dimanche 14 décembre 2014

Une liste de chefs japonais en France qui cuisinent français avec l'inspiration et le savoir-faire japonais

Invitation à une sorte de fusion en entre France et Japon

A Paris
Akihiro Horikoshi : La table d'Akihiro
Eiji Doihara : Le Sot-l'y-laisse
Hideki Nishi : Neige d'été
Hidenori Kitaguchi : H Kitchen
Hiroki Hiramatsu : Hiramatsu
Katusaki Okiyama : Abri
Keisuké Yamagishi : Etude
Masa Ikuta : Encore
Michihiro Kigawa : Restaurant Kigawa
Ryuji Tejuma : Pages
Saïto Terumistu : Blue Valentine
Takayuki Honjo : ES
Toshitaka Omiya : Agapé
Yamamoto Masaaki : Vivant Table
Yoshi Morié : L'auberge du 15
Yoshitaka Ikeda : Le clos Y
Yosuke Yamaji : L’Office

En Province
Akira Nishigaki : L'Ourson qui boit - Lyon
Katsumi Ishida : En mets fait ce qu'il te plait - Lyon
Kuniyuki Goto : l'Axel - Fontainebleau
Masafumi Hamano : Au 14 Février - Saint-Amour Bellevue
Masashi Ijichi : La Cachette - Valence
Takao Takano : Le Bec et Taka - Lyon
Tomohiro Uido : Le Village - Marly-le-Roi
Tsuyoshi Arai : Au 14 Février - Lyon
Yu Sugimoto : L'Espérance - Saint-Père

vendredi 21 mars 2014

Diffusion de la Chronique japonaise qui claque N°5

La Chronique japonaise qui claque N°5 est arrivée !
Elle sera diffusée sur La Gifle Radio mercredi 26 mars à 9h, 15h, 20h et 02h ; samedi 29 mars à 17h et, enfin, dimanche 30 mars à 14h.


Au programme

Pour les musiques
Ayumi Hamasaki Rainbow
Noriko Kato La maman des poissons
Joe Hisaishi L'été de Kikujiro
Ryuichi Sakamoto Furyo/Merry Christmas Mr Lawrence

Réalisateurs cités
Pour l'animé (films d'animation japonaise)
Mamoru Hosoda (La traversée du temps ; Les enfants loups)
Satoshi Kon (Paprika ; Tokyo godfathers)
Yasuhiro Yoshiura (Patema et le monde inversé)
Katsuhiro Otomo (Akira ; Steamboy)
Hayao Miyazaki (Le vent se lève ; Totoro)
Isao Takahata (Kié la petite peste ; Le tombeau des lucioles ; Pompoko)

Pour le cinéma
Takeshi Kitano (Hanabi)
Hirokazu Kore-Eda (Nobody knows ; Tel père tel fils)
Kiyoshi Kurosawa (Jellyfish ; Tokyo Sonata ; Real)
Koji Wakamatsu (United red army ; Le soldat dieu)
Takashi Miike (Gozu ; Big bang juvenile A)

Creative Commons     License
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.

mardi 18 mars 2014

Rues de Kyôto

Voici une série de photos prises dans le centre de Kyôto, là où les rues sont rectilignes et étroites.
Pas de thématique dans cette série, juste des images.


On y croise de belles boutiques, des couleurs vives et contrastées, une pâtisserie française, un lion juché sur l'arête du toit...








Toutes ces photos sont originales et viennent compléter les commentaires, adresses et conseils du guide Kyôto itinéraires. Vous pouvez ici découvrir Kyôto :

Creative Commons     License
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.

mardi 4 mars 2014

C'est demain mercredi 5 mars 2014 puis samedi 8 et dimanche 9 !

