lundi 27 juin 2011

Kyôto itinéraires : aujourd'hui on prend les transports en commun

En voyage, on garde ses bonnes habitudes (ou on les développe) et on emprunte les transports en commun. C'est plus écologique, plus sûr, plus économique...Et petits veinards, Kyôto possède un très bon réseau urbain, bien maillé et pas trop cher.


Au démarrage, vous n'avez pas le choix...enfin si, vous pouvez emprunter un cargo et mettre plusieurs semaines à rejoindre le Japon ; mais disons que la majorité des touristes du XXIe siècle arrive par avion :) Alors bien sûr, la majorité des touristes français arrivaient par Narita - à 60 km au nord de Tokyo. Mais aujourd'hui, non seulement l'aéroport de Haneda à Tokyo vient de s'ouvrir aux vols internationaux (et il est bien plus pratique), mais vous avez surtout le choix d'arriver directement par celui du Kansai, installé sur une île artificielle près d'Osaka.


C'est bien plus rapide pour rejoindre Kyôto. Et puis il a été conçu par Renzo Piano, le même architecte que le centre Pompidou.


Un des transports kyôtoïtes les plus charmants : le vieux tramway...il y a plusieurs lignes que vous découvrirez dans le guide Kyôto itinéraires.


C'est un moyen agréable de découvrir des quartiers tranquilles.


Il y a des bus partout. La tarification vous est expliquée dans le guide et vous trouvez aussi les lignes les plus intéressantes.


On arrive en général par la grande gare. J'aime la cathédrale d'acier et de verre de l'immense salle des pas perdus.


Les guichets sont automatiques.


Là c'est un modèle dans le métro cette fois.


C'est bien fléché !


Toutes ces photos sont originales et viennent compléter les commentaires, adresses et conseils du guide Kyôto itinéraires. Vous pouvez ici découvrir Kyôto :

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Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.

samedi 18 juin 2011

Tokyo-e au BAL et Mémoires de la lumière de Daido MORIYAMA à la polkagalerie

Deux belles expositions, en ce moment à Paris, la première réunit trois photographes japonais au BAL.


Le BAL, c'est là. Suivez la flèche !


L'expo s'appelle Tokyo-e. Écrit ainsi "Tokyo-e", on pourrait traduire par "images de Tokyo". Écrit "Tokyo e", par "en route vers Tokyo"...C'est le but de l'expo, donner une image de différentes identités de la ville et du Japon.


"Le 13 janvier 1958, un nez, deux phalanges et un pénis sont découverts dans un bac à huile à proximité du lac Sembako (préfecture d'Ibaraki)..."
Ce fait divers commence comme un film de David Lynch. Un jeune photo reporter, Yukichi Watabe, va mener l'enquête sur les pas du tueur en série. Ce sont ses photos que l'on peut découvrir ici.


Au rez-de-chaussée de l'expo, dans la même salle, mais accrochés au mur et non pas en vitrine comme les photos de l'enquête précédente se trouvent les clichés de Yutaka Takanashi.


Ces photos ont été prises en 1975.


Elles cherchent à "documenter" la disparition de la ville basse de Tokyo : Shitamachi.


Elles sont toutes prises dans les quartiers de Yanaka, Ueno et Shimbashi...et leurs environs.


Au sous-sol, une grande salle est réservée au seul Keizo Kitajima.


Ses photos, prises entre 1975 et 1995, donnent un aperçu des quartiers chauds de Tokyo, mais aussi...

...d'Okinawa...


...ou même des Pays de l'est de l'Europe !


Quittons le 18e arrondissement pour aller dans le Marais, rue Saint Gilles où se trouve la galeriepolka.


Dans la Cour de Venise, se trouve la galerie principale qui accueille l'exposition de Daido Moriyama.

C'est un des maîtres de la photo japonaise contemporaine. On peut découvrir des clichés pris entre 1965 et 2002, à Tokyo, Osaka, Aomori, Miyagi, Kanagawa et Hokkaido. Le noir et blanc est superbe avec un grain très particulier qui définit en quelque sorte le style de Moriyama.

Et en parallèle, un cycle de courts métrages documentaires au tout proche cinéma des cinéastes. Voir juste en dessous.

vendredi 17 juin 2011

Identités japonaise, cycle de cinéma du BAL hors les murs

Retrouvez au Cinéma des cinéastes les plus grands maîtres du cinéma japonais (et aussi quelques Européens). Vous n'y découvrirez pas leurs longs métrages mais des documentaires. Le 2 juillet, je vous conseille vivement d'aller voir celui de Chris Marker : Sans soleil. C'est une très belle réflexion sur le Japon comme pays de "survivants", qui dresse un parallèle avec l'Afrique. C'est aussi un beau film sur la mémoire. Il véhicule tout le charme et la poésie de son auteur, touche-à-tout de génie.

