Si vous aimez le Japon d'aujourd'hui, passez un peu de temps sur ce blog et laissez-moi vos commentaires. De Tokyo à Kyoto, de l'île de Honshu à celle d'Okinawa, des cerisiers en fleurs aux gratte-ciel de Shinjuku...bienvenue au Pays du Soleil Levant. Yokoso !
vendredi 8 janvier 2010
jeudi 17 décembre 2009
France : voyage en territoires nippons
Vous voulez dénicher un manga, un CD, un DVD en VO et d’occasion :
Book off, le spécialiste japonais de l’occase est à Paris, 11 rue Monsigny. Tél. : 01 42 60 00 66. Infos sur : www.bookoff.co.jp/en/index.html
Vous préférez la littérature japonaise, les magazines et les livres neufs :
Junkudo est votre adresse : rue des Pyramides, Paris 2e. Tél. : 01 42 60 89 12
Ventes en ligne sur www.junku.fr
Comment traduire manga kissa en français ? Manga café !
Installez-vous confortablement et lisez vos BD préférées : www.mangacafe.fr
Vous rêvez de vous habiller en gothique dans le plus pur style de Shibuya :
Boutique Harajuku – Paris. Rejoignez leur 1700 amis sur www.myspace.com/harajukuboutique
Vous en avez marre du menu sushi-brochette et de son alternative brochette-sushi :
Goûtez à la vraie cuisine japonaise grâce au très sérieux Comité d’évaluation de la cuisine japonaise né d’une initiative du JETRO – le Ministère du commerce extérieur japonais - qui privilégie l’authenticité. Liste des restaurants sur www.cecj.fr
Vous voulez découvrir le cinéma japonais :
Pour les films anciens, les rétrospectives de la MCJP, Maison de la Culture Japonaise à Paris, ou de la Cinémathèque française. Infos sur respectivement : www.mcjp.asso.fr et www.cinematheque.fr
Pour les nouveautés et les inédits, le festival Kinotayo et le Festival du film asiatique de Deauville. Infos sur : www.kinotayo.fr et http://deauvilleasia.congres-deauville.com/
Vous voulez plongez dans le Japon érotique et interlope, et découvrir le meilleur du cinéma d’avant-garde :
Des imports, des raretés et des trouvailles sur DVD ou sur papier : HORS-CIRCUITS Vidéoclub – Librairie, 4 rue de Nemours 75011 Paris. Tél : 01 48 06 32 43
Infos sur www.horscircuits.com
Vous avez une envie irrépressible de saké, de sauce soja ou de miso :
Vite une épicerie fine : le Workshop Issé où vous apprendrez à différencier le saké du shochu… www.bizan.fr/workshop/index_fr.html
Vous collectionnez les produits dérivés des mangas :
Pourquoi ne pas essayez la boutique ou les liens de Viz Media (joint venture de plusieurs sociétés d’éditions japonaises présent en Europe et aux Etats-Unis) : http://store.viz.com/
Vous ne mangez du chocolat que s’il est « kawaii », mignon dans le texte :
Une proposition étonnante pour les gourmands : www.chocomiss.com
Vous croyez tout savoir sur Hello Kitty :
Mais êtes-vous déjà allé chez www.victoriacouture.com/mode-femme/magasin-hello-kitty-paris.htm et connaissez-vous le site de ses admirateurs français www.hellokitty.fr ?
Vous êtes plutôt du genre collectionneur d’art :
Pour l’art ancien, des antiquaires spécialisés avec un annuaire sur www.artdujapon.net
Pour les artistes contemporains comme MURAKAMI Takashi, Galerie Emmanuel Perrotin www.galerieperrotin.com ou comme AIDA Makoto, Galerie Mizuma http://mizuma-art.co.jp/
Vous aimeriez bien collectionner mais vous n’en avez pas les moyens :
Découvrez les trésors japonais du passé au Musée Guimet, au Musée Cernuschi ou à la www.guimet.fr et http://amis-musee-cernuschi.org/
Tournez vous vers des créateurs vivants à L'Espace des arts Mitsukoshi-Etoile derrière le Rond point des champs Elysées www.mitsukoshi.co.jp/store/3010/france/
Vous n’êtes pas vraiment amateur d’art mais plutôt de shopping :
Voici une boutique spécialisée en ligne : www.lejaponais.fr
Une jolie boutique à Paris : Kazé, le vent – rue François Miron Paris 4e.
