dimanche 7 novembre 2021

Les meilleurs restaurants de ramen de Paris

Voici une belle sélection de restaurants pour déguster les délicieuses nouilles japonaises bien salées et bien grasses, idéales pour les mois d'hiver !

CLIQUEZ ICI

Un article du magazine L'Express !






vendredi 15 octobre 2021

Les 150 plus beaux jardins du monde : 12 jardins japonais à l'honneur

 🌏 🌎 🌍   Les 150 plus beaux jardins du monde : 12 jardins japonais à l'honneur

📚  Un livre magnifique à découvrir le 21 octobre en librairie 🌼 






mercredi 22 septembre 2021

L’écrivain Ira ISHIDA et la jeunesse emportée par la tourmente

Connaissez-vous l'écrivain japonais Ira ISHIDA ? 

Mon article pour en savoir plus CLIQUEZ ici.   

Son thème de prédilection : la jeunesse tokyoïte. 

Son dernier roman : les bombardements sur Tokyo.



vendredi 17 septembre 2021

Moriyama + Tomatsu : Tôkyô, une EXPOSITION À NE PAS MANQUER

Vous pouvez découvrir deux grands maîtres de la photographie japonaise à la MEP - Maison Européenne de la Photographie :

"Moriyama + Tomatsu : Tôkyô".

Mon article complet à découvrir moriyama tomatsu.


Daido Moriyama
Untitled, de la série « Pretty Woman », 2017
© Daido Moriyama Photo Foundation. Courtesy of Akio Nagasawa Gallery 




#tokyo #photographie #moriyama #tomatsu #créativité # #art #inspiration #japon #exposition

samedi 4 septembre 2021

Carte blanche au sculpteur japonais TOSHIMASA KIKUCHI

Pour la Rentrée, je suis heureux de partager avec vous mon nouvel article à propos de la carte blanche du sculpteur TOSHIMASA KIKUCHI au Musée national des arts asiatiques - Guimet en partenariat avec la galerie Mingei.

Cette exposition est un ravissement à plus d'un titre et, certainement, pour le fait qu'elle constitue un des meilleurs exemples du dialogue fécond entre l'art et la science.
Ici les modèles mathématiques du vénérable Institut Henri Poincaré rencontrent en effet le non moins vénérable art de la statuaire bouddhique grâce à un sculpteur japonais de grand talent.
Pour en savoir plus, lisez l'article !



#art #science #exhibition #inspiration #talent #Japon #exposition #maths

mardi 17 août 2021

Créer un monde de sens implicite


"J'avais vu tomber une fleur de camélia. 
Il m'était arrivé de voir les pétales rouges joncher le sol comme des gouttes qui éclaboussent, les fleurs choir lourdement, sans perdre leur forme, mais jamais je n'avais vu de près une fleur de camélia dans sa chute. 
Regarde ! ai-je dit à Rei qui marchait à côté de moi. Il a tourné tout de suite les yeux et a ramassé machinalement la fleur qui avait conservé sa forme, intacte. 
Sans rien dire, il l'a serrée avec force dans sa main. Les gros pétales se sont détachés et dispersés au sol. Des doigts qui les emprisonnaient, plusieurs ont continué à s'échapper. Enfin, il n'est plus resté que le cœur de la fleur, tout jaune. Rei l’a broyé dans sa paume."
Hiromi KAWAKAMI, Manazuru
(extrait)

Souvent, je n'arrivais pas à décrire exactement ce que je ressentais à la lecture d'un roman japonais. En fermant un roman écrit par une autrice ou un auteur japonais, je suis en général laissé à une douce rêverie.
Je crois avoir mieux analysé ce sentiment, récemment, en lisant l'introduction du poète Zéno Bianu et de la traductrice Corinne Atlan pour leur anthologie du haïku, parue chez Gallimard. Ils y utilisent l'expression "créer un monde de sens implicite". Et cette expression m'a immédiatement parlé.
C'est bien cela que j'éprouve régulièrement en lisant un auteur du Japon : les émotions, les sentiments, la psychologie des personnages ne sont pas analysés ou décrits de manière directe. On comprend tous ces états intérieurs grâce au contexte. Il y a beaucoup de non-dits mais aussi une approche très sensible et très connectée à la nature, aux détails, à la vie comme elle est. Une forme de délicatesse. Cette écriture de la suggestion est caractéristique de la poésie japonaise, mais on la retrouve aussi dans les textes de fiction en prose.

