Si vous aimez le Japon d'aujourd'hui, passez un peu de temps sur ce blog et laissez-moi vos commentaires. De Tokyo à Kyoto, de l'île de Honshu à celle d'Okinawa, des cerisiers en fleurs aux gratte-ciel de Shinjuku...bienvenue au Pays du Soleil Levant. Yokoso !
vendredi 19 septembre 2008
TOKYO in the morning, volume 1
Voici une série de 7 photos prises par Alain à Tokyo, au petit matin.
Merci à Alain pour ce petit bout de poésie urbaine.
lundi 15 septembre 2008
Shimoda, côté terre
La ville "commerçante" est typique des petites bourgades japonaises. Sans grand style mais avec de faux airs de station balnéaire.
Le charme de Shimoda réside plutôt dans sa "vieille" ville.
Elle n'est pas très animée et c'est justement ce côté "temps arrêté" qui nous ravit.
Que de poésie dans un maigre saule pleureur et un petit bout de canal.
En venant de Tokyo, on arrive par la rivière et début avril par une allée de cerisiers en fleurs.
Toute la ville est entourée de collines et partiellement construite sur des collines qui plongent soit dans la rivière, soit en pleine mer.
La colline qui garde le centre ville du vent du Pacifique abrite un agréable parc dont les allées de pierre montent et descendent dans une nature bien préservée.
Idéal ce parc pour admirer la ville d'en haut .
Ou pour s'entraîner au base-ball comme ces enfants.
Dans ce qui reste de la vieille ville - principalement une rue longeant un petit canal, on trouve ce genre de bâtiment. Je crois qu'il s'agissait dans une époque lointaine de bâtiments servant à entreposer des denrées périssables. D'où leurs murs épais et leurs rares ouvertures, du même style que les kurabiru qui font tout le charme et la renommée de Kurashiki, ville beaucoup plus au Sud.
Aujourd'hui en tout cas plus rien à voir avec un entrepôt, le propriétaire, un fan de musique soul, y a ouvert un sympathique bar-izakaya. Et il vous fait profiter de sa collection impressionante de vinyles. Ambiance soul garantie !
Ce temple à l'allure modeste revêt une grande importance historique. C'était à la fin du 19ème siècle l'un des principaux bâtiments de la ville et c'est en son sein que le traité d'ouverture au commerce a été signé (cf. les kurofune du commodore Perry, plus bas).
La vieille ville, sa rue et son canal.
Un cerisier en fleur dans le jardin du temple.
Et pour finir un célèbre moine un peu perdu dans la brousaille.
Compléter votre visite de Shimoda en allant voir plus bas dans le blog : Shimoda, côté mer.
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
dimanche 14 septembre 2008
Meiji mura, une balade fin de siècle
Pour pallier aux destructions liées bien souvent à la croissance, les Japonais ont créé de nombreux parcs regroupant et présentant des vestiges du passé. L'un des plus beaux et des plus richement ornés est celui de Meiji mura, à quelques minutes d'Inuyama (voir plus bas) et environ à 2 heures de Nagoya.
Ici un phare et un bâtiment de briques rouges - l'influence de l'Europe du Nord et notamment des Pays-Bas se fait sentir...
Un beau bâtiment de bois qui abritait une école (je crois) ou une mairie...enfin un bâtiment public.
Un intérieur où il faisait bon vivre...
La maison d'un riche marchand, au rez de chaussé un espace pour accueillir les clients, dans les étages, le stock et les espaces d'habitation.
Mais pourquoi cette petite statuette de chat sur ce mini balconnet ? Parce qu'il s'agit de la maison du génial écrivain SOSEKI Natsume, auteur notamment de Je suis un chat, roman dans lequel il profite de sa position de narrateur "chat" pour se moquer gentiment de ses compatriotes...
Le bâtiment de réception d'un riche marquis !!
Un théâtre de kabuki, on remarque au-dessus de l'entrée principale les panneaux peints présentant les spectacles, les petites lanternes marquées d'un kanji qui, une fois la nuit tombée, créent tout de suite une ambiance de fête.
Au loin la Cathédrale Saint François-Xavier...ce jésuite a essayé de convertir les Japonais à la foi catholique...avec un succès mitigé (heureusement) !
Pont et locomotive à vapeur : on s'y croirait, non ?
Une villa "d'étranger" qui naguère devait surplomber la paisible et superbe baie de Nagasaki.
Il ne s'agit rien de moins que de l'entrée principale de l'Imperial Hotel de Tokyo, dû à l'architecte américain Frank Lloyd Wright. Il se trouvait près du quartier de Ginza. Il avait été inauguré en 1923, un jour seulement avant le grand tremblement de terre qui détruisit la ville en grande partie !
Et pour finir notre promenade, pourquoi pas un bon bain chaud dans un sento dont voici une entrée typique. On retrouve l'hiragana "Yu" sur un noren bleu dans les sento contemporain. Le petit idéogramme en bas à gauche du noren vous signale que c'est l'entrée réservé aux dames.
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
vendredi 12 septembre 2008
Photographe japonaise IKEDA Mari - Librairie Le Divan, Paris 15eme, dernière semaine de novembre
Le travail de IKEDA Mari se nourrit de l'ambiance électrique des grandes villes japonaises comme la ville d'Osaka dont elle est originaire. On y trouve aussi l'influence des mangas dans son sens du mouvement et de la vitesse.
Tokyo itinéraires - 2ème édition
dimanche 6 juillet 2008
Manga, les figures d'origine
Je ne vais pas vous donner un cours sur le manga : tout d'abord parce que je ne connais pas très bien cet art populaire - je vais plus spontanément vers la littérature japonaise que vers sa BD, et, aussi, parce que quand je vais voir vers le manga, c'est plus vers du manga historique ou romancé (façon Taniguchi) que vers un style plus classique.