Vous aimez les jardins japonais ?
Musée Albert Kahn à Boulogne Billancourt, 14 rue du Port. Tél. : 01 55 19 28 00
Pour vous le Japonais, c’est dans le texte ou pas du tout :
L’institut japonais, pour des cours en petits groupes www.institutjaponais.com
Ou si vous parlez déjà bien l’anglais les podcasts bilingues de JapanesePod101.com, téléchargeables gratuitement sur itunes ou sur abonnement avec un accès à des cours téléchargeables sur pdf.
Pour améliorer votre pratique de la langue, essayez donc de rencontrer des Japonais(es) :
Trouvez des correspondants avec le Réseau d'Email Français-Japonais, REFJ. Sur http://rose.ruru.ne.jp/multiplication/m-net-f.html
Si pour vous Japon rime avec art martial :
Tous les clubs et les dôjôs de France sur www.artmartial.net
Vous voulez apprendre à cuisiner japonais, à calligraphier, à faire de magnifiques cocottes en papier comme un expert en origami… :
Les ateliers, les activités et les bons plans de l’association Jipango sur www.jipango.com
Pour rester informer au quotidien :
Rendez-vous sur www.aujourdhuilejapon.com
Vous voulez vous investir dans une association pour créer des liens avec la merveilleuse monarchie constitutionnelle extrême-orientale – NDLR = le Japon :
Voici la liste de toutes les assoces de France :www.fr.emb-japan.go.jp/jp_fr/asso/asso.html
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
samedi 12 décembre 2009
Ici et maintenant - l'espace et le temps, dans la pensée de Katô Shûichi
Voilà ce que j'en ai retenu (en résumé car la rencontre a duré entre 4 et 5 heures). Pardon d'avance pour mes erreurs ou mes imprécisions, si vous en remarquez, n'hésitez pas à me les signaler.
Katô Shûichi, philosophe, journaliste, grand voyageur, humaniste, encyclopédiste (il a collaboré à l'encyclopédie Heibonsha) s'affirmait comme "spécialiste de la non spécialisation". Érudit, grand connaisseur des lettres chinoises, il a lutté toute sa vie contre la pensée nationaliste ou narcissique et développé des modes d'analyse et de réflexion "inter-culturels". C'est donc une figure des "Lumières" du XXe siècle. Il a travaillé sur l'hybridité de la culture japonaise, sur la littérature...et sur les notions de temps et d'espace au Japon, caractérisées par un certain présentéisme ou présentisme.
Ce présentéisme, cet "ici et maintenant" existe aussi dans la culture occidentale contemporaine vouée à l'instantanéité comme le rappelait Augustin Berque. Mais en France par exemple, ce n'est pas seulement "ici et maintenant" ; c'est plutôt "Moi ici et maintenant". La notion de sujet et d'individu est importante, on dit souvent "moi, je" - pour bien insister ! Au Japon cette notion de sujet est plus difficile à appréhender, plus diffuse. Elle s'apparente à un "ambiant", un contexte.
Par exemple dans l'haïku suivant :
Être sous
le tintinnabulement
de la clochette à vent
On devine que c'est le locuteur qui vit l'action mais ce qui compte ce n'est pas l'individu, c'est la sensation, l'ici et maintenant...
Le "moi" est comme dissout dans la scène, dévalorisé dans l'ici et maintenant. Ce qui est valorisé, c'est le tissu relationnel dans lequel la scène s'inscrit et qui permet de la comprendre.
Augustin Berque illustre cette notion de tissu relationnel en rappelant la structure du mot ningen ou "être humain" en japonais. Ningen est composé de deux kanji : le premier nin (prononciation chinoise), c'est hito = la personne ; le deuxième gen, c'est aida = entre. Nin/gen = hito/aida = le tissu relationnel = l'"entre-lien" humain.
Ce "aida" est très important au Japon. Par exemple, aidagara signifie "un ensemble de relations humaines", ou autrement dit : le corps social. Aida = gen = ma, le concept de "ma", popularisé dans les années 70 en France grâce à une exposition organisée par le grand architecte Isozaki Arata, est fondamental en ce qu'il traduit précisément cet intervalle plein de relations qui donnent sens entre le sujet et l'objet. Il forme un tissu si intense que la distinction entre sujet et objet est abolie.
