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samedi 4 septembre 2021

Carte blanche au sculpteur japonais TOSHIMASA KIKUCHI

Pour la Rentrée, je suis heureux de partager avec vous mon nouvel article à propos de la carte blanche du sculpteur TOSHIMASA KIKUCHI au Musée national des arts asiatiques - Guimet en partenariat avec la galerie Mingei.

Cette exposition est un ravissement à plus d'un titre et, certainement, pour le fait qu'elle constitue un des meilleurs exemples du dialogue fécond entre l'art et la science.
Ici les modèles mathématiques du vénérable Institut Henri Poincaré rencontrent en effet le non moins vénérable art de la statuaire bouddhique grâce à un sculpteur japonais de grand talent.
Pour en savoir plus, lisez l'article !



#art #science #exhibition #inspiration #talent #Japon #exposition #maths

samedi 18 juin 2011

Tokyo-e au BAL et Mémoires de la lumière de Daido MORIYAMA à la polkagalerie

Deux belles expositions, en ce moment à Paris, la première réunit trois photographes japonais au BAL.


Le BAL, c'est là. Suivez la flèche !


L'expo s'appelle Tokyo-e. Écrit ainsi "Tokyo-e", on pourrait traduire par "images de Tokyo". Écrit "Tokyo e", par "en route vers Tokyo"...C'est le but de l'expo, donner une image de différentes identités de la ville et du Japon.


"Le 13 janvier 1958, un nez, deux phalanges et un pénis sont découverts dans un bac à huile à proximité du lac Sembako (préfecture d'Ibaraki)..."
Ce fait divers commence comme un film de David Lynch. Un jeune photo reporter, Yukichi Watabe, va mener l'enquête sur les pas du tueur en série. Ce sont ses photos que l'on peut découvrir ici.


Au rez-de-chaussée de l'expo, dans la même salle, mais accrochés au mur et non pas en vitrine comme les photos de l'enquête précédente se trouvent les clichés de Yutaka Takanashi.


Ces photos ont été prises en 1975.


Elles cherchent à "documenter" la disparition de la ville basse de Tokyo : Shitamachi.


Elles sont toutes prises dans les quartiers de Yanaka, Ueno et Shimbashi...et leurs environs.


Au sous-sol, une grande salle est réservée au seul Keizo Kitajima.


Ses photos, prises entre 1975 et 1995, donnent un aperçu des quartiers chauds de Tokyo, mais aussi...

...d'Okinawa...


...ou même des Pays de l'est de l'Europe !


Quittons le 18e arrondissement pour aller dans le Marais, rue Saint Gilles où se trouve la galeriepolka.


Dans la Cour de Venise, se trouve la galerie principale qui accueille l'exposition de Daido Moriyama.

C'est un des maîtres de la photo japonaise contemporaine. On peut découvrir des clichés pris entre 1965 et 2002, à Tokyo, Osaka, Aomori, Miyagi, Kanagawa et Hokkaido. Le noir et blanc est superbe avec un grain très particulier qui définit en quelque sorte le style de Moriyama.

Et en parallèle, un cycle de courts métrages documentaires au tout proche cinéma des cinéastes. Voir juste en dessous.

vendredi 17 juin 2011

Identités japonaise, cycle de cinéma du BAL hors les murs

Retrouvez au Cinéma des cinéastes les plus grands maîtres du cinéma japonais (et aussi quelques Européens). Vous n'y découvrirez pas leurs longs métrages mais des documentaires. Le 2 juillet, je vous conseille vivement d'aller voir celui de Chris Marker : Sans soleil. C'est une très belle réflexion sur le Japon comme pays de "survivants", qui dresse un parallèle avec l'Afrique. C'est aussi un beau film sur la mémoire. Il véhicule tout le charme et la poésie de son auteur, touche-à-tout de génie.

Le programme :

Shohei Imamura, L’Histoire du japon d’après-guerre racontée par une hôtesse de bar, 1970, 105’

Samedi 23 Juillet

Jonouchi Motoharu, Going Down into Shinjuku Station, 1970, 15’

Masao Adachi, Aka Serial Killer, 1969, 86’

Samedi 4 Juin / Samedi 16 Juillet

Naomi Kawase, Kya Ka Ra Ba A (Dans le silence du monde), 2001, 49’

Samedi 11 Juin

Shinji Aoyama, Roji –E, 2000, 64’

Samedi 18 Juin / Samedi 30 Juillet

Wim Wenders, Tokyo-Ga, 1985, 92’

