lundi 13 juin 2011

Kyôto itinéraires : Oyamazaki, promenade dans l'art et dans l'histoire

Au sud-ouest de Kyôto, au confluent de deux majestueuses rivières et au pied d'une colline, témoin de hauts faits historiques, se trouve la petite bourgade d'Oyamazaki.


Pour commencer, rien de tel qu'un petit plan pour visualiser la balade. Je vous propose en effet d'aller tout en haut du plan jusqu'au sommet de la colline qui culmine à 270 m (une marche raisonnable d'environ 1h, 1h30).


Voici le point de départ, comme souvent au Japon, il s'agit de la gare JR, adossée à une supérette "Daily Yamazaki".


En face de la gare, un modeste temple à l'entrée discrète abrite un trésor...Une maison de thé construite par le grand maître en personne : Sen no Rikyû. Pour avoir la chance de voir ce frêle bijou de terre et de bois, il faut prendre rendez-vous avec les moines. C'est un trésor bien protégé.


Moi, j'aime bien marcher. C'est le meilleur moyen de faire connaissance avec un endroit (avec une personne aussi, mais c'est un autre sujet). Commencez l'ascension de la petite colline, très vite vous arrivez à un premier palier.


On peut voir la plaine du Kansai au sud de Kyôto. Et oui l'espace est rare : il faut trouver de la place pour les routes, les usines, les champs...


Le charme d'une balade en forêt...un petit bois de bambous.


Tout au long de la balade, vous rencontrerez des temples, des sanctuaires et des panneaux qui vous narreront l'histoire du lieu et des batailles importantes qui s'y tinrent.


En redescendant, le clou (doré) du spectacle, c'est la villa Asahi (et oui, comme la bière !).


Ancienne demeure du fondateur de cet immense groupe agro-alimentaire, ici tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté...(enfin pas sûr pour la volupté). Le corps de bâtiment principal abrite une collection d'art "folk".


Une aile conçue par le grand architecte Tadao Ando présente, elle, la partie "occidentale" des la collection : des œuvres des peintres français de la fin du 19e siècle (Cézanne, Monet et compagnie).

Toutes ces photos sont originales et viennent compléter les commentaires, adresses et conseils du guide Kyôto itinéraires. Vous pouvez ici découvrir Kyôto :

Creative Commons     License
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.

samedi 11 juin 2011

Kyôto itinéraires : le chemin des philosophes

Au nord-est de la ville, à flanc de colline, court un charmant canal bordé d'un petit chemin de pierre. C'est une des stars d'un voyage à Kyôto, un lieu intemporel, inoubliable et immanquable.
Suivez le canal en bleu le plus à l'est sur ce plan.


On se trouve dans une zone de transition entre la ville et la montagne.


A gauche, vous découvrirez le sanctuaire Kitashirakawa ou le temple Shisendô. Sur la droite, le Ginkaku-ji, le célèbre "temple d'argent" et, bien sûr, le tetsugaku no michi : le chemin des philosophes, sur lequel nous nous promenons aujourd'hui. Petit cours de japonais : michi = le chemin ; no = l'équivalent de notre "de" ; tetsugaku = philosophe. Vous noterez que contrairement au français le complément se place avant le nom. En japonais, les mots importants et notamment les verbes se trouvent en général à la fin.


Au printemps, se sont les fleurs de cerisiers qui remportent tous les suffrages.


Aujourd'hui, je ne suis pas sûr que de nombreux philosophes se promènent encore ici, mais des petits couples en kimono, des touristes et des étudiants...oui, certainement.


Et en bordure de chemin des petits cafés...


...le café "Pomme"...



...le café de Sagan...Bravo Françoise ! Les philosophes japonais seraient-ils francophiles ?? :)


...et aussi un joli salon de thé japonais, beaucoup plus traditionnel.

Faites ici vos premiers pas à Kyôto ! Et revenez-y encore et encore.

Toutes ces photos sont originales et viennent compléter les commentaires, adresses et conseils du guide Kyôto itinéraires. Vous pouvez ici découvrir Kyôto :

Creative Commons     License
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.

dimanche 22 mai 2011

Kyôto itinéraires : au nord de la grande gare de Kyôto

Au nord de la grande gare de Kyôto se trouve bien sûr la fameuse Tour de Kyôto mais surtout le quartier de deux des plus grands temples de la ville : Higashi et Nishi Honganji.
Ce quartier traditionnel et tranquille est délimité par la rivière Kamo sur sa droite, la gare au sud et l'avenue Gojo dori au nord.