La visite de la dernière édition du festival Japan Expo qui rassemble grand nombre de cosplayers (gens qui jouent à se déguiser dans le beau costume de leur personnage de manga préféré, et, qui en France est également matiné par une population de "ghotiques" allant plus vers l'univers du jeu de rôle façon Moyen-Âge que vers celui du manga), la visite de Japan Expo, disais-je, a eu au moins cela de bénéfique que j'ai pu découvrir une petite exposition, mal mise en valeur dans cet immense hall de Villepinte malgré son intérêt.
Cette petite expo mettait en avant les grandes figures du manga. Celles qui encore aujourd'hui inspirent les jeunes créateurs. Les photos de ce message vous en donnent un aperçu.
L'érotisme côtoie l'innocence dans un joyeux mélange sans cohérence.
Ci-dessous, une armée de grenouilles samouraïs (selon mon interprétation).
Celle-ci, je la connais. En français, elle est baptisée Chie, la petite peste. C'est une petite fille d'Osaka qui a toute la gouaille et l'impertinence du joyeux peuple du Kansai. Cette série a fait l'objet d'une série de dessins animés très populaires à l'époque.
Lui, je le connais aussi. C'est Chin Chan, la petite terreur des bacs à sable qui fait trembler ses maîtresses d'école et exaspère ses parents.
Jamais vu mais quel beau regard de Minnie.
mercredi 2 juillet 2008
Semaine japonaise : roman, cuisine, voyage...tout est japonais !
dans la librairie "Le Divan"
203 rue de la Convention Paris 15ème
www.librairie-ledivan.com
- rencontre / dédicace avec Hitonari Tsuji pour son nouveau livre Pianissimo, pianissimo à paraître aux éditions Phébus http://www.phebus-editions.com/index.php
- présentation du livre de Hisayuki Takeuchi, Sushi Bar, avec une petite dégustation le livre est à paraître aux éditions Minerva http://www.editionsminerva.fr/
- mini conférence sur le voyage au Japon et présentation des guides Tokyo itinéraires et Osaka, Kyoto, Nara : une expérience japonaise
- exposition des photos de la jeune artiste Mari Ikeda
- sélection d'ouvrages (guides, roman, manga...) sur le Japon
- et d'autres événements...
Le programme est en construction, alors guettez sur ce blog les évolutions à venir !
mardi 1 juillet 2008
Installation d'art contemporain à la Villette "Dots Obsession" de Yayoi Kusama
ouvert du mardi au dimanche de 14h à 22h
Accès libre
Composée de ballons gonflables géants, posés au sol ou suspendus, Dots obsession reprend le motif du pois que Yayoi Kusama décline depuis plus de 40 ans. Les pois comme d'autres motifs récurrents dans son travail sont issus d'hallucinations d'enfance qu'elle cherche à apprivoiser par la pratique artistique. En 1960, elle lance son Manifeste de l'Oblitération dans lequel elle annonce
« Ma vie est un pois perdu parmi des milliers d'autres pois ».
« Ce travail est une expansion d’un des thèmes majeurs de mon œuvre, la multiplication. Cette installation provoque une sorte de « danse » sauvage du motif du pois, visuellement très envoûtante pour les visiteurs ».
Avec le soutien de la Commission européenne – DGEAC – 2008 Année européenne du dialogue interculturel
L'exposition est une production du Studio Kusama, en coopération avec Franck Gautherot et Seung-Duk Kim, Le Consortium de Dijon.
Biographie de Yayoi Kusama
Artiste japonaise née en 1929, Yayoi Kusama réalise ses premières oeuvres au début des années 50. Elle s'engage alors dans une production prolifique de dessins et d'aquarelles.
Les métaphores sexuelles, qui seront présentes tout au long de sa production artistique, sont déjà là, ainsi que d'autres motifs récurrents tels que les points, les mailles, les formes phalliques ou vaginales qu'elle s'obstine à répéter et accumuler.
Elle s‘installe à New York dès 1958, et fréquente des artistes avant-gardistes comme Frank Stella et Donald Judd. Rapidement assimilée à l’avant garde new-yorkaise, mais aussi européenne, Yayoi Kusama apparaît comme l’une des précurseurs du pop art, du minimalisme et de l’art environnemental. Pendant 10 ans, elle produit un nombre impressionnant de peintures, sculptures, collages photos, installations, performances. Elle réalise un film et écrit des romans. En 1964, elle crée sa première installation environnementale : Aggregation: One Thousand Boats Show.
Suivront les Infinity Mirrors Rooms, des chambres tapissées de miroirs qui accentuent encore l’impression d’accumulation. Kusama prend part également aux grands combats politiques qui secouent la fin des années 60. Elle met en scène des happenings où la provocation côtoie un message pacifiste et libertaire. En 1973, malade et épuisée, elle rentre au Japon. En 1977, elle s’installe dans un établissement psychiatrique privé, réputé pour ses thérapies basées sur la pratique artistique.
Depuis le début des années 90, son oeuvre bénéficie d’une reconnaissance internationale. Elle a représenté son pays à la Biennale de Venise en 1993, et des institutions aussi prestigieuses que le MOMA lui ont consacré des rétrospectives.
Plus d’informations
www.yayoi-kusama.jp
Toutes ses informations sont issues du dossier de presse communiqué par l'équipe du parc et de la grande halle de la Villette. Merci à eux !
Toutes les photos
Copyright : Dots Obsession – Photo © Studio Kusama, Tokyo
Pour l'image de l'affiche de Dots Obsession à la Villette
Copyright : Dots Obsession – Photo © Studio Kusama, Tokyo – Conception graphique Sophie Lavoie