Si vous aimez le Japon d'aujourd'hui, passez un peu de temps sur ce blog et laissez-moi vos commentaires. De Tokyo à Kyoto, de l'île de Honshu à celle d'Okinawa, des cerisiers en fleurs aux gratte-ciel de Shinjuku...bienvenue au Pays du Soleil Levant. Yokoso !
samedi 30 mai 2009
Le lien vaut mieux que le bien
Pendant longtemps et encore aujourd'hui, les Japonais ont vécu dans un système très hiérarchisé et très complexes de liens avec leur communauté structurée comme un ensemble de cercles concentriques : le cercle le plus central étant celui des relations familiales et intimes, puis le cercle amical, le cercle du voisinage, le cercle des relations d'affaires...Bref un réseau de liens très solides, peut-être un peu trop serré dans certains cas.
Ce qui comptait, c'était donc le lien. Aujourd'hui la société japonaise conserve bien sûr des coutumes et des codes hérités de ce système de liens entre les gens mais c'est une société de plus en plus individualiste comme toutes nos sociétés contemporaines.
Et la frénésie d'achats des jeunes (et moins jeunes) générations, qui fait le bonheur des grandes marques de luxe françaises par exemple, tient lieu pour certains de nouvel "art de vivre". Un art de vivre au rabais. A croire que le bien vaudrait bien mieux que le lien...
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
jeudi 28 mai 2009
Ikebukuro West Gate Park II par Ishida Ira aux éditions Philippe Picquier
mercredi 27 mai 2009
Ekkyo, au-delà des frontières - spectacle de tambours japonais Kodô
Né en 1981, la troupe a donné des milliers de concerts à travers le monde entier.
Originaire de l'île de Sado dans la Mer du Japon au large de Niigata, la troupe a déménagé en 2008 créant un véritable village dans la péninsule d'Ogi.
Le terme Kodô peut être traduit de deux manières : soit par les "battements de coeur" qui seraient vus comme le rythme originel, soit par "les enfants du tambour" traduisant ainsi l'âme même de la troupe japonaise.
Les tambours Taiko sont impressionnants et la puissance dégagée par ces instruments vous mettra en transe ! En tout cas c'est le souvenir que j'ai d'un spectacle donné par la même troupe et vu il y a quelques années. J'ai hâte de voir celui-ci !
dimanche 24 mai 2009
Le Japon méconnu - Manière de voir
L'excellent Monde diplomatique consacre son bimestriel Manière de voir au Japon méconnu.
Au programme des analyses de la société et de l'économie japonaises, de la place du Japon dans le monde, de son rapport avec ses voisins et les pays de la Triade...Plus de très belles photos du photographe allemand Marco Bohr et ses séries "Portraits" et "Observatoires".
A ne pas manquer.
Disponible en kiosque, 7 euros
Plus d'infos sur www.monde-diplomatique.fr/mav/105/
dimanche 26 avril 2009
La photo japonaise et...l'histoire
Yoshiwara à Tokyo, Gion à Kyoto, les quartiers réservés aux plaisirs ont marqué durablement les esprits au Japon. Aujourd'hui le Kabukichô de Tokyo et le même Gion à Kyoto perpétuent en quelque sorte la tradition.
jeudi 23 avril 2009
Ôde à Tôkyô
mon village natal, mon bled, mon heimat, la terre où je plante mes racines, mon furusato
Tôkyô
la démesurée, la laide, la foisonnante, la toujours toute nouvelle, l'électrique, la kitsch, la géniale
Tôkyô
Tôkyô
les pieds dans l'eau, la tête dans les bonnes odeurs de bouffe
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
mercredi 22 avril 2009
Still walking de Kore-Eda Hirokazu / Aruite mo
Une journée d’été à Yokohama. Une famille se retrouve pour commémorer la mort tragique du frère aîné, décédé quinze ans plus tôt en tentant de sauver un enfant de la noyade. Rien n’a bougé dans la spacieuse maison des parents, réconfortante comme le festin préparé par la mère pour ses enfants et ses petits-enfants. Mais pourtant, au fil des ans, chacun a imperceptiblement changé…
Avec un soupçon d’humour, de chagrin et de mélancolie, Kore-Eda nous donne à voir une famille comme toutes les autres, unie par l’amour, les ressentiments et les secrets.
