mardi 19 décembre 2017

Bangkok itinéraires un guide de voyage pour découvrir la capitale de la ...

Bangkok itinéraires, un guide de voyage avec des centaines d'idées pour découvrir la capitale de la Thaïlande

Après avoir écrit six livres sur le Japon, j'ai voulu faire un pas de côté et je me suis lancé à la découverte de la grande ville cosmopolite de Bangkok. La culture thaïe est bien différente de celle du Japon mais il y a des liens forts entre les deux pays. D'ailleurs de nombreux Japonais vivent et travaillent à Bangkok.
Voici le résultat de mes pérégrinations : le guide Bangkok itinéraires !
Bangkok est une ville monde parfois difficile à appréhender : je vous en donne les clés à travers des itinéraires thématiques et géographiques.


Ville royale aux palais resplendissants, ville bouddhiste parée des plus beaux temples et de monastères étincelants, ville sur les eaux traversée de canaux avec leurs maisons amphibies, ville commerçante toujours en éveil, ville ouverte à toutes les influences, ville tentaculaire, cauchemar urbain, chaos inextricable, mégalopole en perpétuelle croissance, séduisante, agaçante, organique, grouillante de vie, bruyante, polluée, nauséabonde, irrespirable, Bangkok, c’est la ville du « trop », excessive en tout.

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Surdéveloppée dans un pays qui l’est moins, embouteillée et corrompue, ville rêvée et fantasmée, vibrante de jour comme de nuit, capitale du Pays du Sourire, « Cité des Anges », grand hub de l’Asie du Sud-Est, « Venise orientale »… Bangkok, c’est tout cela et plus encore. Même son nom officiel fait exploser toutes les normes. Rares sont ceux qui peuvent s’en souvenir et l’énoncer d’une traite tellement il est long. Heureusement des chanteurs eurent l’idée de le mettre en musique, il y a une vingtaine d’années, offrant à chacun un moyen mnémotechnique.

L’évocation du nom international de la ville « Bangkok » provoque, lui, le désir de voyager. Comme toutes les grandes villes ouvertes sur le monde, elle invite à la découverte et permet au visiteur aventureux de se perdre et de se réinventer. Chaud et épicé : en Thaïlande, les températures comme la nourriture font chaud au corps. Bangkok est synonyme, tour à tour, de douceur, de beauté, d’exotisme, tout comme de luxure, de corruption ou de népotisme. Ville globale, produit d’une histoire riche, la cité est le centre dynamique d’un pays, la Thaïlande, qui peut s’enorgueillir à juste titre de ne jamais avoir été colonisé. D’où ce nom : Thaïlande, « Pays des hommes libres », préféré à l’ancien Siam.

Ville « fusion », enfin, nourrie d’influences venues d’abord des peuples tai, môn, khmer, lao, birman. Elle s’enrichit de cultures et de traditions empruntées aux deux grands voisins que sont l’Inde et la Chine. Lieu de flux et d’échanges commerciaux, son histoire est marquée par la présence de visiteurs partis de Perse, des îles d’Asie du Sud-Est, d’Europe, ou, plus récemment, du Japon et d’Amérique. On peut voir Bangkok comme un agrégat de communautés. S’y expriment de nombreux traits culturels comme la hiérarchie sociale, le clientélisme, la valeur accordée à la réciprocité, le pragmatisme, la tradition chinoise dans les affaires et le sens de la famille… Toutes ces spécificités se retrouvent interconnectées au monde extérieur par l’afflux de migrants, de touristes, de marchandises ou de capitaux étrangers.

