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mardi 24 janvier 2023

Yukio MISHIMA, le dernier samouraï !

 J'ai écrit un article sur Mishima et l'éthique des samouraïs dans le Journal du Japon.

À découvrir ici en cliquant sur le lien.

Bonne lecture !

Image tirée du film Harakiri ©Carlotta


mercredi 22 septembre 2021

L’écrivain Ira ISHIDA et la jeunesse emportée par la tourmente

Connaissez-vous l'écrivain japonais Ira ISHIDA ? 

Mon article pour en savoir plus CLIQUEZ ici.   

Son thème de prédilection : la jeunesse tokyoïte. 

Son dernier roman : les bombardements sur Tokyo.



mardi 2 mars 2010

Kôdô, la voie de l'encens

Née il y a environ 500 ans, cette "voie" japonaise est peut-être la moins connue. Le chadô - la voie du thé, le kadô - la voie de l'arrangement floral ou ikebana, et même le théâtre Nô, tous trois nés à la même époque sous le règne du shogun Yoshimasa Ashikaga (1436-1490), se voient beaucoup plus commenter dans nos guides et autres magazines.
La voie de l'encens conduit à "écouter" les précieuses essences de bois odoriférants. Et oui, ils "écoutent" dans cette tradition...sentir doit être jugé trop vulgaire. Personnellement, je respecte cette attitude qui accorde une grande importance aux belles choses raffinées et rares, même si au-delà de l'expérience enchanteresse de découvrir d'enivrantes et subtiles odeurs, la préciosité et la rigidité du décorum qui entourent l'événement me paraissent très casse-bonbon !
Une école transmet depuis 20 générations (20 maîtres donc) la tradition : c'est l'école Shino.
Le but ultime de l'exercice est de développer son esprit en humant les encens exceptionnels destinés à la cérémonie et en s'adonnant aux joies de la poésie et de la calligraphie...un divertissement que n'auraient pas renié les belles dames des cours de jadis.

Creative Commons License
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.

dimanche 7 juin 2009

United Red Army de Koji Wakamatsu

"Il y a eu trois pays fascistes : le Japon, l’Allemagne et l’Italie. Et pour une raison ou pour une autre, dans ces pays fascistes, après la guerre, des jeunes gens se sont réunis sous la même idéologie, le communisme et l’armée rouge. Il y a bien sûr des différences. Alors qu’en Allemagne et en Italie le peuple s’est battu contre le pouvoir en place, au Japon ils se sont entretués, et cette différence est pour moi douloureuse."
Propos de Koji Wakamatsu recueillis par Asako Otomo (novembre 2007) et Antoine Thirion (février 2008).


United Red Army de Koji Wakamatsu est un docu fiction sur les événements ayant eu lieu à la fin des années 60 au Japon : les révoltes étudiantes dans les universités nées du vent révolutionnaire soufflé de Chine, le grand voisin communiste, et reprises avec plus ou moins de bonheur à travers le monde, ont été réprimées et ont conduit à la radicalisation de certains groupes qui sont alors rentrès dans une "guerre d'extermination" avec la société japonaise.
Ce film est bouleversant. Il montre le dévoiement idéologique qui conduit aux pires horreurs, mais sans jamais juger, ni condamner les jeunes qui se sont enfermés dans cette impasse.

mercredi 3 juin 2009

Sword of the stranger - Strenja Mukou Hadan

Contrairement à Ponyo sur la falaise de Miyazaki, Sword of the stranger, réalisé par Masahiro Andō et produit par le studio BONES, est sorti dans un relatif anonymat et est très mal distribué (2 salles à Paris et 3 en région). Entre les deux fims, rien de comparable, il est vrai. Leur seul point commun c'est d'être de l'animation japonaise de qualité. Le Miyazaki s'adresse clairement aux enfants. Sword of the stranger aux adultes à travers un véritable film de samouraïs et un duel de bretteurs hors-du-commun !


Dans un Japon médiéval appauvri par les luttes entre clans et seigneuries rivales, des émissaires envoyés par l'empereur de Chine tentent de mettre la main sur un jeune garçon pour le soumettre à un rituel...que je ne vous dévoilerai pas ! Les combats sont sanglants dans un style gore que ne renierait pas un Quentin Tarantino.

Cet "animé" est vraiment conçu comme un film. Les Chinois y parlent Chinois ! Les bruitages et le son en général sontr très étudiés. Le scénario est bien ficelé et les petits détails renvoyant au contexte historique bien amenés. Le film sorti en 2007 au Japon est disponible là-bas en dvd.

dimanche 26 avril 2009

La photo japonaise et...l'histoire

Après l'abstraction paysagère, le déguisement, la ville, l'eau et le quotidien, voici une nouvelle proposition pour découvrir la photographie japonaise : l'histoire.

Photographe Inconnu, Yoshiwara, quartier des plaisirs à Tokyo, 1930 © Galerie Lumières des Roses

Yoshiwara à Tokyo, Gion à Kyoto, les quartiers réservés aux plaisirs ont marqué durablement les esprits au Japon. Aujourd'hui le Kabukichô de Tokyo et le même Gion à Kyoto perpétuent en quelque sorte la tradition.

