jeudi 22 octobre 2009

Les sens du ZEN à Paris

Du 5 au 12 novembre, dans 6 lieux différents, découvrez le bouddhisme Zen à travers l'école Rinzai et les moines du temple Daitokuji de Kyôto, grâce à une série de conférences, de concerts, de cérémonies du thé et de projections de film.Les lieux
Musée Guimet, Panthéon bouddhique / 19, avenue d’Iéna, Paris 16e
Musée du Quai Branly / 37, quai Branly, Paris 7e
Maison de la Culture du Japon à Paris / 101bis, quai Branly, Paris 15e
Maison du Japon, Cité Universitaire / 19, Boulevard Jourdan, Paris 14e
Église Saint-Eustache / 2, impasse Saint-Eustache, Paris 1er
Les films 13 / 15, avenue Hoche, Paris 8e

Le programme sur www.lessensduzen.com

La galerie LMD présente MOTOI YAMAMOTO et ses labyrinthes

LMD galerie est heureuse de présenter pour la première fois en France le travail de Motoi Yamamoto, du 14 novembre au 23 décembre 2009. Pour cette exposition, l’artiste réalisera au sol une installation de sel, de la série Labyrinth, ainsi que des “peintures de sel” sur aluminium et des dessins sur bois.
Motoi Yamamoto utilise le sel comme matériau unique pour élaborer ses installations, sculptures et peintures depuis quinze ans. Traditionnellement, le sel est utilisé dans les rites funéraires japonais dans une symbolique de purification et de mémoire. Mais le sel est également un signe de richesse, et un élément essentiel à la vie. La démarche de Motoi Yamamoto, amorcée après une expérience personnelle de perte et de deuil, a une signification commémorative, tout en étant une tentative de retrouver et faire revivre l’être perdu : « La pensée que je ne pourrais pas voir une personne à nouveau, même si je le souhaitais, m’a conduit à souhaiter voir quelque chose qui ne pouvait être écrit ou photographié, quelque chose au cœur même de la vie, des cellules et de la mémoire »1.
Les labyrinthes de Yamamoto sont comme autant de voyages au cœur de ses souvenirs. Élaborées d’après seulement quelques croquis de préparation, leurs formes dépendent des émotions et de la condition physique de l’artiste qui « dessine » littéralement avec le sel placé dans une sorte de douille, à genou pendant de longues heures. Ils prennent parfois des détours inattendus et sont également affectés par l’humidité, les irrégularités du sol et le site. Silencieusement, mais avec une grande force, le spectateur est invité à suivre leurs méandres et retrouver la mémoire de sa propre existence.

LMD galerie
44 rue Barbet de Jouy
75007 Paris

Né en 1966 à Onomichi, Motoi Yamamoto vit et travaille à Kanazawa au Japon. Après avoir gagné le prix Philip Morris en 2002 et participé à l’exposition The First Steps, Emerging Artist from Japan en 2003 au P.S 1 de New York, son travail a attiré l’attention et a été largement exposé, en particulier au Japon et en Allemagne, dans des galeries mais aussi de nombreuses institutions. Il exécutera notamment une grande installation Labyrinth au Musée d’art Contemporain de Tokyo au
printemps 2010.

1 Traduction d’un extrait de Yumi Yamaguchi, The Power of Japanese Art, p.146, Editions Ascii, 2008


(texte extrait du communiqué de presse de LMD galerie)

jeudi 24 septembre 2009

A la découverte de Kawazu

Vous vous rappelez peut-être de Shimoda que nous vous avons présenté dans un ancien poste. Kawazu se situe à quelques encablures de Shimoda, tout au bout de la péninsule d'Izu qui ferme la baie de Tokyo :

Agrandir le plan

Voici une série de photos prises en septembre 2009 à Kawazu. En quelques heures en train à partir de Tokyo, vous êtes en pleine campagne.

Et tout commence par un onsen - auberge traditionnelle :


Une rizière au vert charmant :


Kawazu, au hasard :


Un onsen, source thermale, pour bains de pied :


Imaihama, la plage :


Un distributeur...d'oeufs !!


Un arbre de 1000 ans :




Un arbre de 2000 ans ?