Il y a seulement trois générations, Bangkok était encore uneville de canaux, sur pilotis, une cité lacustre. À la défaveur de son développement colossal et du réchauffement climatique, ce sera peut-être bientôt, comme Venise, une ville sous la mer. La montée des eaux menace. Alors n’attendons pas pour la visiter ! Ce n’est pas une ville qui s’offre placidement à vous. Il faut la conquérir, accepter son désordre et la cacophonie ambiante, ne pas porter de jugement trop hâtif sur ses trottoirs, ne pas se laisser enfermer dans ses hôtels et ses grands magasins climatisés, mais partager un peu de la vie authentique de ses rues et ruelles.
Voici un livre qui, je l’espère, pourra vous aider à percer son mystère.



Sommaire

Introduction

THAÏLANDE faits et chiffres
BANGKOK faits et chiffres
BANGKOK 250 ans
BANGKOK coutume
BANGKOK toute une vie de fêtes
BANGKOK tropicale

BANGKOK orientation
BANGKOK circulation
BANGKOK sur les rails
BANGKOK bus
BANGKOK à vélo
BANGKOK absolument

BANGKOK facettes
BANGKOK architecture contemporaine
BANGKOK art contemporain
BANGKOK culture traditionnelle
BANGKOK en majesté
BANGKOK Bouddha
BANGKOK brahmane
BANGKOK savoirs
BANGKOK tissée de soie
BANGKOK trésor
BANGKOK gourmande
BANGKOK street food
BANGKOK Que d’eau ! Que d’eau !
BANGKOK le jardin d’Éden
BANGKOK l’arche de Noé
BANGKOK conscience du corps
BANGKOK surnaturelle
BANGKOK tatoo
BANGKOK boxe
BANGKOK fiction
BANGKOK la nuit
BANGKOK le paradis du shopping
BANGKOK communautés

BANGKOK découpée
Ko Rattanakosin
Banglamphu
Dusit
Chinatown
Bangrak
Siam
Sukhumvit
Thonburi

BANGKOK escapades
Ko Kret
Ayutthaya
Lopburi
Kanchanaburi
Samut Songhkran
Hua Hin
Baie de Bangkok orientale

BANGKOK de A à Z
BANGKOK à Paris
Les mots pour le dire
Parlez-vous thaiglish ?
Index



Remerciements et crédits photo

Creative Commons     License
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.

dimanche 15 novembre 2015

Que d'eau, que d'eau

A découvrir lors d'un voyage au Japon :

  • à Kyoto : sanctuaires Jonan-gu, Nashinoki, Kifune
  • la petite ville de Gujo Hachiman
  • le glacier Asami Reizo de Saitama
  • la rivière Niyodo de Kochi


mercredi 30 septembre 2015

lundi 13 juillet 2015

mardi 12 mai 2015

Le goût du Japon


La cuisine japonaise ne semble connue en France que par les sushis et yakitoris proposés dans les restaurants bon marché… Pourtant, les Japonais pratiquent une cuisine raffinée, dédiée à la saveur des produits frais, fruit d’une culture millénaire, sans refuser l’apport de la modernité. Avec 101 saveurs du Japon (Dunod, 2015),  François-Xavier Robert, passionné par le pays, sa culture, nous transmet l’essentiel pour découvrir le Japon, à travers des produits authentiques, abordables et à goûter ici en France, comme une invitation au voyage…

- Comment avez-vous choisi ces 101 saveurs du Japon ?

D’abord, j’ai fait travailler ma mémoire et cherché à évoquer mes souvenirs les plus marquants. Je souhaitais mettre en avant des produits qui me paraissaient évidents, qui semblaient s’imposer soit parce qu’ils sont d’une manière ou d’une autre « représentatifs » de l’art culinaire japonais, soit parce qu’ils s’inscrivent fortement dans la culture nippone, dans son histoire ou ses traditions.
Ensuite, j’ai cherché à équilibrer les produits à manger et ceux à boire et à proposer quelques ustensiles qui témoignent de cet art culinaire.
Enfin, j’ai mis beaucoup de soin à ne garder que les produits les plus faciles à se procurer en France : j’ai par exemple exclu des produits frais comme les poissons, et j’ai voulu équilibrer les produits de marque (bières, confiseries emblématiques…) et les produits « bruts », non transformés par l’industrie agroalimentaire (légumes…).