Il permet aussi l'ellipse, l'imprécision...c'est le contexte, le fait de "baigner" dans l'ici et maintenant qui apporte le complément de sens et qui permet de comprendre, par exemple, le "haru wa akebono" de Sei Shonagon dans Makura no sôshi - les Notes de chevet. "Au printemps, l'aurore"...
Ishida Hidetaka de l'Université de Tôkyô nous a rappelé, quant à lui, la définition de Kant de ce que c'est qu'une "Lumière". Être une "Lumière" c'est sortir de l'état de minorité, où l'on se maintient par sa propre faute. La minorité est l'incapacité de se servir de son entendement sans être dirigé par un autre. Elle est due à notre propre faute quand elle résulte non pas d'un manque d'entendement, mais d'un manque de résolution et de courage pour s'en servir sans être dirigé par un autre. Sapere aude ! Ose savoir ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Voilà la devise des Lumières. Monsieur Katô s'est très tôt engagé pour la paix - étudiants pendant la guerre, il y a perdu de nombreux amis et a compris qu'il n'avait dû sa survie qu'au hasard. Il a lutté contre la guerre en Irak, ou encore pour le maintient dans la constitution japonaise de l'article 9 qui affirme le "pacifisme" du Japon...Cet engagement et sa vision universaliste, comparatiste en font donc bien un grand humaniste.
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
vendredi 27 novembre 2009
jeudi 22 octobre 2009
Les sens du ZEN à Paris
Musée Guimet, Panthéon bouddhique / 19, avenue d’Iéna, Paris 16e
Musée du Quai Branly / 37, quai Branly, Paris 7e
Maison de la Culture du Japon à Paris / 101bis, quai Branly, Paris 15e
Maison du Japon, Cité Universitaire / 19, Boulevard Jourdan, Paris 14e
Église Saint-Eustache / 2, impasse Saint-Eustache, Paris 1er
Les films 13 / 15, avenue Hoche, Paris 8e
Le programme sur www.lessensduzen.com
La galerie LMD présente MOTOI YAMAMOTO et ses labyrinthes
Motoi Yamamoto utilise le sel comme matériau unique pour élaborer ses installations, sculptures et peintures depuis quinze ans. Traditionnellement, le sel est utilisé dans les rites funéraires japonais dans une symbolique de purification et de mémoire. Mais le sel est également un signe de richesse, et un élément essentiel à la vie. La démarche de Motoi Yamamoto, amorcée après une expérience personnelle de perte et de deuil, a une signification commémorative, tout en étant une tentative de retrouver et faire revivre l’être perdu : « La pensée que je ne pourrais pas voir une personne à nouveau, même si je le souhaitais, m’a conduit à souhaiter voir quelque chose qui ne pouvait être écrit ou photographié, quelque chose au cœur même de la vie, des cellules et de la mémoire »1.
Les labyrinthes de Yamamoto sont comme autant de voyages au cœur de ses souvenirs. Élaborées d’après seulement quelques croquis de préparation, leurs formes dépendent des émotions et de la condition physique de l’artiste qui « dessine » littéralement avec le sel placé dans une sorte de douille, à genou pendant de longues heures. Ils prennent parfois des détours inattendus et sont également affectés par l’humidité, les irrégularités du sol et le site. Silencieusement, mais avec une grande force, le spectateur est invité à suivre leurs méandres et retrouver la mémoire de sa propre existence.
LMD galerie
44 rue Barbet de Jouy
75007 Paris
Né en 1966 à Onomichi, Motoi Yamamoto vit et travaille à Kanazawa au Japon. Après avoir gagné le prix Philip Morris en 2002 et participé à l’exposition The First Steps, Emerging Artist from Japan en 2003 au P.S 1 de New York, son travail a attiré l’attention et a été largement exposé, en particulier au Japon et en Allemagne, dans des galeries mais aussi de nombreuses institutions. Il exécutera notamment une grande installation Labyrinth au Musée d’art Contemporain de Tokyo au
printemps 2010.
