rapport avec ses voisins et les pays de la Triade...Plus de très belles photos du photographe allemand Marco Bohr et ses séries "Portraits" et "Observatoires".
A ne pas manquer.
Disponible en kiosque, 7 euros
Plus d'infos sur www.monde-diplomatique.fr/mav/105/