Samedi 25 Juin

Chris Marker, Sans Soleil, 1983, 100’

Samedi 2 Juillet

Kazuo Hara, Extreme Private Eros: Love Song, 1974, 90’

Samedi 9 Juillet

mardi 16 février 2010

GOSSE DE PEINTRE - BEAT TAKESHI KITANO

GOSSE DE PEINTRE - BEAT TAKESHI KITANO
à la Fondation Cartier pour l’art contemporain - Paris, du 11 mars au 12 sept. 2010.
Beat Takeshi Kitano, 2010 (daruma)
© Office Kitano Inc. Photo André Morin
Exposition Beat Takeshi Kitano, Gosse de peintre, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris, 11 mars – 12 septembre 2010

Informations provenant du communiqué de presse de la Fondation Cartier pour l’art contemporain (avec tous mes remerciements. J'écrirai mon propre texte après avoir visité l'expo, bien sûr !) :

« Avec cette exposition, j’ai sans doute voulu amener une autre définition au mot « art », qui soit moins officielle, moins conventionnelle, moins snob, plus ordinaire. »
Beat Takeshi Kitano

C’est avec plaisir, humour et sérieux que Beat Takeshi Kitano s’est lancé dans Gosse de peintre, un projet singulier qui s’installe avec finesse et impertinence dans le monde de l’enfance. Inventée de toutes pièces par Beat Takeshi Kitano pour la Fondation Cartier pour l’art
contemporain, l’exposition Gosse de peintre, est présentée du 11 mars au 12 septembre
2010. Avec des peintures, des vidéos, mais aussi des objets insolites, des décors, des machines fantasques et sensationnelles, Beat Takeshi Kitano conduit le visiteur de surprise en gag, de jeu en leçon de chose, se moquant de l’art contemporain, s’amusant avec l’histoire et les sciences et
se jouant des clichés associés à son pays.
Un personnage hors du commun Cinéaste, acteur, animateur d’émissions télévisées, comique, peintre, écrivain, Takeshi Kitano, aussi connu sous le nom de Beat Takeshi, est un personnage hors du commun. S’il est célèbre dans le monde entier pour ses films, il jouit au Japon d’une popularité sans égale en tant que comique et homme de télévision.
Curieux de tout, passionné par la connaissance et sa transmission, il change de domaine et de vocabulaire avec autant d’aisance que de sérieux, passant de la violence à la comédie et de l’outrance à la retenue.

Beat Takeshi Kitano, 2009
Acrylique sur toile, 91 x 117 cm © Office Kitano Inc.
Exposition Beat Takeshi Kitano, Gosse de peintre, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris, 11 mars – 12 septembre 2010
L’invitation de la Fondation Cartier

Si cette personnalité toujours en mouvement trouve son inspiration en toutes choses, deux motifs semblent particulièrement marquer son oeuvre : sa fascination teintée de nostalgie pour
le monde de l’enfance et son rapport à l’image, fondamental pour sa démarche créative et qui s’illustre par une production prolifique de peintures, souvent présentées dans ses films.
Réfractaire à l’idée d’institutionnaliser cette production artistique, qu’il considère avant tout comme une pratique personnelle, Kitano n’avait jusqu’à présent jamais répondu aux diverses sollicitations de musées à exposer son travail. S’il a accepté l’invitation de la Fondation
Cartier, c’est suite à la rencontre avec son directeur, Hervé Chandès, et à leurs nombreux échanges au cours desquels est née l’idée d’une exposition s’adressant aux enfants, conçue à elle seule comme une gigantesque installation.

L’exposition

En créant Gosse de peintre, un projet kaléidoscopique dont la dimension autobiographique est évidente, Beat Takeshi Kitano prend à contre-pied les principes mêmes de l’exposition. Invitant
les visiteurs à interagir et participer, il transforme le musée en parc d’attractions dans lequel il fait entrer tous les mondes de Beat Takeshi Kitano. La culture populaire et la réflexion scientifique, l’imaginaire, la satire, la tradition, la pédagogie, le beau et le kitsch s’y côtoient en un ensemble à la fois hétéroclite et complémentaire.
Dessin préparatoire de l’exposition © Office Kitano Inc.
Exposition Beat Takeshi Kitano, Gosse de peintre, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris, 11 mars – 12 septembre 2010