1 Traduction d’un extrait de Yumi Yamaguchi, The Power of Japanese Art, p.146, Editions Ascii, 2008
(texte extrait du communiqué de presse de LMD galerie)
jeudi 24 septembre 2009
A la découverte de Kawazu
Agrandir le plan
Voici une série de photos prises en septembre 2009 à Kawazu. En quelques heures en train à partir de Tokyo, vous êtes en pleine campagne.
Et tout commence par un onsen - auberge traditionnelle :
Une rizière au vert charmant :
Kawazu, au hasard :
vendredi 18 septembre 2009
Voyage express à Kyôto, c'est sur France info
C'est une belle expérience et c'est sur France info. A écouter sur : ce lien
samedi 5 septembre 2009
Un origami de taille
mardi 25 août 2009
Quelques clichés japonais au hasard du Nord au Sud
Dewa Sanzan, les 3 montagnes de Dewa, petite région de la préfecture septentrionale de Yamagata, offre quelques paysages enchanteurs de temples perdus dans la forêt. Comme cette magnifique pagode :
Ou ce temple qui ouvre sur un bel escalier de pierres :
Un peu plus bas, au large de Niigata, sur la côte Est du Japon, se trouve l'île de Sado, une île au passé trouble connue pour ses mines d'or, ses tambours kodo, sa nature sauvage et ses côtes découpées.
Petit passage par la capitale qui est presque au centre du Japon, avec un cliché pris du côté d'Asakusa :
On descend vers le Sud avec une vue de l'ancienne route du Tokaido qui joignait Kyoto à Tokyo. Cette photo a été prise sur une portion encore pavée près de Shizuoka. On devine une plantation de thé sur la gauche :
Toujours près de Shizuoka à Shimada très exactement, une photo du pont Horaibashi, le plus long pont en bois du monde ! Il enjambe la rivière Oigawa qui le recouvre lors des grandes crues.
Une descente plein Sud, tout au bout de Honshu - l'île principale, au large d'Hiroshima, un petit bijou posé sur l'eau : l'île de Miyajima. Comme à Nara, on y trouve des biches en liberté...
...et surtout son célèbre temple qui a les pieds dans la mer :
On traverse la mer pour rejoindre l'île méridionale de Kyushu. Et sa plus grande ville : Fukuoka.
Plus au Sud, l'adorable petite ville de Nagasaki et son pont Meganebashi, le pont aux lunettes : le reflet de ses deux arches dans la rivière fait en effet penser à de petites lunettes rondes !
Encore plus au Sud, près de Kagoshima, le petit village de Chiran. Ses maisons de samouraïs entourés de petits jardins à la chinoise, ses plantations de thé, son musée des kamikaze (et oui !!) en font un lieu de visite vraiment inoubliable.
Et pour finir, perdu dans l'océan Pacifique, une plage de rêve de Naha, la plus grande île d'Okinawa au mois de septembre, pas un chat...hormis un petit doraemon de plastique.
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
mercredi 19 août 2009
Ils ont lu ou parcouru Tokyo_itinéraires et ils nous en parlent
Kochipan : "[Ce guide], c'est avant tout une ambiance car lorsque vous ouvrez ce livre vous plongez immédiatement dans les ambiances tokyoïtes."
Au-japon.fr : "C’est l’ouvrage idéal pour puiser des idées de visites selon des thématiques qui sortent un peu de l’ordinaire, un peu à l’écart des parcours touristiques."
Voyage Forum : "Ce qui est sympa, c'est aussi de découvrir le Japon par soi-même. Cela fait quatre ou cinq fois que j'y vais sans plus emporter aucun guide ; ils ne me manquent pas !"
Les auteurs du guide Tokyo_itinéraires partagent votre point de vue. Il n'y a pas de guide idéal. Surtout sur une ville-monde comme Tokyô, une ville aussi gigantesque et qui se renouvelle en permanence.
Nous concevons un guide comme un bel objet, habile à susciter le désir de découvertes. C'est en tout cas l'ambition que nous avons poursuivie pendant les 4 ans de travail nécessaire à la création du guide.
Bonne lecture - et surtout bons voyages !
dimanche 16 août 2009
Relier les îles de Honshu et Kyushu
D'un côté comme de l'autre, la côte est assez belle...bien que très construite.
Sur Honshu, c'est la ville de Shimonoseki qui est tout au bout. Sur Kyushu, c'est celle de Kitakyushu.
