samedi 30 avril 2011

Kyôto itinéraires : les "passages couverts", shotengai, du centre-ville

Depuis la fin du 16e siècle, au nord de l'angle formé par les rues Teramachi et Shijo, s'étend un quartier commerçant parsemé de boutiques....et de temples. L'avenue Shijo était célèbre pour ses festivals (comme celui de Gion) et ses arts de la rue dès l'époque médiévale. Cet endroit a donc toujours été un lieu de divertissement pour le petit peuple de Kyôto.


Les deux principales, "promenades couvertes commerciales", shotengai, sont celles de Teramachi (ci-dessus) et Shin-Kyogoku (ci-dessous). Il y a aussi le marché de Nishiki qui sera abordé dans un autre post.


On peut s'y promener à toute heure et par tous les temps.


C'est assez typique des galeries que l'on retrouve près des gares importantes au Japon. Celles-ci ont l'avantage d'être en plein cœur de la ville et d'être très anciennes.


A peu près au milieu des galeries se trouve une petite place, semi-couverte, et cette sculpture urbaine, un des symboles du quartier depuis 1990. J'aime la bizarrerie de cette statue qui fait penser à un dieu, un fanion, une borne, à la fois kawaii, légèrement inquiétante et farfelue.

Le quartier accueille un grand nombre de tout petits temples comme celui-ci...
Ou celui-là.


Et de boutiques liées aux temples où l'on peut acheter des objets bouddhistes.

Il y a également de nombreuses établissements qui proposent des vêtements ou des souvenirs touristiques...

Mais aussi des salles de jeux.


Une cave à saké.
Ou encore un petit resto spécialisé dans les okonomiyaki - sorte de crêpes épaisses et goûteuses.

Toutes ces photos sont originales et viennent compléter les commentaires, adresses et conseils du guide Kyôto itinéraires. Vous pouvez ici découvrir Kyôto :

A venir : le marché de Nishiki, les trésors impériaux et bien d'autres choses encore.

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Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.

lundi 25 avril 2011

Kyôto itinéraires : entre le Daitoku-ji et le château de Nijô-jô

Continuons notre visite en images de Kyôto. Toutes ces photos sont originales et viennent compléter les commentaires, adresses et conseils du guide Kyôto itinéraires. Nous avons déjà survolé Kyôto en automne ; fait une balade de nuit entre Pontocho et Kitayama dori ; appris deux ou trois choses sur la production du saké ; découvert les quartiers nord-ouest d'Arashiyama et Saga-Toriimoto ; et enfin fait connaissance avec l'île en dehors des sentiers battus de Chushojima.

Aujourd'hui, je vous invite à une promenade dans un quartier tranquille situé grosso modo entre : au nord le grand complexe zen du Daitoku-ji, à l'est le Palais impérial et au sud le château de Nijô-jô. En terme d'itinéraire, cela donnerait à peu près cela. Le but de cette promenade, c'est de montrer ce qu'on ignore d'habitude : les petites perles urbaines perdues entre les "grands chefs-d'œuvre" !


Pour commencer voici, un bâtiment du génial et loufoque architecte Shin Takamatsu qui a beaucoup travaillé à Kyôto. Avec sa création côté face...


...et côté pile ! Il faut imaginer que vous êtes au centre de Kyôto dans un petit quartier tranquille à l'ouest du jardin du Palais impérial. Ce bâtiment est donc vraiment un ovni.


Un peu plus à l'ouest encore, sur la ruelle Teranouchi, on rejoint le temple Hokyoji, surnommé également Ningyodera, le "temple aux poupées".

Temple aux poupées car au printemps, y sont exposés les poupées de la collection impériale. Cette exposition est temporaire. Le temple n'est pas ouvert à la visite en dehors de ces période d'exposition.

Dont voici une des pièces.


Plus au nord-ouest, en arrivant près du grand ensemble du Daitoku-ji, on croise cet autre bâtiment d'un grand architecte contemporain, tout en épure !


Et ce café au nom français fantaisiste mais qui propose d'excellents petits plats "fusion".


Au sud du Daitoku-ji, de l'autre côté de l'avenue Kitaoji, se trouve une butte : le mont Funaoka.
Il abrite un parc urbain et un petit sanctuaire.

La vue sur la ville est très centrale et très originale.

En redescendant vers le sud en direction du château de Nijô, vous allez croiser (en vous perdant dans les ruelles) une jolie rue bien entretenue : Jofukuji-dôri. On en reparlera dans un autre post...


Car il s'y trouve un "musée" du kimono.


En arrivant au château de Nijô-jô, on longe le canal Horikawa réaménagé au bord de l'avenue du même nom.

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dimanche 24 avril 2011

Kyôto itinéraires : Chushojima et Fushimi-Momoyama

Au sud de la grande gare de Kyôto, se trouve une "île" entourée de canaux et de rivière : Chushojima. Voici une carte (en suivant le lien) pour mieux situer le quartier.

Des bateaux traditionnels à fond plat agrémentent les canaux.



Le temple dédié à la déesse Benzaiten comporte une belle porte de style chinois.

On peut y acheter un médaillon porte-bonheur dont le revers est en forme de...(à vous de deviner).
L'eau est si pure sur cette île que l'on y trouve de nombreuses brasseries de saké.

On y trouve aussi cette auberge traditionnelle qui vit se dérouler un drame de l'histoire de l'époque Meiji.


J'y ai croisé une petite fabrique de tatamis.

Un joli magasin de thé. L'odeur est irrésistible ; elle vous guide dans les ruelles jusqu'à la boutique.


Encore des bâtiments-usines liés à la production de saké.


Un petit tabac très typique.
La galerie commerciale couverte, "shotengai".

De l'autre côté de la galerie en passant dans le quartier de Fushimi-Momoyama, se trouve un beau sanctuaire : Gokonomiya. Avec une magnifique scène en plein-air pour représenter le théâtre Nô.

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mardi 19 avril 2011

Apprendre à écrire des haïkus

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j'ai toujours aimé les haïkus, ces petits poèmes de trois lignes japonais. Je ne sais pas si c'est l'économie de moyen, les références à des sensations, au temps qu'il fait ou au temps qui passe...enfin, je ne sais pas pourquoi mais je trouve qu'ils sont touchants et qu'ils entrent en résonance avec mon monde, peut-être plus que certaines poésies occidentales.
Il y a une dizaine d'années, j'habitais au Japon et nous avions participé avec quelques amis à un concours de haïkus organisé par un grand journal local. J'avais pris la chose un peu à la rigolade et sans grand sérieux mais malgré tout remporté une petite mention dans le concours. Je vous encourage à participer :)
Pour en savoir plus sur ce concours, vous pouvez vous renseigner en suivant ce lien.

Pour aller plus au fond des choses et développer votre créativité et votre habileté à écrire des haïkus, je vous recommande aussi les sessions de formation d'un expert, M. Philippe Costa, auteur du Petit manuel pour écrire des haïkus, paru aux éditions Philippe Picquier.

Amis poètes, à vos claviers !