On dit souvent que les Japonais sont très habiles pour comprendre sans rien dire (ou à mots très couverts) les sentiments d'une personne. Ils peuvent lire sur votre visage vos émotions. Ils sont habitués à "lire l'air" comme le montre l'expression japonaise : kûki wo yomu. Ils "lisent l'air" de la situation et, par conséquent, les expressions faciales des personnes sont une source d'information pour comprendre leurs émotions. Cela explique peut-être en partie cette délicatesse. On n'a pas à appuyer là où cela fait mal ou à souligner une émotion positive, si on l'a déjà "lue" dans l'atmosphère de la rencontre et de la pièce. C'est une forme de politesse.



Dans les cultures où le contrôle des émotions est la norme, comme au Japon, l'accent est mis sur les yeux pour les interpréter. Alors que dans les cultures où les émotions sont ouvertement exprimées, comme aux États-Unis, l'accent est mis sur la bouche. Ces différences culturelles sont, par exemple, illustrées par les émoticônes, ces symboles utilisés pour transmettre une émotion dans un e-mail, un sms et sur les réseaux sociaux en général. Les émoticônes japonaises de bonheur et de tristesse représentent la forme des yeux, tandis que les émoticônes américaines utilisent la bouche. Aux États-Unis, les émoticônes : ) et : - ) désignent un visage heureux, tandis que les émoticônes :( ou : - ( désignent un visage triste. Les Japonais, eux, ont tendance à utiliser le symbole (^_^) pour indiquer un visage heureux, et (;_ ;) pour indiquer un visage triste. Or les yeux se taisent ou parlent d'eux-mêmes, quand la bouche, elle, bavarde !

Yukio MISHIMA s'amuse dans son roman "La musique" de la discrétion et de la simplicité des Japonais, en livrant une vive critique de la psychanalyse dans le style d'une lettre de menaces de l'extrême droite adressée au héros du roman, un psychanalyste japonais...or la psychanalyse est un art de la parole :

"La psychanalyse, c'est la destruction de la culture japonaise traditionnelle. La "frustration" et autres hypothèses tout aussi négatives constituent un véritable sacrilège envers la vie psychique des Japonais simples et bons. Face à la culture japonaise qui, dans sa modestie, s'est toujours refusée à pénétrer trop avant dans le coeur de l'homme, des dogmes malpropres et vulgaires comme ceux qui veulent à tout prix trouver une cause sexuelle à tous les comportements humains, et qui se targuent ainsi de libérer l'homme de ses refoulements, ne sont rien d'autre qu'une philosophie née dans le crâne le plus corrompu, le plus vil de tout l'Occident."

Pour terminer cette réflexion sur le style d'écriture japonais. J'aimerais aussi mettre en avant deux concepts de l'esthétique japonaise, caractérisée par la sincérité, la légèreté, l'objectivité et une tendresse particulière à l'endroit des créatures vivantes (rappelez-vous du chat de Sôseki ou de la grenouille de Bashô).
  1. 幽玄 / yûgen : les sentiments les plus profonds ne doivent pas être exprimés, l'intellect ne peut appréhender la vérité ultime, il s'agit donc de suggérer un état intérieur sans le décrire.
  2. わび・さび / wabi sabi : la beauté doit amener à une prise de conscience qui permet de trouver de la satisfaction dans la pauvreté et la solitude. On peut ressentir des choses profondes et riches dans un environnement calme, admirer un objet rouillé ou patiné par le temps...Wikipédia donne les définitions suivantes pour wabi : solitude, simplicité, mélancolie, nature, tristesse, dissymétrie… et pour sabi : l'altération par le temps, la décrépitude des choses vieillissantes, la patine des objets, le goût pour les choses vieillies, pour la salissure, etc.
Voilà, ce sont des réflexions sur la littérature japonaise qui ne sont pas le fruit d'un long travail de recherche, mais de recoupements entre différentes lectures et d'impressions longtemps ressenties. 
Si vous avez un avis plus docte sur le sujet, je suis à l'écoute des commentaires et des critiques constructives.

Bonnes lectures !