On a un peu l'impression de contempler des ports du bout du monde...
Entre les deux villes, pour traverser, on a dressé un pont : le pont Kanmon, ou pont du "poste de contrôle" ou de "la barrière de péage" ou plutôt "barrière d'octroi" pour prendre un terme plus proche de l'époque...Le nom de ce pont montre bien que l'on arrive dans un autre monde quand on le franchit. Sur la carte vous pouvez voir les kanji (idéogrammes) et leur prononciation en alphabet romain ainsi que la retranscription en coréen. Et oui, la Corée du Sud est à quelques heures de bateau seulement.
Il n'est pas mal ce pont Kanmon...
...avec un coucher de soleil pas trop vif !
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lundi 10 août 2009
Cinéma : Tokyo à l'écran
Cet article intitulé "Tokyo tangible : concrète solitude _La mégapole dans le cinéma japonais contemporain" est dû à Benjamin Thomas.
On peut y lire une analyse passionnante d'un de mes films japonais préférés : Kairo de KUROSAWA Kiyoshi.
L'auteur de l'article nous rappelle que la ville japonaise est conçue comme un tissu de relations entre les personnes qui y habitent. La notion de beauté en urbanisme n'a pas vraiment de sens dans cette conception de l'organisation de l'espace, toute fonctionnelle. C'est peut-être pour cela que les auteurs de roman japonais contemporains décrivent rarement les villes. Ce qui n'est pas le cas du cinéma...
C'est ma note de lecture. L'article mieux écrit et plus complet est à découvrir dans Positif.
mardi 4 août 2009
Comment trouver le guide TOKYO_itinéraires
Titre : TOKYO_itinéraires
ISBN : 9782952151726
Si vous préférez acheter sur Internet, vous pouvez le trouver chez AMAZON, ou à la FNAC, ou encore chez DECITRE, ou chez SAURAMPS...etc, etc...
Sur ce blog vous trouverez plein de compléments d'infos et des photos inédites.
Bonne lecture !
dimanche 26 juillet 2009
Femmes balayées par le vent ou dans la tourmente
Une traduction littérale du titre de cette série de photo pourrait être : Femmes balayés par le vent - la troupe des vieilles filles ; mais malgré la force des vents qui les frappent faisant tournoyé leurs longues chevelures, les femmes représentées ont les pieds bien ancrés dans le sol, elles se tiennent solidement à la terre ferme et dégagent une énergie et une vitalité qui n'a rien de la passivité du fétu de paille emporté par le vent. Je propose donc la traduction : Femmes dans la tourmente.
Au même moment l'artiste expose aussi cette série à Osaka.
Miwa Yanagi - Windswept Women 1, 2009 - 300x400cm (with frame) - Framed photography
Les vents mauvais qui agressent ces 5 femmes peuvent symboliser les préjugés, le temps qui passe, les inégalités sociales qui frappent les femmes dans toutes les sociétés...tout ce qui fatigue, enlaidit, fait vieillir prématurément...
Miwa Yanagi - Windswept Women 2, 2009 - 300x400cm (with frame) - Framed photography
...et d'ailleurs, on voit le résultat physiquement sur nos 5 héroïnes ! Elles sont parfois salement amochées.
Miwa Yanagi - Windswept Women 3, 2009 - 300x400cm (with frame) - Framed photography
Mais ce qui frappe au-delà de ces déformations physiques et de la laideur des corps, c'est la force, la vitalité et l'énergie qui s'en dégagent.
Et c'est bien là toute la réussite de l'artiste. Cette impression de force est renforcé par le format 3 mètres sur 4 des photos présentées dans de gros cadres noirs.
L'artiste a eu l'idée de transformer le bâtiment de la biennale en une sorte de tente (cf. la première image, affiche de l'expo) en tendant des grands tissus noirs au-dessus du bâtiment historique du jardin vénitien. L'ensemble est très beau et très cohérent, il relève carrément le niveau de cet événement que j'ai trouvé assez moyen dans l'ensemble.
Alors vive les femmes ! Et vive Miwa Yanagi pour son super boulot !
Plus d'infos sur le site de l'artiste : www.yanagimiwa.net/e/index.html
Merci à la Japan Foundation : www.jpf.go.jp/e/index.html