Demain, mercredi, découvrez en direct la 4e "Chronique japonaise qui claque" sur la Gifle radio. Les diffusions seront à :
9,15,20h et...2h du matin (pour les noctambules et les Japonais !). Vous n'étiez pas libre mercredi, pas de problème : rediffusions samedi à 17h et dimanche à 14h
Écoutez en ligne La Gifle Radio !
http://lagifle.playtheradio.com/
ou
https://www.facebook.com/radiolagifle

 "Nous rentrons vite à la maison pour écouter la Gifle ! Hi Hi Hi :)"

dimanche 19 janvier 2014

Les ruelles en pente de Sannenzaka et Ninenzaka

Dans le quartier d'Higashiyama, sur les hauteurs de Gion, deux ruelles pavées vous mènent vers le célèbre temple Kiyomizu.
Bordées de magasins en tout genre, elles ont gardé un charme certain, certainement pas "authentique" car le tourisme est à haute densité dans le coin mais un charme de bric à brac vaguement historique.
Voici quelques clichés pour vous en donner un aperçu.


Un moine mendiant ? Ou un figurant payé par l'office de tourisme ? Je ne sais pas. Mais si quelqu'un à la réponse, j'aimerais bien qu'il ou elle la partage avec nous :)


Le Yatsuhashi est la friandise typique de Kyôto. Il en existe deux types : celui cuit et craquant en fines lamelles comme on le voit ci-dessus en train de cuire. Il est tout simple et développe un délicieux goût de cannelle en bouche.


Et le Yatsuhashi mou, passé à la vapeur, au coeur fourré de pâte de haricots rouge - c'est mon préféré ! Je ne manque jamais de m'en goinfrer si je vais à Kyôto.
Aujourd'hui la version molle s'est enrichie de multiples variantes : au chocolat, à la fleur de cerisier, au thé macha...En gravissant les ruelles vous aurez l'embarras du choix.


Emballés, les gâteaux peuvent se présenter comme cela.


Bon, là, c'est juste n'importe quoi. Les deux soeurs jumelles qui geignent sur une boîte à thé géante.


Un jardin, le Seiryu-en qui abrite un salon de thé et une boutique. Oui chaque mètre carré est dédié au business touristique. Mais c'est joli !
On aperçoit trois jeunes filles en kimono qui sortent de la boutique.


Nous sommes au sommet de Ninenzaka.


Où se trouve une des plus échoppes les plus simples et les plus raffinées.


A l'intérieur, un vieux monsieur ayant dépassé depuis longtemps l'âge de la retraite passe toute sa journée à créer des petites cartes. De quoi envoyer un souvenir comme une modeste oeuvre d'art (ou d'artisanat).

Toutes ces photos sont originales et viennent compléter les commentaires, adresses et conseils du guide Kyôto itinéraires. Vous pouvez ici découvrir Kyôto :

Creative Commons     License
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.

jeudi 16 janvier 2014

Chronique radio sur le Japon : les idées reçues - première partie

Découvrez ma première chronique radio sur le Japon qui sera diffusée le mercredi 22 janvier à 9h,15h et 20h, le samedi 25 à 17h et le dimanche 26 à 14h sur La Gifle radio. 
Vous pouvez écouter La Gifle radio sur Radionomy.
Je serai vraiment heureux d'avoir vos commentaires, remarques et critiques sur cette chronique. C'est une première. Imaginez-moi seul parlant à mon ordinateur. J'ai besoin de vous pour faire mieux !

Dans cette première chronique, j'aborde deux grands clichés sur le Japon et j'essaie de les démonter...ou plus modestement de les relativiser.
Cliché N°1 : la culture japonaise est si lointaine, tellement opposée à la nôtre qu'on n'y comprendrait rien. Les Japonais sont des êtres vraiment bizarres et imperméables à nos belles âmes latines...Bon, j'y vais un peu fort là et, comme vous l'avez deviné, je défends un point de vue contraire.
Cliché N°2 : le Japon, c'est cher ! Oui, oui, oui, le Japon, c'est cher...mais vraiment tant que ça ?
Pour en savoir plus : écoutez la Gifle :)

jeudi 23 mai 2013

Ohara, une balade à la montagne

Au nord-est de Kyôto se trouve une vallée traversée par une rivière aux allures de torrent de montagne.



A une heure à peine du centre de Kyôto en bus, on est vraiment en pleine nature. Voilà ce que ça donne : une vision verte et bucolique.


Des deux côtés de la vallée, se trouvent de jolis temples, comme le Jakko-in d'où vient ce Bouddha d'ivoire. L'original a brûlé, il y a quelques années.