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Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.

mardi 6 juillet 2021

Huit femmes puissantes et une traversée du 20e siècle au Japon

Depuis Ichiyō HIGUCHI (1872-1896), première femme écrivaine de l'époque moderne au Japon, le Pays du Soleil Levant ne manque pas d'autrices contemporaines de grand talent. J'ai beaucoup d'estime et d'intérêt pour Hiromi KAWAKAMI éditée en France par les EDITIONS PHILIPPE PICQUIER, par exemple. Et de nombreuses autres Japonaises sont traduites par différentes maisons d'édition comme : Yoko OGAWA chez Actes Sud, Risa WATAYA, Sayaka MURATA aux Éditions Denoël, Natsuo KIRINO qui cartonne avec ses thrillers parus aux Éditions du Seuil, ou encore, Mieko KAWAKAMI et son roman "Seins et oeufs". Récemment, et par le plus parfait hasard, j'ai lu (l'un à la suite de l'autre) ces romans, tous deux parus dans la collection poche Folio aux Editions Gallimard : > Les dames de Kimoto de Sawako ARIYOSHI, d'abord édité par les Éditions Stock puis au Mercure de France, > La légende des filles rouges de Kazuki SAKURABA chez Piranha. Je les ai lus dans cet ordre...et cela m'a inspiré les réflexions résumées dans l'article suivant à découvrir dans le JOURNAL DU JAPON.
#littérature #livre #édition #librairie #japon #féminisme #lire #lecture #auteurs #écrivaine #talent #article #journalisme #critique

samedi 3 juillet 2021

AKARI : les lampes-sculptures en papier d'Isamu NOGUCHI

🏮 Vous connaissez les lampes en papier japonaises, ces beaux globes légers et aériens qui diffusent une douce lumière tamisée et apportent une présence chaleureuse à n'importe quel espace. 💡 Mais saviez-vous que c'est l'artiste nippo-américain Isamu NOGUCHI, élève de Brancusi, qui a imaginé ces lampes comme de véritables sculptures lumineuses. 🕯️ Je vous raconte l'histoire de cette création d'une icône du design ici dans un article paru dans le Journal du Japon.
#japon

mardi 27 avril 2021

La main qui écrit : rencontre avec l'autrice Ryoko SEKIGUCHI

Voici un entretien avec la poète, essayiste, écrivaine, Ryoko SEKIGUCHI, née à Tôkyô.

Dans ce podcast, l'autrice nous explique qu'elle se considère comme une "main qui écrit", kaki te en japonais.

N'est-ce pas la meilleure définition d'un écrivain ?


jeudi 15 avril 2021

À la recherche de la vérité intérieure : un entretien avec Dominique Palmé traductrice des "Confessions d'un masque" de Yukio MISHIMA

"Longtemps, j’ai soutenu que j’avais tout vu de la scène de ma naissance." 

La première phrase des "Confessions d'un masque" de Yukio MISHIMA place volontairement son "premier roman autobiographique" sous le signe de Proust.

Pour en savoir plus sur le livre de cet auteur de génie, l'interview > https://bit.ly/confessions_mishima_fxrobert


lundi 5 avril 2021

Pourquoi les Japonais aiment-ils autant les cerisiers en fleur ?

 « Nous nous découvrons nous-mêmes dans la joie au sein du vent qui disperse les fleurs »

Tetsurō Watsuji, Fūdo, 2011 chez CNRS EDITIONS.

Pour mieux comprendre le rapport des Japonais à la floraison printanière et aux fêtes o-hanami sous les cerisiers, voici un excellent article proposé par le Philosophie magazine :

La philosophie japonaise des cerisiers en fleur


Lien complet > https://www.philomag.com/articles/la-philosophie-japonaise-des-cerisiers-en-fleur







vendredi 19 mars 2021

Le Musée Kadowaka Musashino et son incroyable bibliothèque - 角川武蔵野ミュージアム

Amoureux des livres, et surtout de la lecture, j'adore les bibliothèques et les librairies.

Quand je voyage, ce sont souvent les points d'intérêt et de visite situés tout en haut de ma liste.

Surtout dans les grandes villes, et encore plus dans les très grandes villes, ce sont des espaces de recueillement, de calme et de découverte qui disent beaucoup de l'hospitalité des lieux et de la culture locale.