Suda Issei, Ogose, Saitama Prefecture, from the series Fushi Kaden, 1976 © Issei Suda, courtesy Galerie Priska Pasquer, Köln

Mariko Takeuchi, commissaire invitée de Paris Photo 2008, nous rappelle que shashin, photographie en japonais, est composé de 2 idéogrammes (ou kanji) : sha qui veut dire reproduire et shin qui signifie le réel, le vrai (le mot photographie que nous utilisons en occident voulant dire reproduire ou écrire à l'aide de la lumière). Dans l'esprit japonais, il y aurait donc une volonté de garder des moments de vérité...Ces photos "historiques" ou anciennes en témoignent un peu.
Kitai Kazuo, Resistance, 1965 © Kazuo Kitai, Courtesy Harper´s Books, East Hampton


Inoue Seiryu, Kamagasaki, 1958-63 Haruko Inoue, Courtesy Rat Hole Gallery, Tokyo

Ishiuchi Miyako, Untitled, (from Yokosuka story), 1977Miyako Ishiuchhi Courtesy Michael Hoppen

Kojima Ichiro, Tsugaru, 1961-64 © Hiroko Kojima, Courtesy Rat Hole Gallery, Tokyo

US Army Picture Corps Nagasaki, Aug. 9, 1945 © Courtesy Galerie Daniel Blau, München

Le champignon créé par la bombe atomique larguée sur la ville de Nagasaki sur l'île de Kyushu le 09 août 1945. Vu de loin dans la distance et dans le temps, il serait presque beau. Les musées pour la Paix de Nagasaki et d'Hiroshima sont heureusement là pour nous rappeler toute l'horreur provoquée par les deux bombes atomiques. La prolifération de ces armements dans le monde contemporain devrait nous inquiéter, mais les politiques préfèrent souvent les débats creux aux questions essentielles.

lundi 2 février 2009

Bitchû Takahashi et Bitchû Matsuyama jô

Vous vous rappelez peut-être du "pays de la Bitchû", Bitchû no kuni (et oui, certains lieux historiques sont moins gâtés que d'autres côté patronyme !), dans la province d'Okayama.

Dans la vallée creusée par la rivière Bitchû, circule une petite ligne de chemin de fer qui vous permet de rejoindre le village de Takahashi. Dont voici le plan :


Agrandir le plan

Dans la "vieille ville" de ce village de Takahashi se trouve de jolis temples zen dont celui-ci très intéressant dont nous avons déjà parlé précédemment. Voici en rappel : 2 photos pour le plaisir.

Dehors et...


...dedans.


Qui dit vallée, dit colline. Un peu plus loin, commence donc notre ascension à travers les arbres. Si vous vous reportez au plan ci-dessus, c'est vers le Nord en partant de la gare.


Ah, le joli point de vue.

Ca descend.


Mais ça monte raide aussi ! A plus de 430 mètres au-dessus du niveau de la mer. Et on partait de zéro.


Pour arriver à ce vertigineux mur d'enceinte du château fort le plus haut perché du Japon.


C'est le château de Bitchû Matsuyama, dont voici l'historique complet - in english.


Une photo avec 2 bonshommes au premier plan.


Et de plus près, pour clore notre visite et notre ascension.

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lundi 15 septembre 2008

Shimoda, côté terre

Shimoda est avant tout un port (voir plus bas Shimoda, côté mer). Mais c'est aussi une charmante ville à flanc de collines...


La ville "commerçante" est typique des petites bourgades japonaises. Sans grand style mais avec de faux airs de station balnéaire.


Le charme de Shimoda réside plutôt dans sa "vieille" ville.


Elle n'est pas très animée et c'est justement ce côté "temps arrêté" qui nous ravit.


Que de poésie dans un maigre saule pleureur et un petit bout de canal.


En venant de Tokyo, on arrive par la rivière et début avril par une allée de cerisiers en fleurs.


Toute la ville est entourée de collines et partiellement construite sur des collines qui plongent soit dans la rivière, soit en pleine mer.


La colline qui garde le centre ville du vent du Pacifique abrite un agréable parc dont les allées de pierre montent et descendent dans une nature bien préservée.


Idéal ce parc pour admirer la ville d'en haut .

Ou pour s'entraîner au base-ball comme ces enfants.


Dans ce qui reste de la vieille ville - principalement une rue longeant un petit canal, on trouve ce genre de bâtiment. Je crois qu'il s'agissait dans une époque lointaine de bâtiments servant à entreposer des denrées périssables. D'où leurs murs épais et leurs rares ouvertures, du même style que les kurabiru qui font tout le charme et la renommée de Kurashiki, ville beaucoup plus au Sud.
Aujourd'hui en tout cas plus rien à voir avec un entrepôt, le propriétaire, un fan de musique soul, y a ouvert un sympathique bar-izakaya. Et il vous fait profiter de sa collection impressionante de vinyles. Ambiance soul garantie !


Ce temple à l'allure modeste revêt une grande importance historique. C'était à la fin du 19ème siècle l'un des principaux bâtiments de la ville et c'est en son sein que le traité d'ouverture au commerce a été signé (cf. les kurofune du commodore Perry, plus bas).


La vieille ville, sa rue et son canal.


Un cerisier en fleur dans le jardin du temple.

Et pour finir un célèbre moine un peu perdu dans la brousaille.
Compléter votre visite de Shimoda en allant voir plus bas dans le blog : Shimoda, côté mer.

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