Cascade :


Et re-cascade :


vendredi 18 septembre 2009

Voyage express à Kyôto, c'est sur France info

Le challenge : faire découvrir la ville de Kyôto en 5 min top chrono.
C'est une belle expérience et c'est sur France info. A écouter sur : ce lien
Vue de Kyôto depuis l'escalier qui mène au Kiyomizu dera
Merci mille fois à Ingrid Pohu et à toute l'équipe de France info.

mardi 25 août 2009

Quelques clichés japonais au hasard du Nord au Sud

Le Japon regorge de bonnes surprises. Voici un petit voyage éclair du Nord au Sud pour vous faire découvrir des endroits plus ou moins connus que nous aimons tous !

Dewa Sanzan, les 3 montagnes de Dewa, petite région de la préfecture septentrionale de Yamagata, offre quelques paysages enchanteurs de temples perdus dans la forêt. Comme cette magnifique pagode :


Ou ce temple qui ouvre sur un bel escalier de pierres :


Un peu plus bas, au large de Niigata, sur la côte Est du Japon, se trouve l'île de Sado, une île au passé trouble connue pour ses mines d'or, ses tambours kodo, sa nature sauvage et ses côtes découpées.


Petit passage par la capitale qui est presque au centre du Japon, avec un cliché pris du côté d'Asakusa :


On descend vers le Sud avec une vue de l'ancienne route du Tokaido qui joignait Kyoto à Tokyo. Cette photo a été prise sur une portion encore pavée près de Shizuoka. On devine une plantation de thé sur la gauche :


Toujours près de Shizuoka à Shimada très exactement, une photo du pont Horaibashi, le plus long pont en bois du monde ! Il enjambe la rivière Oigawa qui le recouvre lors des grandes crues.


Une descente plein Sud, tout au bout de Honshu - l'île principale, au large d'Hiroshima, un petit bijou posé sur l'eau : l'île de Miyajima. Comme à Nara, on y trouve des biches en liberté...


...et surtout son célèbre temple qui a les pieds dans la mer :


On traverse la mer pour rejoindre l'île méridionale de Kyushu. Et sa plus grande ville : Fukuoka.


Plus au Sud, l'adorable petite ville de Nagasaki et son pont Meganebashi, le pont aux lunettes : le reflet de ses deux arches dans la rivière fait en effet penser à de petites lunettes rondes !


Encore plus au Sud, près de Kagoshima, le petit village de Chiran. Ses maisons de samouraïs entourés de petits jardins à la chinoise, ses plantations de thé, son musée des kamikaze (et oui !!) en font un lieu de visite vraiment inoubliable.


Et pour finir, perdu dans l'océan Pacifique, une plage de rêve de Naha, la plus grande île d'Okinawa au mois de septembre, pas un chat...hormis un petit doraemon de plastique.


Creative Commons License
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.

mercredi 19 août 2009

Ils ont lu ou parcouru Tokyo_itinéraires et ils nous en parlent

Merci pour tous vos encouragements...et aussi pour vos critiques plus négatives, ça fait avancer !



Kochipan : "[Ce guide], c'est avant tout une ambiance car lorsque vous ouvrez ce livre vous plongez immédiatement dans les ambiances tokyoïtes."

Au-japon.fr : "C’est l’ouvrage idéal pour puiser des idées de visites selon des thématiques qui sortent un peu de l’ordinaire, un peu à l’écart des parcours touristiques."

Voyage Forum : "Ce qui est sympa, c'est aussi de découvrir le Japon par soi-même. Cela fait quatre ou cinq fois que j'y vais sans plus emporter aucun guide ; ils ne me manquent pas !"

Les auteurs du guide Tokyo_itinéraires partagent votre point de vue. Il n'y a pas de guide idéal. Surtout sur une ville-monde comme Tokyô, une ville aussi gigantesque et qui se renouvelle en permanence.
Nous concevons un guide comme un bel objet, habile à susciter le désir de découvertes. C'est en tout cas l'ambition que nous avons poursuivie pendant les 4 ans de travail nécessaire à la création du guide.

Bonne lecture - et surtout bons voyages !

dimanche 16 août 2009

Relier les îles de Honshu et Kyushu

L'île principale de l'archipel japonais, Honshu, est très proche de la plus grande des îles méridionales du même archipel : Kyushu.


D'un côté comme de l'autre, la côte est assez belle...bien que très construite.


