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lundi 15 septembre 2008

Shimoda, côté terre

Shimoda est avant tout un port (voir plus bas Shimoda, côté mer). Mais c'est aussi une charmante ville à flanc de collines...


La ville "commerçante" est typique des petites bourgades japonaises. Sans grand style mais avec de faux airs de station balnéaire.


Le charme de Shimoda réside plutôt dans sa "vieille" ville.


Elle n'est pas très animée et c'est justement ce côté "temps arrêté" qui nous ravit.


Que de poésie dans un maigre saule pleureur et un petit bout de canal.


En venant de Tokyo, on arrive par la rivière et début avril par une allée de cerisiers en fleurs.


Toute la ville est entourée de collines et partiellement construite sur des collines qui plongent soit dans la rivière, soit en pleine mer.


La colline qui garde le centre ville du vent du Pacifique abrite un agréable parc dont les allées de pierre montent et descendent dans une nature bien préservée.


Idéal ce parc pour admirer la ville d'en haut .

Ou pour s'entraîner au base-ball comme ces enfants.


Dans ce qui reste de la vieille ville - principalement une rue longeant un petit canal, on trouve ce genre de bâtiment. Je crois qu'il s'agissait dans une époque lointaine de bâtiments servant à entreposer des denrées périssables. D'où leurs murs épais et leurs rares ouvertures, du même style que les kurabiru qui font tout le charme et la renommée de Kurashiki, ville beaucoup plus au Sud.
Aujourd'hui en tout cas plus rien à voir avec un entrepôt, le propriétaire, un fan de musique soul, y a ouvert un sympathique bar-izakaya. Et il vous fait profiter de sa collection impressionante de vinyles. Ambiance soul garantie !


Ce temple à l'allure modeste revêt une grande importance historique. C'était à la fin du 19ème siècle l'un des principaux bâtiments de la ville et c'est en son sein que le traité d'ouverture au commerce a été signé (cf. les kurofune du commodore Perry, plus bas).


La vieille ville, sa rue et son canal.


Un cerisier en fleur dans le jardin du temple.

Et pour finir un célèbre moine un peu perdu dans la brousaille.
Compléter votre visite de Shimoda en allant voir plus bas dans le blog : Shimoda, côté mer.

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Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.

samedi 24 mai 2008

Shimoda, côté mer


Shimoda, c'est la ville située tout au bout de la péninsule d'Izu qui ferme la baie de Tokyo sur son versant Sud-Ouest - voir plus bas "La danseuse d'Izu".


Shimoda, c'est un port naturel dans une baie protégée de la violence du Pacifique par des îlots.
Des petits monts comme des cônes lui donnent une jolie géographie bosselée.


A la fin du XIXe siècle, au début de l'ère Meiji, c'est à Shimoda que les vaisseaux noirs, kurofune, du Commodore Perry, émissaire américain, ont débarqué, forçant la main aux autochtones pour qu'ils s'ouvrent enfin au commerce avec l'Occident et le reste du monde. L'inénarrable Georges Bush a d'ailleurs commémoré l'événement en 2007 à Shimoda.


Mais le Pacifique se moque bien de la géopolitique ou des accords commerciaux.


Pas de plage de ce côté-ci, il faut s'éloigner de la ville sur de petites routes sinueuses et escarpées pour rejoindre de petites plages agréables à fréquenter.


Et si vous n'aimez pas les plages, pourquoi ne pas succomber à un spectacle de dauphins. Succomber, c'est bien le mot !


Rendez-vous plus tard pour Shimoda côté ville et côté montagne.

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