Une porte monumentale ouvre sur la rue Shomen.


Dans ces ruelles se trouvent de nombreuses petites auberges.


Ainsi que des magasins proposant des articles pour le culte bouddhiste.


Des bâtiments anciens subsistent encore (plus pour longtemps dans le cas de celui-ci...).

Les temples Nishi et Higahsi Hongaji comptent parmi les plus grandes structures en bois du monde. Ils sont en réfection depuis plus de 10 ans. Les travaux touchent à leur fin. On pourra bientôt les admirer dans toute leur splendeur.


L'atmosphère est au recueillement à l'intérieur.



En se rapprochant de la rivière (vers l'est donc), vous croiserez le jardin Shôseien ou Kikoku-tei.


On est dans le centre-ville mais le jardin à un côté sauvage et il n'est pas aussi bien entretenu que certains jardins plus célèbres.


Mais il est tout de même agréable de s'y promener, surtout au printemps.



Pont d'un seul arche courbe, maison de thé...tous les ingrédients d'un beau jardin.

Toutes ces photos sont originales et viennent compléter les commentaires, adresses et conseils du guide Kyôto itinéraires. Vous pouvez ici découvrir Kyôto :

Creative Commons     License
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.

Enka, la nostalgie du village natal au Japon

C'est un très bel article de Philippe Pons paru dans l'édition du 21.05.11 du Monde :

"Lorsque, à la fin d'un récent récital à Tokyo, le ténor Placido Domingo entonna en japonais pour le final des rappels, Furusato, (le "vieux village") en hommage aux sinistrés du tsunami du 11 mars, ce fut une ovation, et toute la salle reprit en chœur les paroles de cette chanson du début du XXe siècle, connue de tous les petits Japonais, qui évoque le pays de l'enfance...Furusato est l'un des grands thèmes de la chanson populaire japonaise du genre enka...Les enka chantent surtout la douleur de l'absence, de la perte, du manque, le souvenir et la nostalgie, mais aussi l'endurance à vivre avec sa peine..."

Lire la totalité de l'article de Philippe Pons sur le site du Monde

dimanche 8 mai 2011

Kyôto itinéraires : le marché de Nishiki

La dernière fois, nous nous sommes promenés dans les rues commerçantes de Teramachi et Shin-Kyogoku en centre-ville. Coupant perpendiculairement ces deux rues et courant donc en parallèle à l'avenue Shijo, se déploie, également sur une ruelle, le marché de Nishiki, ou Nishiki Ichiba. C'est le plus grand marché de Kyôto, il est couvert et ouvert tous les jours de la semaine, toute l'année.


A l'extrémité ouest, l'entrée se présente comme ça. De l'autre côté, c'est moins monumental et on est déjà dans l'entrelacs de rues commerçantes couvertes.


Le marché s'étire sur environ 400 mètres de long.


On y trouve une centaine d'échoppes. Ici, un marchand de fèves et autres haricots secs.


Une des spécialités locales : les légumes en saumure ou au sel à la mode de Kyôto.



Ici, le jeune homme prépare de petits gâteaux secs.


Des bacs remplis de thé, vert, grillé, avec riz soufflé...


La marchande d'œufs


On peut trouver du vin produit au Japon...


...dans ce beau sakayasan ou "cave à vins et à saké".


Au printemps, on se régale de pousses de bambou.


Le boucher coupe la viande de manière très fine.


On peut grignoter pour pas cher sur le marché.


Fris, panés, à la vapeur ou frais, les snacks sont nombreux et appétissants.


Une des stars de la cuisine japonaise, le daikon, le radis géant. En salade, avec les sashimis, dans les sauce, cuit à la vapeur en accompagnement d'une viande...c'est toujours bon.


Du poisson séché, au premier plan : les copeaux de poisson, katsuoboshi.


Les algues, c'est aussi un grand classique.


Ma douceur printanière préférée : les sakura mochi, petite boule de riz fourrée de haricot rouge et enveloppée d'une feuille de cerisier.

Les légumes en tsukemono...un stand tout en couleurs !


Pour continuer la balade dans les ruelles environnantes, cliquez et rendez-vous à Teramachi !

Toutes ces photos sont originales et viennent compléter les commentaires, adresses et conseils du guide Kyôto itinéraires. Vous pouvez ici découvrir Kyôto :

Creative Commons     License
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.