Sur Honshu, c'est la ville de Shimonoseki qui est tout au bout. Sur Kyushu, c'est celle de Kitakyushu.


On a un peu l'impression de contempler des ports du bout du monde...


Entre les deux villes, pour traverser, on a dressé un pont : le pont Kanmon, ou pont du "poste de contrôle" ou de "la barrière de péage" ou plutôt "barrière d'octroi" pour prendre un terme plus proche de l'époque...Le nom de ce pont montre bien que l'on arrive dans un autre monde quand on le franchit. Sur la carte vous pouvez voir les kanji (idéogrammes) et leur prononciation en alphabet romain ainsi que la retranscription en coréen. Et oui, la Corée du Sud est à quelques heures de bateau seulement.


Il n'est pas mal ce pont Kanmon...


...avec un coucher de soleil pas trop vif !


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Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.

lundi 10 août 2009

Cinéma : Tokyo à l'écran

A la fin de son numéro spéciale N°581 consacré à la folie au cinéma, la revue Positif propose quelques pages fort intéressantes autour de la présence de Tokyo au cinéma.


Cet article intitulé "Tokyo tangible : concrète solitude _La mégapole dans le cinéma japonais contemporain" est dû à Benjamin Thomas.
On peut y lire une analyse passionnante d'un de mes films japonais préférés : Kairo de KUROSAWA Kiyoshi.
L'auteur de l'article nous rappelle que la ville japonaise est conçue comme un tissu de relations entre les personnes qui y habitent. La notion de beauté en urbanisme n'a pas vraiment de sens dans cette conception de l'organisation de l'espace, toute fonctionnelle. C'est peut-être pour cela que les auteurs de roman japonais contemporains décrivent rarement les villes. Ce qui n'est pas le cas du cinéma...

C'est ma note de lecture. L'article mieux écrit et plus complet est à découvrir dans Positif.

mardi 4 août 2009

Comment trouver le guide TOKYO_itinéraires

Le guide TOKYO_itinéraires est disponible dans toutes les bonnes librairies en rayon ou sur demande au libraire.
Titre : TOKYO_itinéraires
ISBN : 9782952151726
Si vous préférez acheter sur Internet, vous pouvez le trouver chez AMAZON, ou à la FNAC, ou encore chez DECITRE, ou chez SAURAMPS...etc, etc...

Sur ce blog vous trouverez plein de compléments d'infos et des photos inédites.

Bonne lecture !

dimanche 26 juillet 2009

Femmes balayées par le vent ou dans la tourmente

Le pavillon japonais de la Biennale d'art contemporain de Venise, qui a ouvert ses portes en juin et qui les refermera en octobre, a eu l'excellente idée sous l'impulsion de Daniel Birnbaum, le commissaire de la Biennale, et sur proposition de MINAMISHIMA Hiroshi, responsable du pavillon en question, d'inviter l'artiste YANAGI Miwa avec sa série des Windswept women - the old girls' troupe.

Affiche du pavillon japonais de Venise

Une traduction littérale du titre de cette série de photo pourrait être : Femmes balayés par le vent - la troupe des vieilles filles ; mais malgré la force des vents qui les frappent faisant tournoyé leurs longues chevelures, les femmes représentées ont les pieds bien ancrés dans le sol, elles se tiennent solidement à la terre ferme et dégagent une énergie et une vitalité qui n'a rien de la passivité du fétu de paille emporté par le vent. Je propose donc la traduction : Femmes dans la tourmente.

Affiche de l'exposition Po-po Nyangnyang à Osaka

Au même moment l'artiste expose aussi cette série à Osaka.

Miwa Yanagi - Windswept Women 1, 2009 - 300x400cm (with frame) - Framed photography

Les vents mauvais qui agressent ces 5 femmes peuvent symboliser les préjugés, le temps qui passe, les inégalités sociales qui frappent les femmes dans toutes les sociétés...tout ce qui fatigue, enlaidit, fait vieillir prématurément...


Miwa Yanagi - Windswept Women 2, 2009 - 300x400cm (with frame) - Framed photography

...et d'ailleurs, on voit le résultat physiquement sur nos 5 héroïnes ! Elles sont parfois salement amochées.