Scénariste, monteur et metteur en scène
quatrième long-métrage NOBODY KNOWS. Le jeune acteur de 14 ans s’y voit décerner le Prix d’interprétation masculine. En 2006, il écrit et réalise HANA son premier fi lm d’époque,
explorant l’univers des samouraïs sous l’ère Edo.
Comment est né STILL WALKING ?
Le point de départ a été la mort de ma mère. Après ses funérailles, je n’ai pas réussi à accepter sa disparition. Je n’avais que des remords comme « je n’ai finalement rien pu faire pour elle » et je n’arrivais pas à l’accepter. Je voulais aussi mettre en forme, à ma manière, les souvenirs de ma mère tels qu’ils me revenaient pendant la période où je lui rendais visite dans sa chambre de malade. En tout cas, j’avais le sentiment que je ne pourrais passer à autre chose que si je sortais,
d’un seul coup, tout ce que j’avais en moi.
Ce film semble être plus personnel…
le documentaire, où la caméra est considérée comme un instrument servant à observer l’autre. Autrement dit, plus que les difficultés intérieures du héros (Ryôta, le fils), ce qui m’intéresse c’est le rapport qu’il va entretenir avec le monde qui l’entoure et comment ce monde
va résonner en lui. Ce fut ma démarche pour mes films basés sur des faits réels comme NOBODY KNOWS ou HANA que j’ai commencé à écrire juste après les attentats du 11 septembre. Mais cette fois, j’ai écrit l’histoire dans l’urgence. Je devais savoir comment je pouvais surmonter cette situation précise : la mort de ma mère.
Pas le moins du monde ! (rires) Je suis tout à fait honnête quand je dis que j’ai écrit sous la contrainte. De même, je n’ai jamais eu l’intention de m’attaquer à un sujet grandiose comme « la renaissance de la famille ». Si mon point de départ était très personnel, j’ai voulu avant tout écrire sur les liens humains qui constituent la famille et le rejet qu’ils peuvent entraîner. Montrer par exemple ce qui se cache derrière une apparente bonne entente : au détour des conversations quand chacun semble finalement ne parler que de soi, ou bien cette étrange pudeur entre les uns et les autres. J’ai voulu traquer ce sentiment très spécial où se mélangent le cocasse
et la peur soudaine d’en dire trop. Quelque chose comme « la famille est source d’ennuis mais elle est irremplaçable ». Montrer la cohabitation entre une certaine nostalgie et l’irritation qu’elle peut aussi susciter. Telles étaient, me semble-t-il, les impressions que j’ai réellement ressenties à la mort de ma mère.
Pourquoi avoir pris pour titre les paroles d’un vieux tube « Blue Light Yokohama » ?
J’ai un souvenir très fort d’un certain nombre de chansons populaires du temps de mon enfance.
Celle qui m’a laissé la plus forte impression, c’est « Blue Light Yokohama ». Quand je l’écoute, je repense à des scènes de cette époque, je revois la télé noir et blanc chez mes parents. Le fi lm terminé, j’ai eu l’impression que ce titre faisait le lien entre mon passé et ce que je voulais dire aujourd’hui.
Comment avez-vous assemblé tous les éléments de l’histoire ?
Au tout début, il y avait la scène de la salle de bains. Lorsque Ryôta revient chez ses parents auxquels il n’a pas rendu visite depuis très longtemps et qu’il jette un oeil distrait dans la salle de bains, il remarque la rampe accrochée au mur et le carrelage détaché, éparpillé sur le sol. Ce sont des détails auxquels j’ai été moi-même confronté lorsque je suis retourné voir mes parents.
Ce jour-là, j’ai pensé « la vieillesse, c’est des petites choses comme cela ». Je me suis senti empli d’angoisse et de reproches. Mais j’ai détourné les yeux et suis passé aussitôt à autre chose. Ryôta aussi, ce jour-là, est confronté pour la première fois au vieillissement de ses parents. Mais il n’a quasiment aucune réaction face à cela et l’histoire se termine sans qu’il ait réellement accepté cette situation. C’était cette histoire que je voulais raconter au départ.
Ensuite, un travail de création a relayé ma mémoire et j’ai montré des émotions concrètes de la vie en n’utilisant, que des éléments de conversation de tous les jours. Même si l’histoire ne se déroule que sur 24 heures, pour chacun des personnages, il y a forcément des instants de plaisir, des instants de tristesse et aussi des instants de colère. En assemblant et en superposant
minutieusement ces sentiments, j’ai tenté de faire ressortir la personnalité de chacun.
Quel type de personne est Ryôta ?