- Qu’est-ce qui caractérise la cuisine japonaise ?

Le message que je veux faire passer, c’est que la cuisine japonaise est incroyablement riche et variée. Je veux que l’on oublie les sushis et les brochettes de viande pour considérer des produits bien plus intéressants. Le sushi est japonais, comme la pizza est italienne : c’est l’arbre qui cache la forêt !
La cuisine traditionnelle japonaise, le washoku, a été reconnue comme faisant partie du patrimoine immatériel mondial par l’Unesco en raison de l’attention toute particulière portée aux  produits frais, aux produits de saison. On connaît l’intérêt des Japonais pour la floraison des cerisiers au printemps par exemple, et bien cette passion pour les changements de la nature se retrouve dans les assiettes.
Je retiendrai aussi bien volontiers la saveur dite umami, le bon goût, le savoureux comme étant un élément marquant de cette cuisine : le bouillon dashi agit en effet comme un révélateur du goût des produits de base. On transforme au minimum, on révèle la quintessence du produit en le préparant sans trop le cuire et en le présentant de manière élégante.
Dernière caractéristique importante : c’est une culture du riz et du soja, sous toutes leurs formes. Gruau, farine, pâte pour le premier…Tofu, condiment, fèves pour le second…
Mais en ayant dit cela, je passe sous silence tous les métissages réalisés grâce aux cuisines asiatiques (chinoise, coréenne…), ainsi qu’avec celles plus lointaines (portugaise, anglaise, française…). On sait que les Japonais sont doués pour importer, s’approprier et « raffiner » des techniques. C’est valable aussi en cuisine !


- Que traduisent du Japon ces 101 saveurs ?

Elles traduisent une passion partagée avec le peuple français : l’amour de la bonne chère. Mais j’ai parfois utilisé un produit pour donner des éclairages sur la mentalité ou les traditions japonaises. Par exemple, c’est la culture du riz, qui nécessitait un travail méticuleux et difficile mobilisant toute les communautés paysannes, qui expliquerait la faveur japonaise accordée au groupe plutôt qu’à l’individu. Il ne faut jamais schématiser sur ces terrains-là de la vie en société et des traditions, mais ces 101 produits à boire et à manger peuvent apporter des éclairages originaux sur la culture de tout un peuple.
À travers l’histoire des marques apparaît aussi parfois l’histoire du pays. Par exemple, les premiers producteurs de bières japonaises sont des enfants de l’ère Meiji, l’époque d’ouverture du Japon aux techniques occidentales à la fin du 19e siècle.
Enfin, ces produits traduisent aussi l’inventivité et le goût pour la nouveauté des Japonais par les nombreuses déclinaisons, que ce soit en termes de packaging ou de saveurs, de certains grands classiques des rayons alimentaires.



- Pour les amateurs, est-il facile de se procurer en France les produits présentés ?

Environ 10 à 20 % de ces produits sont des légumes ou des fruits qui sont produits en France ou très faciles à s’y procurer (kakis, radis géants, edamame, algues, champignons…). Environ 30 à 40 % sont des produits manufacturés ayant des équivalents français et j’ai privilégié les marques bio (par exemple pour le tofu, le lait de soja, les nouilles de sarrasin, le surimi…). Parmi les produits de marques 100% japonaises, il y en a qui sont largement distribués dans nos super- ou hypermarchés (la sauce de soja Kikkoman, les produits laitiers Yakult, la bière Asahi…). Enfin les produits plus rares sont disponibles soit dans les épiceries spécialisées (japonaises et parfois chinoises ou coréennes) et sur de nombreux sites internet livrant sur tout le territoire national. J’ai fait attention à l’accessibilité de ces 101 saveurs et j’ai choisi des produits abordables et non réservés à une élite. 


Creative Commons     License
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.