J'ai écrit un article sur le thème des idols après avoir lu le livre Idol paru aux éditions Picquier.
Pour le lire il faut suivre ce lien MERCI
Si vous aimez le Japon d'aujourd'hui, passez un peu de temps sur ce blog et laissez-moi vos commentaires. De Tokyo à Kyoto, de l'île de Honshu à celle d'Okinawa, des cerisiers en fleurs aux gratte-ciel de Shinjuku...bienvenue au Pays du Soleil Levant. Yokoso !
J'ai écrit un article sur le thème des idols après avoir lu le livre Idol paru aux éditions Picquier.
Pour le lire il faut suivre ce lien MERCI
J'aime beaucoup deux cinéastes japonais (parmi une bonne dizaine d'autres de talent).
L'un est encore bien vivant et porte un cinéma exigeant, qui commence à être reconnu en France : Kôji Fukada, né en 1980 à Tokyo. Mon film préféré de ce réalisateur, à ce jour, s'appelle "L'infirmière" sorti en 2019. Fukada y fait preuve de son art consommé de la mise en scène et déroule son histoire en entretenant soigneusement le mystère qui nimbe les personnages principaux.
L'autre est malheureusement décédé brutalement dans un accident de circulation, écrasé par un taxi. Il s'agit de Kôji Wakamastu (1936-2012). Il a réalisé un grand nombre de films à petits budgets, dont les fameux pink eiga ou pinku, des films érotiques qui lui rapportaient parfois beaucoup et lui offraient une grande liberté de création.
J'adore son film, très dur, bouleversant : "Le Soldat dieu", de 2010, dont le titre japonais "Caterpillar" (la larve, la chenille) décrit bien le sujet de ce soldat revenu homme-tronc dans son village. Ce soldat, cette "chair à canon", passe du statut d'héros national des jeunes gens envoyés à la guerre, au mépris le plus complet de sa communauté face à sa déchéance physique.
Je me suis rendu compte récemment que ces deux cinéastes portaient le même prénom : Kôji !
Mais ce prénom masculin japonais "Kôji" connaît en fait plus de 250 variations ou mariages de kanji (les idéogrammes japonais inspirés du chinois).
J'ai eu envie d'enquêter sur leur prénom respectif et voici le résultat.
Kôji Fukada 晃司
晃 luminosité, éclat, clarté
司 administrer, gérer, contrôler
Donc on peut proposer que le prénom de Kôji Fukada signifie "celui qui contrôle la lumière". Ce qui en ferait un prénom prédestiné pour un cinéaste.
J’ai écrit ce texte original pour les libraires de proximité de Paris Librairies : " Contre-culture, underground et littérature japonaise ".
Il s'accompagne d'une bibliographie de plus de 40 conseils de lecture en relation avec le thème 🇯🇵🌏 🌎 🌍 Les 150 plus beaux jardins du monde : 12 jardins japonais à l'honneur
📚 Un livre magnifique à découvrir le 21 octobre en librairie 🌼
Connaissez-vous l'écrivain japonais Ira ISHIDA ?
Mon article pour en savoir plus CLIQUEZ ici.
Son thème de prédilection : la jeunesse tokyoïte.
Son dernier roman : les bombardements sur Tokyo.
Voici un entretien avec la poète, essayiste, écrivaine, Ryoko SEKIGUCHI, née à Tôkyô.
Dans ce podcast, l'autrice nous explique qu'elle se considère comme une "main qui écrit", kaki te en japonais.
N'est-ce pas la meilleure définition d'un écrivain ?
"Longtemps, j’ai soutenu que j’avais tout vu de la scène de ma naissance."
La première phrase des "Confessions d'un masque" de Yukio MISHIMA place volontairement son "premier roman autobiographique" sous le signe de Proust.
Pour en savoir plus sur le livre de cet auteur de génie, l'interview > https://bit.ly/confessions_mishima_fxroberthttp://
« Nous nous découvrons nous-mêmes dans la joie au sein du vent qui disperse les fleurs »
Tetsurō Watsuji, Fūdo, 2011 chez CNRS EDITIONS.
Pour mieux comprendre le rapport des Japonais à la floraison printanière et aux fêtes o-hanami sous les cerisiers, voici un excellent article proposé par le Philosophie magazine :
La philosophie japonaise des cerisiers en fleur
Lien complet > https://www.philomag.com/articles/la-philosophie-japonaise-des-cerisiers-en-fleur