Attractions

Au fil d’un parcours semé d’étranges images, d’ateliers et de leçons de choses, de jeux et de gags, il entraîne le visiteur dans un univers aussi joyeux que riche et complexe. Son exposition permet de découvrir sa théorie sur la disparition des dinosaures, des exercices mathématiques, des métaphores scientifiques ou encore des documents et plans secrets de l’armée impériale japonaise. Des poissons transgéniques déjà garnis de délicieux sushi y croisent des chimères et animaux imaginaires tandis qu’un criminel récalcitrant échappe à la pendaison – clin d’oeil grinçant au fait que la peine capitale existe encore au Japon. Véritable « usine à gaz », une gigantesque machine à coudre tourne à grand bruit pour confectionner un ruban dérisoire, se faisant ainsi la métaphore ironique de l’art contemporain. Le visiteur passe d’une attraction foraine à l’autre, du stand de gaufres au cabinet de curiosité sans oublier le théâtre de marionnettes, avant d’aller s’exercer à la peinture à travers des ateliers pour petits et grands.

Tama-Jii (esprit du Bien), photo André Morin © Office Kitano Inc.
Exposition Beat Takeshi Kitano, Gosse de peintre, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris, 11 mars – 12 septembre 2010

Peintures

L’exposition Gosse de peintre présente aussi pour la première fois un large ensemble de peintures de Beat Takeshi Kitano. Prolifique dans sa production, Kitano se considère néanmoins comme un peintre du dimanche. Figuratifs, voire narratifs, ses tableaux récents – dont certains ont été produits pour l’exposition – semblent exploser de couleurs et ne sont pas sans rappeler l’art naïf. Durant sa convalescence suite à l’accident de moto qui faillit lui coûter la vie, Beat Takeshi Kitano a peint et réalisé notamment en 1996 une série de peintures troublantes représentant des créatures hybrides entre animaux et fleurs, qui sont présentées dans son film Hana-bi. Ces tableaux sont exposés avec un ensemble de vases qui s’inspirent de ces êtres étranges et ont été spécialement réalisés à Venise pour le projet.

Beat Takeshi Kitano, 1996
Acrylique sur carton, 73 x 103 cm © Office Kitano Inc.
Exposition Beat Takeshi Kitano, Gosse de peintre, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris, 11 mars – 12 septembre 2010

L’image en mouvement

La vidéo et l’image en mouvement occupent une place particulière dans l’exposition. Des extraits de shows TV comiques, inédits en France, sont diffusés au milieu d’un décor mettant en scène
Beat Takeshi dans ses déguisements les plus farfelus. En exclusivité pour la Fondation Cartier, Beat Takeshi Kitano a tourné trois petits sketchs comiques qui s’attaquent avec humour aux clichés que les Occidentaux portent sur le Japon et présentent différents modes d’expérimentations picturales menées à grande échelle, faisant écho à son dernier long métrage Achille et la tortue.

Cette toute première exposition de Beat Takeshi Kitano est l’un des projets les plus ambitieux jamais créés pour la Fondation Cartier. Elle s’adresse aux enfants, tout en parlant aux adultes. Avec Gosse de peintre, Beat Takeshi Kitano prend les enfants au sérieux et les invite à penser, à rêver, à entrer dans le jeu.

BIOGRAPHIE

Les débuts de Kitano

Beat Takeshi Kitano est né à Tokyo en 1947. Il fait ses premiers pas dans le show-business en 1974 sous le nom de Beat Takeshi, un pseudonyme qu’il continue à porter lorsqu’il se produit en tant qu’acteur, gardant son véritable nom pour son activité de réalisateur.
Au sein du duo comique Two Beat, il devient l’une des figures marquantes du manzai (théâtre satirique) très à la mode au Japon à la fin des années 1970. Ses talents d’improvisation verbale et son originalité font de lui l’un des comiques les plus populaires de son pays dans les années 1980.
Beat Takeshi Kitano, 2008
Acrylique sur toile, 100 x 80 cm © Office Kitano Inc.
Exposition Beat Takeshi Kitano, Gosse de peintre, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris, 11 mars – 12 septembre 2010


L’homme de télévision

La carrière de Beat Takeshi à la télévision débute véritablement en 1981 alors qu’il anime Oretachi Hyokinzoku (« nous sommes le gang des plaisantins »), une émission de divertissement qui a révélé de nombreux comédiens. Parmi les multiples programmes présentés par Beat Takeshi, le plus célèbre à l’étranger est Takeshi’s Castle, un jeu télévisé humoristique dans lequel les candidats traversent une série d’épreuves, souvent physiques. Diffusé de 1986 à 1989, il a atteint des records d’audience. Beat Takeshi Kitano tourne aujourd’hui huit programmes par semaine, dont une émission politique et une émission sur les mathématiques.