Ajouter une légende
Sur la montagne d'en face, la principale attraction est le Sanzen-in.


Le jardin est charmant...


Les murs d'enceinte, les portes, les escaliers de pierre sont charmants...


C'est une belle visite.


En sortant du temple, on peut manger végétarien : du tofu délicieux et des herbes de montagnes. Savoureux et diététique !




C'est incroyable comme ces statues de Jizô qu'on rencontre un peu partout au Japon sont à la fois toujours les mêmes et toujours différentes. Elles dégagent en tout cas une sérénité et une douceur qui font du bien.


C'est ici que j'ai dormi bercé par le murmure du vent dans les arbres.


C'est la cascade "sans bruit". Pour en savoir plus sur la légende lié aux moines du temple situé à proximité...c'est dans Kyôto itinéraires :)


Toutes ces photos sont originales et viennent compléter les commentaires, adresses et conseils du guide Kyôto itinéraires. Vous pouvez ici découvrir Kyôto :

Creative Commons     License
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.


lundi 20 mai 2013

Kyôto d'aujourd'hui, petites images contemporaines


Kyôto ne souffre pas du syndrome de Venise : celui de la ville musée figée dans son passé. C'est une grande cité qui bouge avec son temps. En voici quelques images.


Et qui dit "bouge" dit "grandes avenues", dit "voitures", dit "voies aériennes". Le ciel de Kyôto n'est pas défiguré par les autoroutes urbaines (rassurez-vous !) mais la voiture est bien là.


Le confort simple, sobre et moderne d'une petite piaule dans une auberge toute neuve.


Au printemps, c'est à la télé qu'on admire les plus beaux cerisiers :)


La fée électricité est bien présente, elle a tissé sa toile dans toute la ville.


Un jeune homme vous prépare à manger dans le centre-ville.


Après dîner, c'est l'heure de...jouer.


Ou de faire un peu de shopping.



Toutes ces photos sont originales et viennent compléter les commentaires, adresses et conseils du guide Kyôto itinéraires. Vous pouvez ici découvrir Kyôto :

Creative Commons     License
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.

vendredi 24 août 2012

A la fin août : la septième nuit du septième mois, TANABATA

77 : le 7e jour du 7e mois du calendrier lunaire a lieu une fête importante en Chine et au Japon. Les histoires diffèrent quelque peu mais cela revient a une sorte de "Saint Valentin" asiatique.
En Chine, elle est connue et célébrée sous le nom de Festival de Qixi ou "Fête des pies". La légende raconte qu'en des temps immémoriaux, un jeune bouvier, Niúláng, tomba amoureux d'une belle et jeune fée, Zhīnǚ. Amour contrarié et rendu compliqué par une déesse...Mais une fois par an, les pies forment un pont qui permet aux amoureux de se retrouver, le 7e jour du 7e mois, bien sûr !
Au Japon, c'est le jour de Tanabata. Les Japonais érigent des bambous ornés de guirlandes de papier. Ici, ce sont deux étoiles, Orihime (étoile de Véga) et Hikoboshi (étoile d’Altaïr) qui sont également amoureuses mais séparées par la voie lactée...

mercredi 11 juillet 2012

Dazai Osamu, portrait d'écrivain en artiste maudit

Je connaissais vaguement de nom Dazai Osamu, auteur japonais mort à 39 ans - trois ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Je l'ai donc découvert avec bonheur le week-end dernier en lisant le recueil de nouvelles Cent vues du mont Fuji, paru aux éditions Picquier poche.
C'est un auteur important au Japon et on comprend pourquoi en lisant ses textes à la fois incisifs, désabusés, empreints d'une certaine poésie mélancolique du quotidien. Ils sont largement autobiographiques mais possèdent une résonance universelle, l'auteur n'est pas d'hier, il nous parle comme au creux de l'oreille. Je ne résiste pas au plaisir de vous livrer ici des citations prises un peu au hasard, qui pourront paraître surprenantes hors contexte mais qui vous donneront peut-être envie d'en lire plus.