Miwa Yanagi - Windswept Women 3, 2009 - 300x400cm (with frame) - Framed photography

Mais ce qui frappe au-delà de ces déformations physiques et de la laideur des corps, c'est la force, la vitalité et l'énergie qui s'en dégagent.


Miwa Yanagi - Windswept Women 4, 2009 - 300x400cm (with frame) - Framed photography

Et c'est bien là toute la réussite de l'artiste. Cette impression de force est renforcé par le format 3 mètres sur 4 des photos présentées dans de gros cadres noirs.

Miwa Yanagi - Windswept Women 5, 2009 - 300x400cm (with frame) - Framed photography

L'artiste a eu l'idée de transformer le bâtiment de la biennale en une sorte de tente (cf. la première image, affiche de l'expo) en tendant des grands tissus noirs au-dessus du bâtiment historique du jardin vénitien. L'ensemble est très beau et très cohérent, il relève carrément le niveau de cet événement que j'ai trouvé assez moyen dans l'ensemble.

Alors vive les femmes ! Et vive Miwa Yanagi pour son super boulot !

Plus d'infos sur le site de l'artiste : www.yanagimiwa.net/e/index.html
Merci à la Japan Foundation : www.jpf.go.jp/e/index.html

samedi 11 juillet 2009

1Q84 MURAKAMI Haruki

Ichi-Kyu-Hachi-Yon : 1984
MURAKAMI Haruki et sa maison d'édition japonaise Shinchosha semblent avoir frappé très fort avec ce nouveau roman en deux tomes et plus de 1000 pages dont le titre rend hommage au célèbre livre de George Orwell.


Les Japonais se l'arrachent en librairie. Et je vous avouerai que je les envie ! J'attends déjà avec impatience la sortie en anglais (si c'est plus rapide) ou en français pour me jeter dessus à mon tour.


Mon livre préféré de MURAKAMI s'intitule "Les chroniques de l'oiseau à ressort" dans lequel l'auteur mêle brillamment les scènes de la vie contemporaine, le fantastique et l'histoire. Et ce 1Q84 fait de même...

Vivement sa traduction !!

mardi 30 juin 2009

La photographie japonaise contemporaine et...les portraits

Après l'abstraction paysagère, le déguisement, la ville, l'eau, l'histoire et le quotidien, voici une nouvelle proposition pour découvrir la photographie japonaise : les portraits et les couples, et les portraits de couple !

Nagano Yoichi, Untitled, from the series of Sima-Jima, 2004 © Courtesy Foil Gallery, Tokyo

Ma photo préférée : ce petit couple de lycéens (collégiens ?) en bordure de plage et contreplongée. Un paysage très japonais mais une scène rare car on ne se livre pas facilement à de telle démonstration "publique" d'affection.

Shinoyama Kishin, Untitled Dancer, 1970 © Kishin Shinyama Courtesy Michael Hoppen Gallery GP Gallery Tokyo

Changement de décors, vers l'abstraction d'un pas de danse dans les années 70.

Ueda Yoshihiko, Untitled (portrait of Ushio Amagatsu), 1992 © Yoshihiko Ueda courtesy Michael Hoppen Gallery GP Gallery, Tokyo

Retour au Japon, serait-ce un artiste de danse buto ?

Tsukada Mamoru, Identical Twins, 2003 © Courtesy of Tomio Koyama gallery

Premier couple non conventionnel : un couple de jumeaux !

Hibi Yuichi, From the Series Imprint, 1992-1993 Courtesy of Fifty One Fine Art Photography

On dirait du Doisneau, non ?

Kaoru Izima, #484 Kimura Yoshino wears Calvin Klein , 2007 Lambda-Print, Diasecbr 180 x 150 cm © Courtesy Kudlek van der Grinten Galerie, Cologne

Là, on dirait du Kenzo, et bien non, c'est du Calvin Klein !


On a connu Mike Jagger plus en beauté.

Kimura Ihei , Country Students, Akita, 1953 © Kimura Naoko, Courtesy Zeit Foto Salon, Tokyo

Inakamono : les péquenots ! Ou les étudiants campagnards.

Tomatsu Shomei, Blood & Rose 2, Tokyo, 1969 © Shomei Tomatsu, Courtesy Michael Hoppen

Et un dernier couple un peu grunge, un peu gothique...pour finir sur une note sympathique.