L’acteur

En tant qu’acteur, Beat Takeshi apparaît dans ses propres réalisations mais aussi dans de nombreux autres films. C’est son rôle dans Merry Christmas Mr Lawrence (Furyo) de Nagisa Oshima (1983) qui le propulse sur la scène internationale. En 1999, il collabore à nouveau avec
Oshima dans l’épopée de samouraï Gohatto. Il participe en 2001 au film Battle Royale de Kinji Fukasaku, grand succès de salle mais très controversé au Japon. Sa carrière d’acteur se développe également à l’étranger et l’on peut le voir dans Johnny Mnemonic de Robert Longo (États-Unis, 1995) et dans le film de Jean-Pierre Limosin, Tokyo Eyes (France, 1998).


Portrait Beat Takeshi Kitano
© Office Kitano Inc


Le réalisateur

Kitano fait ses débuts derrière la caméra dans Violent Cop, où il tient aussi un rôle. Par la suite, il dirige Jugatsu, A Scene at the Sea, Sonatine, Getting any? et Kids Return.
En 1997, son film Hana-bi remporte le Lion d’or à la Mostra de Venise, ce qui le confirme en tant que réalisateur. Suivent ensuite L’été de Kikujiro puis Aniki, mon frère (une co-production américano-japonaise), Dolls et Zatoichi, son premier film historique qui lui vaut le prix de la mise
en scène à Venise. Avec Takeshis’, Kitano se voit attribuer le Prix spécial de la culture du Galileo 2000 (Italie). En 2006, il dirige un court métrage One Fine Day, commandé par le Festival de Cannes dans le cadre du projet Chacun son cinéma à l’occasion de sa 60e édition. La même
année, Kitano est le premier à recevoir le prix Glory to the Filmmaker! de la Mostra de Venise, créé précisément en hommage à son treizième film et qui en emprunte le titre. En 2008, il tourne Achille et la tortue, sélectionné à Venise. Il reçoit en juin 2008 un prix pour l’ensemble de sa carrière au Festival international du film de Moscou et en novembre 2008 l’Alexandre d’or au Festival international du film de Salonique.

lundi 15 février 2010

Céramiques d'Edo - Musée Cernuschi, à partir du 26 février 2010

Un prochain événement à noter sur vos tablettes japonaises ! Voici ce qu'en disent les responsables du Musée Cernuschi (près du parc Monceau à Paris) :

"Après sa collection de peintures chinoises, le musée Cernuschi dévoile ses réserves japonaises et expose à partir du 26 février une sélection des plus belles céramiques rapportées du Japon par Henri Cernuschi, lors de son voyage autour du monde, de 1871 à 1873.

L'exposition présente une sélection de 120 œuvres allant de l'époque de Momoyama (1574-1615) à nos jours. Ces pièces réétudiées à la lumière des découvertes et des travaux modernes, permettent notamment d'évoquer certains aspects de la vie et du goût des Japonais et leur évolution au cours des siècles.

La diversité dans l'espace et le temps des productions du Japon rappelle en effet que cet art est étroitement lié aux grandes évolutions sociales du pays au cours de la période dite d'Edo (1615-1868): diffusion de la production de grès liés à la cérémonie du thé, apparition des premières porcelaines destinées en particulier aux banquets et festins de l'aristocratie, importation de techniques et de styles venus du Continent qui accompagnèrent une mode nouvelle pour la cuisine chinoise et le thé infusé dans les milieux intellectuels. L'importance accordée aux décors ou à la statuaire céramique sous l'influence de la demande internationale, au moment de l'ère Meiji (1868-1912) et, au vingtième siècle, l'intérêt pour l'art populaire complètent ce panorama."

dimanche 26 juillet 2009

Femmes balayées par le vent ou dans la tourmente

Le pavillon japonais de la Biennale d'art contemporain de Venise, qui a ouvert ses portes en juin et qui les refermera en octobre, a eu l'excellente idée sous l'impulsion de Daniel Birnbaum, le commissaire de la Biennale, et sur proposition de MINAMISHIMA Hiroshi, responsable du pavillon en question, d'inviter l'artiste YANAGI Miwa avec sa série des Windswept women - the old girls' troupe.