"Le spectacle du Fuji, tel qu'on peut le voir de la fenêtre d'un appartement tokyoïte, n'a rien de réjouissant. En hiver, on voit très bien le Fuji. Ce petit triangle tout blanc, là-bas, à l'horizon : c'est lui ! Ce n'est pas grand-chose : une sorte de gateau de Noël ! Il penche dangereusement du côté gauche : on dirait un navire de guerre qui aurait été touché, et dont la poupe commencerait à s'enfoncer dans la mer." J'aime beaucoup ce passage car il prend à rebours le cliché sur la beauté du mont Fuji et les "vues" de Dazai ne sont pas tout à fait les mêmes que celles du grand peintre Hiroshige.

"J'aurais bien voulu la saluer et lui dire : "Excusez-moi, je ne vous avais pas reconnue ; mais c'est que vos seins me sont plus familiers que votre visage." Je la voyais tout habillée, mais je connaissais chaque détail de son merveilleux corps ; à cette pensée, je me sentis rempli de joie." Ici, l'auteur est ému par une jeune fille croisée aux bains et qu'il retrouve par hasard dans la boutique d'un coiffeur.



"Le soir, je m'étais enfermé dans ma chambre et, en cachette, j'avais déplié la carte. Du rouge, du vert, du jaune : quel beau tableau c'était ! Retenant mon souffle, je ne pouvais que l'observer avec passion. La Sumida. Asakusa. Ushigome. Akasaka. Rien ne manquait ! A tout moment, si j'en avais envie, je pouvais me transporter dans n'importe lequel de ces endroits. C'était magique !" Je partage son enthousiasme. Il avait honte de s'avouer provincial en achetant une carte de Tokyo, mais voilà toute honte bue : une fois la carte ouverte, le grand voyage commence.

"Mais bientôt, j'eus besoin de ce médicament non pour soulager mon corps, mais pour surmonter ma honte et vaincre mon impatience. Je n'avais pas la force de faire face à la misère de mon âme." L'auteur s'est suicidé. Il a vécu toute sa vie comme une malédiction le fait d'être né dans une "grande famille" du nord de Honshu. Il a beaucoup bu, s'est drogué. Toute proportion gardée et toute comparaison n'étant pas raison, il me fait penser à notre Françoise Sagan ou à Bukowski...Mais encore une fois, il s'en distingue aussi pas mal.

"Saison des pluies à Totsuka. Crépuscule sur Hongô. Fête à Kanda. Première neige sur Kashiwagi. Feux d'artifice à Hatchôbori. Pleine lune à Shiba. Cosmos à Itabashi, dans le jardin de l'hôpital psychiatrique. Brume matinale à Ogikubo. Coucher de soleil sur Musashino. Les souvenirs sont autant de sombres fleurs qu'emporte une danse allègre et qui se dérobent à toute classification. Je songeai qu'il n'était guère sensé de vouloir, à toute force, les enfermer dans huit tableaux." Là, on trouve des accents proustiens. J'adore la litanie des souvenirs.

"Ma lutte. Pour la définir d'un mot, ce fut toujours la lutte contre l'ordre ancien. La lutte contre les attitudes affectées et conventionnelles. La lutte contre le mensonge des apparences. La lutte contre la petitesse et contre les petits esprits." Je terminerai par cette citation. Où l'on comprend aisément qu'il ne s'est pas fait que des amis...

Osez Osamu ! Lisez-le !

mardi 3 juillet 2012

Un petit nouveau dans la sélection des restaurants japonais de Paris

Bienvenue à Sanukiya ! En revanche, évitez la cuisine pseudo branchée Japon, trop chère et mauvaise des deux restaurants Nanashi (un dans le Marais, et l'autre dans le 9e).


Afficher Une sélection de restaurant japonais à Paris sur une carte plus grande

Le calendrier 2012 des festivals de l'été de l'est de Honshu au Japon

Bonjour à tous, voici grâce à la compagnie nationale de chemin de fer JR East, un calendrier très utile pour prévoir vos visites en fonction des dates des festivals. C'est vrai qu'ils font partie de la "richesse" du Japon en été et permettent de découvrir des aspects traditionnels de l'archipel. Ce calendrier se concentre sur la partie est de l'île principale de Honshu.

Voici le lien CLIQUEZ ICI.

Et bonnes visites !