Parfois, certaines bibliothèques et plus rarement certaines librairies ont un caractère proprement exceptionnel. Et c'est le cas de la bibliothèque du Musée Kadowaka Musashino - 角川武蔵野ミュージアム en japonais. Le musée se présente comme une impressionnante structure monolithique avec des faces biseautées recouvertes de granite noir. La bibliothèque occupe deux étages avec des linéaires de huit mètres de haut et la capacité d'accueillir 50 000 livres. 

Le musée a été conçu par le grand architecte Kengo Kuma, à qui l'on doit en France la réalisation de la Cité des Arts et de la Culture de Besançon, du Fonds Régional d'Art Contemporain de Marseille et du Conservatoire de musique et de danse d’Aix-en-Provence.

Le bâtiment est commandité par la société Kadowaka, grand éditeur de magazines de mangas et de light novels (ライトノベル, raito noberu), des romans courts à destination d'un public adolescent, notamment. Le siège social de l'éditeur se situe dans le quartier de Chiyoda à Tokyo. 

Le musée fait partie d'un ensemble développé récemment et inauguré en août 2020, la Tokorozawa Sakura Town, à Saitama dans la banlieue de Tokyô. Autre lieu notable : un hôtel avec des chambres décorées "manga", EJ Anime Hotel - EJアニメホテル.

En voici une visite à 360 degrés :





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Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.

lundi 15 février 2021

Une pause au Japon (à Tokyo, Kyoto et ailleurs)

Une belle émission de France Culture qui nous fait voyager par le son.

Fermez les yeux et écoutez cette baladodiffusion.

"Être en pause, c'est sortir de la règle."

https://www.franceculture.fr/emissions/lexperience/une-pause-au-japon

(Photo : François-Xavier Robert, à Tokyo, printemps 2008)



mercredi 10 février 2021

Un remix beatbox du "Sūtra du Cœur" par le moine bouddhiste Yogetsu Akasaka

Peut-on combiner station vocale de boucles (la RC-505 de la marque Boss), beatboxing (forme de chant qui transforme son interprète en "boîte à rythmes humaine")...et bouddhisme zen ?

Réponse positive avec le moine japonais Yogetsu Akasaka, devenu star de YouTube grâce à sa vidéo virale : une méditation musicale planante, fruit d'une variation à partir du "Sūtra du Cœur", l'un des textes centraux du bouddhisme.

Alors zen ou pas zen ?

Tous ces détails sont inutiles. Si vous ressentez les effets du stress en cette fin de froide semaine, fermez juste les yeux quelques minutes, respirez profondément et écoutez cette musique en cliquant ci-dessous. Effet calmant garanti !

 


https://youtu.be/nvIGCMhjkvw



(Photo François-Xavier Robert, Kamakura, en été. Kamakura est un haut lieu du bouddhisme zen)


dimanche 31 janvier 2021

Les minutes des Français sont très longues

"Les Japonais sont nés sur une île où le premier droit est un devoir : respecter l'autre et savoir vivre ensemble."

Très joli reportage de 1981, un peu patiné par le temps, sur la perception des Français par les Japonais vivant en France. Le reportage nous apprend qu'au début des années 80, 2000 Français vivaient au Japon contre 20 000 Japonais en France ! 


vendredi 29 janvier 2021

ROBOTO - un morceau électro

Bonjour, 

J'ai toujours rêvé d'écrire une chanson. Voici un premier essai : Roboto. On connaît la passion des Japonais pour les robots...

Années 2000. Au moment où les robots deviennent de plus en plus humains, on observe que les humains se comportent de plus en plus comme des robots. 

Du Japon à l'Europe, frères robots, frères humains : unissez-vous pour reconquérir votre liberté !

 "Le robot-amant sera un produit véritablement révolutionnaire. À la différence d'un être humain normal, peu importe la manière dont vous le traitez, aussi rude soit-elle, il ne s'en formalisera pas. Et quand vous n'en aurez plus besoin, vous pourrez facilement vous en débarrasser. Ah ! N'est-ce pas fantastique ?" 

Source : série japonaise "Zettai Kareshi", 2008. 


« Deru kugi wa utareru » (出る杭は打たれる) une expression japonaise qui signifie le clou qui dépasse appelle le marteau. Cette phrase est une bonne illustration de la société nippone traditionnelle qui préfère la conformité et l'harmonie sociale à l'indépendance et à l'expression individuelle. 

Source : www.japoninfos.com


Paroles et textes de la chanson, voix : François-Xavier ROBERT

Création de la mélodie et mise en musique par : Julien HAURANT