Affiche du pavillon japonais de Venise

Une traduction littérale du titre de cette série de photo pourrait être : Femmes balayés par le vent - la troupe des vieilles filles ; mais malgré la force des vents qui les frappent faisant tournoyé leurs longues chevelures, les femmes représentées ont les pieds bien ancrés dans le sol, elles se tiennent solidement à la terre ferme et dégagent une énergie et une vitalité qui n'a rien de la passivité du fétu de paille emporté par le vent. Je propose donc la traduction : Femmes dans la tourmente.

Affiche de l'exposition Po-po Nyangnyang à Osaka

Au même moment l'artiste expose aussi cette série à Osaka.

Miwa Yanagi - Windswept Women 1, 2009 - 300x400cm (with frame) - Framed photography

Les vents mauvais qui agressent ces 5 femmes peuvent symboliser les préjugés, le temps qui passe, les inégalités sociales qui frappent les femmes dans toutes les sociétés...tout ce qui fatigue, enlaidit, fait vieillir prématurément...


Miwa Yanagi - Windswept Women 2, 2009 - 300x400cm (with frame) - Framed photography

...et d'ailleurs, on voit le résultat physiquement sur nos 5 héroïnes ! Elles sont parfois salement amochées.


Miwa Yanagi - Windswept Women 3, 2009 - 300x400cm (with frame) - Framed photography

Mais ce qui frappe au-delà de ces déformations physiques et de la laideur des corps, c'est la force, la vitalité et l'énergie qui s'en dégagent.


Miwa Yanagi - Windswept Women 4, 2009 - 300x400cm (with frame) - Framed photography

Et c'est bien là toute la réussite de l'artiste. Cette impression de force est renforcé par le format 3 mètres sur 4 des photos présentées dans de gros cadres noirs.

Miwa Yanagi - Windswept Women 5, 2009 - 300x400cm (with frame) - Framed photography

L'artiste a eu l'idée de transformer le bâtiment de la biennale en une sorte de tente (cf. la première image, affiche de l'expo) en tendant des grands tissus noirs au-dessus du bâtiment historique du jardin vénitien. L'ensemble est très beau et très cohérent, il relève carrément le niveau de cet événement que j'ai trouvé assez moyen dans l'ensemble.

Alors vive les femmes ! Et vive Miwa Yanagi pour son super boulot !

Plus d'infos sur le site de l'artiste : www.yanagimiwa.net/e/index.html
Merci à la Japan Foundation : www.jpf.go.jp/e/index.html

dimanche 18 janvier 2009

2008-2009, une foultitude d'expositions sur le Japon

Il n'aura pas échappé à tout bon nippophile que 2008 était l'année commémorative de 150 ans d'amitié franco-japonaise, ou, sans rentrer dans les sentiments, 150 ans de relations diplomatiques et d'échanges entre le Japon et la France.
Je ne compte plus le nombre d'expos, spectacles, conférences de différentes envergures et touchant toutes les thématiques, ayant découlé de cette commémoration bien vivante.
Je vous propose juste 3 événements assez "originaux" :

© Keiichi Kawamura/ KOTOHIRA-GU

Une des plus intéressantes expos - à mon goût - fut celle du musée Guimet sur le temple Kompira-san (nom de la colline) ou Kotohira-gu (nom du sanctuaire shinto) de l'île de Shikoku, où l'on pouvait admirer les toiles peintes sur le papier des portes coulissantes, shôji, du temple réputé dans une reconstitution qui vous donnait l'impression d'être dans le bâtiment d'origine. On peut toujours bénéficier d'une "visite virtuelle" de cette expo. Et le site japonais est également superbement réalisé (mais très lourd côté navigation, il est riche d'images, comptez bien 15 min. avant d'y accéder !).

© POF, René Sieffert

Jusqu'au 15 février, au Musée français de la carte à jouer, une expo surprenante sur les cartes à jouer au Pays du soleil levant. Ca peut paraître anecdotique - et ça l'est - mais on touche à un aspect ignoré de la culture japonaise à travers la tradition des "jeux d'assemblage" comme le jeu des cent poètes qui vise à aider à mémoriser de célèbres haikus, ou, à travers le monde du jeu (jeu d'argent, jeu de société)...Bref, un angle d'approche original !

© Japan Brand

Enfin, une exposition éphémère puisqu'elle ne sera ouverte au public que le samedi 24 janvier de 10h à 17h au centre Mistukoshi-étoile : JAPAN BRAND, les traditions du Japon pour le monde de demain. Il y sera montré des produits artisanaux représentatifs du projet Japan Brand qui vise à faire vivre les techniques et traditions séculaires dans le design contemporain.

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Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.