
Voici une série de 7 photos prises par Alain à Tokyo, au petit matin.






Si vous aimez le Japon d'aujourd'hui, passez un peu de temps sur ce blog et laissez-moi vos commentaires. De Tokyo à Kyoto, de l'île de Honshu à celle d'Okinawa, des cerisiers en fleurs aux gratte-ciel de Shinjuku...bienvenue au Pays du Soleil Levant. Yokoso !
La visite de la dernière édition du festival Japan Expo qui rassemble grand nombre de cosplayers (gens qui jouent à se déguiser dans le beau costume de leur personnage de manga préféré, et, qui en France est également matiné par une population de "ghotiques" allant plus vers l'univers du jeu de rôle façon Moyen-Âge que vers celui du manga), la visite de Japan Expo, disais-je, a eu au moins cela de bénéfique que j'ai pu découvrir une petite exposition, mal mise en valeur dans cet immense hall de Villepinte malgré son intérêt.
Cette petite expo mettait en avant les grandes figures du manga. Celles qui encore aujourd'hui inspirent les jeunes créateurs. Les photos de ce message vous en donnent un aperçu.
L'érotisme côtoie l'innocence dans un joyeux mélange sans cohérence.
Ci-dessous, une armée de grenouilles samouraïs (selon mon interprétation).
Celle-ci, je la connais. En français, elle est baptisée Chie, la petite peste. C'est une petite fille d'Osaka qui a toute la gouaille et l'impertinence du joyeux peuple du Kansai. Cette série a fait l'objet d'une série de dessins animés très populaires à l'époque.
Lui, je le connais aussi. C'est Chin Chan, la petite terreur des bacs à sable qui fait trembler ses maîtresses d'école et exaspère ses parents.
Jamais vu mais quel beau regard de Minnie.
Composée de ballons gonflables géants, posés au sol ou suspendus, Dots obsession reprend le motif du pois que Yayoi Kusama décline depuis plus de 40 ans. Les pois comme d'autres motifs récurrents dans son travail sont issus d'hallucinations d'enfance qu'elle cherche à apprivoiser par la pratique artistique. En 1960, elle lance son Manifeste de l'Oblitération dans lequel elle annonce
« Ma vie est un pois perdu parmi des milliers d'autres pois ».
« Ce travail est une expansion d’un des thèmes majeurs de mon œuvre, la multiplication. Cette installation provoque une sorte de « danse » sauvage du motif du pois, visuellement très envoûtante pour les visiteurs ».
Avec le soutien de la Commission européenne – DGEAC – 2008 Année européenne du dialogue interculturel
L'exposition est une production du Studio Kusama, en coopération avec Franck Gautherot et Seung-Duk Kim, Le Consortium de Dijon.