C’est un homme qui, malgré sa grande taille, est petit. C’est ce type de personne qui a le défaut
de ne penser qu’à lui. Par exemple, tout au début du film, il y a cette scène où, avec son épouse Yukari et le fils de celle-ci Atsushi, il monte les marches qui les mènent vers la maison de ses parents. Plongé dans ses soucis de chômage, il laisse sa femme porter tous les paquets. Alors que celle des trois personnes qui doit être la plus tendue est sa nouvelle femme qui a déjà un fils d’un premier mariage et va rencontrer ses beaux-parents. Ryôta n’en a aucune conscience. Il y a
beaucoup de moi dans ce personnage et c’est bizarre à dire mais ce n’est pas vraiment un type bien (rires).
C’était la première fois que je travaillais avec ABE Hiroshi et il a été formidable. Il a très bien su faire ressortir ce côté étriqué du personnage. Sa haute taille n’était pas très appropriée pour les maisons japonaises d’autrefois... Cette impression qu’il donnait de n’être pas à sa place, de ne pas entrer dans le cadre de cette maison, d’être profondément inconfortable était visuellement très efficace. Sa gaucherie en dit sans doute beaucoup plus sur le personnage.
J’ai tenté par de légers décalages de situations de faire se superposer les paroles et les gestes du père et du fils. Je voulais que l’on voie émerger ce qu’ils ont en commun. Par exemple, la scène du self-service où Ryôta et sa famille font une pause sur le chemin du retour
à la maison familiale. Son épouse s’absente un instant et Ryôta ne sait comment engager la conversation avec ce fils avec lequel il n’a aucun lien du sang. Il lui demande : « L’école, ça va ? » Un peu plus tard, après le déjeuner qui a réuni toute la famille, resté seul dans la salle de séjour avec Ryôta, son père, Kyôhei, ne pouvant plus supporter l’atmosphère pesante, lance brutalement la conversation sur le travail de son fi ls.
C’est un couple qui porte depuis de très longues années le fardeau d’un décalage irrémédiable. Alors qu’il devait succéder au père dans la profession familiale de médecin de quartier, le fi ls aîné est mort dans un accident quinze ans auparavant. On peut penser que le décalage s’est installé entre eux deux à partir de ce jour. Pour le père dont l’échelle de valeurs repose uniquement sur le travail, le fait de n’avoir pu sauver son fils est un poids insoutenable. Pour la mère, c’est un sentiment qui ne sait comment s’exprimer et reste enfoui au fond de son coeur en une sorte de sédimentation. Paradoxalement c’est ce décalage qui les soutient. Comme ils sont décalés l’un vis-à-vis de l’autre, ils ne peuvent pas se heurter et un certain équilibre s’est établi entre eux. Mais je pense que ce n’est pas limité à ce vieux couple. C’est valable pour toutes les familles. Alors qu’ils n’échangent pratiquement aucune parole, il suffit que l’un ait le dos tourné pour que l’autre dise du mal de lui.
J’ai écrit le scénario en ayant en tête une idée très claire du plan de la maison, en particulier de la disposition de la cuisine par rapport à la salle de séjour ou encore de l’emplacement de la salle de consultations. C’est ainsi que le père n’a aucun lieu à lui dans la maison et qu’il est obligé de se réfugier dans la salle de consultations qui ne sert plus à rien puisqu’il a pris sa retraite. Mais
la maison est ainsi faite qu’il est obligé de passer devant la cuisine pour aller se promener, ce qui l’accable de pensées sombres chaque matin. C’est avec ce regard un peu cruel que j’ai envisagé la répartition des pièces.
Il y a dans les maisons japonaises anciennes une qualité d’ombre très particulière. Avez-vous été spécialement exigeant quant à l’harmonie des couleurs et de la lumière ?
C’est une histoire qui se passe un jour d’été dans ma mémoire. Je voulais absolument que l’image soit très belle. Le vert des plantes à l’extérieur, le rose du lilas d’Inde du jardin, le vert des haricots dans la cuisine sombre, le jaune du maïs... Je voulais que ces couleurs soient éclatantes. En même temps, l’action se passe principalement à l’intérieur de la maison dans cette atmosphère très particulière des maisons anciennes. Je voulais, par exemple, restituer au plus juste cette apparence humide de la cuisine ou de la salle de bains...
Pour rendre au mieux le passage du temps dans la maison, l’éclairagiste OSHITA Eiji a beaucoup travaillé à étudier le déplacement du soleil, l’incidence des rayons selon les lieux et les heures, etc...