Le programme :

Shohei Imamura, L’Histoire du japon d’après-guerre racontée par une hôtesse de bar, 1970, 105’

Samedi 23 Juillet

Jonouchi Motoharu, Going Down into Shinjuku Station, 1970, 15’

Masao Adachi, Aka Serial Killer, 1969, 86’

Samedi 4 Juin / Samedi 16 Juillet

Naomi Kawase, Kya Ka Ra Ba A (Dans le silence du monde), 2001, 49’

Samedi 11 Juin

Shinji Aoyama, Roji –E, 2000, 64’

Samedi 18 Juin / Samedi 30 Juillet

Wim Wenders, Tokyo-Ga, 1985, 92’

Samedi 25 Juin

Chris Marker, Sans Soleil, 1983, 100’

Samedi 2 Juillet

Kazuo Hara, Extreme Private Eros: Love Song, 1974, 90’

Samedi 9 Juillet

mardi 14 juin 2011

Une sélection de restaurants japonais à Paris - mise à jour

Voici sur ce lien une carte de Paris avec mes restos japonais préférés. Je les ai tous testés.
Je suis à l'écoute de vos commentaires, ajouts et remarques.

Bon appétit !
いただきます - Itadakimasu ("J'attaque...humblement" ou "Merci pour ce repas" :)

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lundi 13 juin 2011

Kyôto itinéraires : Oyamazaki, promenade dans l'art et dans l'histoire

Au sud-ouest de Kyôto, au confluent de deux majestueuses rivières et au pied d'une colline, témoin de hauts faits historiques, se trouve la petite bourgade d'Oyamazaki.


Pour commencer, rien de tel qu'un petit plan pour visualiser la balade. Je vous propose en effet d'aller tout en haut du plan jusqu'au sommet de la colline qui culmine à 270 m (une marche raisonnable d'environ 1h, 1h30).


Voici le point de départ, comme souvent au Japon, il s'agit de la gare JR, adossée à une supérette "Daily Yamazaki".


En face de la gare, un modeste temple à l'entrée discrète abrite un trésor...Une maison de thé construite par le grand maître en personne : Sen no Rikyû. Pour avoir la chance de voir ce frêle bijou de terre et de bois, il faut prendre rendez-vous avec les moines. C'est un trésor bien protégé.


Moi, j'aime bien marcher. C'est le meilleur moyen de faire connaissance avec un endroit (avec une personne aussi, mais c'est un autre sujet). Commencez l'ascension de la petite colline, très vite vous arrivez à un premier palier.


On peut voir la plaine du Kansai au sud de Kyôto. Et oui l'espace est rare : il faut trouver de la place pour les routes, les usines, les champs...


Le charme d'une balade en forêt...un petit bois de bambous.


Tout au long de la balade, vous rencontrerez des temples, des sanctuaires et des panneaux qui vous narreront l'histoire du lieu et des batailles importantes qui s'y tinrent.


En redescendant, le clou (doré) du spectacle, c'est la villa Asahi (et oui, comme la bière !).


Ancienne demeure du fondateur de cet immense groupe agro-alimentaire, ici tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté...(enfin pas sûr pour la volupté). Le corps de bâtiment principal abrite une collection d'art "folk".


Une aile conçue par le grand architecte Tadao Ando présente, elle, la partie "occidentale" des la collection : des œuvres des peintres français de la fin du 19e siècle (Cézanne, Monet et compagnie).

Toutes ces photos sont originales et viennent compléter les commentaires, adresses et conseils du guide Kyôto itinéraires. Vous pouvez ici découvrir Kyôto :

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samedi 11 juin 2011

Kyôto itinéraires : le chemin des philosophes

Au nord-est de la ville, à flanc de colline, court un charmant canal bordé d'un petit chemin de pierre. C'est une des stars d'un voyage à Kyôto, un lieu intemporel, inoubliable et immanquable.
Suivez le canal en bleu le plus à l'est sur ce plan.


On se trouve dans une zone de transition entre la ville et la montagne.


A gauche, vous découvrirez le sanctuaire Kitashirakawa ou le temple Shisendô. Sur la droite, le Ginkaku-ji, le célèbre "temple d'argent" et, bien sûr, le tetsugaku no michi : le chemin des philosophes, sur lequel nous nous promenons aujourd'hui. Petit cours de japonais : michi = le chemin ; no = l'équivalent de notre "de" ; tetsugaku = philosophe. Vous noterez que contrairement au français le complément se place avant le nom. En japonais, les mots importants et notamment les verbes se trouvent en général à la fin.


Au printemps, se sont les fleurs de cerisiers qui remportent tous les suffrages.


Aujourd'hui, je ne suis pas sûr que de nombreux philosophes se promènent encore ici, mais des petits couples en kimono, des touristes et des étudiants...oui, certainement.


Et en bordure de chemin des petits cafés...


...le café "Pomme"...



...le café de Sagan...Bravo Françoise ! Les philosophes japonais seraient-ils francophiles ?? :)


...et aussi un joli salon de thé japonais, beaucoup plus traditionnel.

Faites ici vos premiers pas à Kyôto ! Et revenez-y encore et encore.

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