Je n’ai pas eu conscience de vouloir le charger de quoi que ce soit. Cette nuit-là, quand il s’adresse à son père mort, ce n’est rien d’autre que son histoire à lui. Personne ne saurait en dire plus. Cependant, à la fin de cette histoire qui se déroule seulement sur 24 heures, s’il n’y a qu’une seule personne qui positive un peu plus qu’au début, ce serait lui, je pense.
Ryôta finira peut-être par oublier cette journée. Mais j’ai l’impression qu’Atsushi se souviendra d’une manière ou d’une autre de la conversation qu’il a eue dans la salle de consultations avec ce grandpère qui n’est pas le sien ou encore de la silhouette de sa « nouvelle » grand-mère poursuivant un papillon à la nuit tombée... Plus tard, il acceptera peut-être son « second » père et nouera avec lui une relation nouvelle. C’est avec ces perspectives en tête que j’ai écrit STILL WALKING.
Le lendemain matin, Kyôhei part avec Ryôta et Atsushi se promener au bord de la mer. S’il n’y avait eu que le père et le fi ls, ils n’y seraient sûrement pas allés. Ils ont été entraînés par la présence de ce jeune garçon. Ils ont marché avec lui, ont franchi le pont pour piétons au-dessus de la route et sont allés jusqu’à la plage dont on peut imaginer que c’est le lieu où le fi ls aîné a perdu la vie. Pour ralentir le pas et l’ajuster à la démarche hésitante de son père, le fi ls fait semblant de téléphoner et, tout en regardant la mer, il lui parle pour la première fois du base-ball. La veille, il était allé sur la tombe de son frère avec sa mère.
Bien sûr, ce n’est pas assez pour qu’on puisse dire que Ryôta a « grandi ». Il n’en a peut-être pas la possibilité. Mais pour Ryôta, c’est déjà un changement considérable. Alors oui, à mon sens ce très léger changement peut être ressenti comme une lueur d’espoir.
Comme je l’ai dit précédemment, STILL WALKING provient de l’expérience très personnelle de la mort de ma mère. Ses mots m’ont inspiré la plupart des propos tenus par la mère dans le film.
Bien sûr le fossé des émotions cachées dans la vie ordinaire de toute famille ou les attentes des parents auxquelles le fils n’arrive pas à répondre, peuvent faire penser au Maître Ozu, mais ce n’était pas mon intention première. Je me suis plus appuyé sur la mémoire de mes parents, de ma soeur et de moi-même plutôt que sur le fi lm d’un autre metteur en scène. S’il faut parler d’influence, je citerais plus volontiers les films de Naruse Mikio auxquels j’ai pensé dans des termes très techniques de comment unifier les décors extérieurs avec l’intérieur de la maison.
ABE Hiroshi (Ryôta)
Après une carrière comme mannequin, ABE débute une brillante carrière d’acteur au théâtre et au cinéma dans les années 90. Il a joué dans THE ATAMI MURDER MYSTERIES de Tsuka Kohei. En 2006, on le retrouve dans ASIANTUM BLUE et THE EMPEROR’S SWORD.
En 2007, il décroche les rôles principaux de THE MASOCHIST LIFE et MORYO NO HAKO.
YOU débute en 1998 dans la troupe FAIR CHILD. Toujours à la pointe de la mode, elle reste
une référence au Japon dans le circuit des talk shows pour son franc-parler singulier. Depuis son premier rôle au cinéma dans NOBODY KNOWS où elle incarnait cette mère malchanceuse, elle a su imposer sa nature d’actrice unique dans de nombreux films.
KIKI est une actrice légendaire qui a commencé en 1964 dans la série télévisée THE SEVEN GRANDCHILDREN. Elle assied une popularité inébranlable grâce à un grand nombre de téléfilms des années 70. Depuis, elle n’a jamais cessé d’imposer sa nature d’actrice dans divers domaines. Elle a vu le couronnement de sa carrière l’année dernière grâce à son rôle principal dans TOKYO TOWER.
HARADA est apparu dans plus de 100 fi lms depuis ses débuts en 1968. Il a notamment prêté son charisme au héros révolutionnaire SAKAMOTO Ryoma dans THE ASSASSINATION OF RYOMA (1974) et a brûlé l’écran dans ZIGEUNERWEISEN (1980). Plus récemment on l’a vu dans 9 SOULS (2003) ou THE FACE OF JIZO.
YAMAZAKI Mitaka Directeur de la Photographie
YAMAZAKI a établi la réputation de l’un des chefs opérateur documentaire les plus recherchés, en collaborant à des centaines de programmes documentaires et de fi lms. Il a commencé à travailler avec KORE-EDA sur AFTER LIFE et a poursuivit sa collaboration sur DISTANCE, NOBODY KNOWS et HANA.
Scénariste, monteur et metteur en scène KORE-EDA Hirokazu
Producteurs exécutifs KAWASHIRO Kazumi
SHIGENOBU Yutaka
HISAMATSU Takeo
LEE Bong-ou
Développement YASUDA Masahiro
Producteurs KATO Yoshihiro
TAGUCHI Hijiri
Directeur de la photo YAMAZAKI Yutaka
Décors ISOMI Toshihiro
MITSUMATSU Keiko
Lumière OSHITA Eiji
Son TSURUMAKI Yutakaa
OHTAKE Shuji
Costumes KUROSAWA Kazuko
1er assistant réalisateur KANESHIGE Atsushi
Scripte IIZUKA Miho
Directeur de production SANBE Keiichi
Assistants réalisateur ICHIHARA Nao
ENDO Kaoru
Maquillage SAKAI Mutsuki
Musique GONTITI
Photographe de plateau SHINTSUBO Kenshu
Produit par ENGINE FILM, INC.
BANDAI VISUAL CO., LTD.
TV MAN UNION, INC.
EISEI GEKIJO CO., LTD
CINE QUA NON
Une production ENGINE NETWORK
Avec le soutien de l’AFCAE
Japon – 2008 – 35mm – 1h55
1.85 – Dolby SR – Couleur
samedi 14 mars 2009
Narita, porte d'entrée internationale sur Tokyo et le Japon
L'aéroport est situé entre la mer et les champs et la première vision qu'on a du Japon à partir du train, c'est celle des rizières.
Et d'une rivière au charme bucolique. Au loin on aperçoit les montagnes qui ne sont jamais loin au Japon.
Arrivé à Narita, c'est l'été, il fait très chaud et humide. On s'arrête pour manger un plat de nouilles froides pour se donner des forces.
Et très vite, on se dirige vers le grand temple de Narita, objet touristique de notre visite.
On peut acheter un petit porte-bonheur à la dame. Ces petites amulettes, rectangle de tissu coloré, s'appellent des o-mamori (traduction littérale : honorable charme protecteur...heu je crois).
On peut aussi acheter dans la machine des omikuji, à la grande loterie nationale du sacré ! Les omikuji sont des petits bouts de papier qui vous prédisent l'avenir. Gardez-les si ils sont positifs, laissez-les dans l'enceinte du temple si ils sont de mauvaise augure.
Je ne sais plus ce que représente ces plaques gravées. Si quelqu'un le sait, please laissez un commentaire.
Voici, pour finir, une pagode qui a tout l'air d'un stupa indien...
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
dimanche 8 mars 2009
Fruits et Fresh Fruits de Shoichi Aoki
Les photos ci-dessous sont issues de la version "cartes postales" de ce livre édité par Phaidon.
2001, déjà 8 ans, on prend un coup de vieux ! Ce qui m'étonne, c'est le côté flashy, mignon et très coloré des costumes de nos jeunes victimes de la mode. La faune de jeunes gens d'Harajuku d'aujourd'hui avec ses costumes gothiques noirs rehaussés de dentelle pâlichonne devraient s'inspirer de ses aînés.
Voici les références des deux livres à ne pas manquer :
Fruits chez Phaidon Press Ltd (30 juin 2001) code EAN 978-0714840833
Fresh Fruits chez Phaidon Press Ltd (16 juin 2005) code EAN 978-0714845104
vendredi 6 mars 2009
Les années douces ( Sensei no kaban ) de KAWAKAMI Hiromi versus Charivari ( Kire gire ) de MACHIDA Ko
Le livre de MACHIDA Ko, qui ne fait pas qu'écrire mais qui s'illustre aussi dans le rock'n roll tendance punk, se lit avec un plaisir égal mais provoque des sensations bien différentes. Il gratte, il chatouille, il fait rire, il surprend, il agace, il perturbe. Le style de l'auteur est vif, imagé, libre. On ne fait plus la part du fantasme et de la réalité. C'est mordant, acerbe, sans compromis comme le looser magnifique, anti-héros de cette histoire à dormir debout.
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