Voici un entretien avec la poète, essayiste, écrivaine, Ryoko SEKIGUCHI, née à Tôkyô.
Dans ce podcast, l'autrice nous explique qu'elle se considère comme une "main qui écrit", kaki te en japonais.
N'est-ce pas la meilleure définition d'un écrivain ?
Si vous aimez le Japon d'aujourd'hui, passez un peu de temps sur ce blog et laissez-moi vos commentaires. De Tokyo à Kyoto, de l'île de Honshu à celle d'Okinawa, des cerisiers en fleurs aux gratte-ciel de Shinjuku...bienvenue au Pays du Soleil Levant. Yokoso !
Voici un entretien avec la poète, essayiste, écrivaine, Ryoko SEKIGUCHI, née à Tôkyô.
Dans ce podcast, l'autrice nous explique qu'elle se considère comme une "main qui écrit", kaki te en japonais.
N'est-ce pas la meilleure définition d'un écrivain ?
"Longtemps, j’ai soutenu que j’avais tout vu de la scène de ma naissance."
La première phrase des "Confessions d'un masque" de Yukio MISHIMA place volontairement son "premier roman autobiographique" sous le signe de Proust.
Pour en savoir plus sur le livre de cet auteur de génie, l'interview > https://bit.ly/confessions_mishima_fxroberthttp://
« Nous nous découvrons nous-mêmes dans la joie au sein du vent qui disperse les fleurs »
Tetsurō Watsuji, Fūdo, 2011 chez CNRS EDITIONS.
Pour mieux comprendre le rapport des Japonais à la floraison printanière et aux fêtes o-hanami sous les cerisiers, voici un excellent article proposé par le Philosophie magazine :
La philosophie japonaise des cerisiers en fleur
Lien complet > https://www.philomag.com/articles/la-philosophie-japonaise-des-cerisiers-en-fleur
Amoureux des livres, et surtout de la lecture, j'adore les bibliothèques et les librairies.
Quand je voyage, ce sont souvent les points d'intérêt et de visite situés tout en haut de ma liste.
Surtout dans les grandes villes, et encore plus dans les très grandes villes, ce sont des espaces de recueillement, de calme et de découverte qui disent beaucoup de l'hospitalité des lieux et de la culture locale.
Parfois, certaines bibliothèques et plus rarement certaines librairies ont un caractère proprement exceptionnel. Et c'est le cas de la bibliothèque du Musée Kadowaka Musashino - 角川武蔵野ミュージアム en japonais. Le musée se présente comme une impressionnante structure monolithique avec des faces biseautées recouvertes de granite noir. La bibliothèque occupe deux étages avec des linéaires de huit mètres de haut et la capacité d'accueillir 50 000 livres.
Le musée a été conçu par le grand architecte Kengo Kuma, à qui l'on doit en France la réalisation de la Cité des Arts et de la Culture de Besançon, du Fonds Régional d'Art Contemporain de Marseille et du Conservatoire de musique et de danse d’Aix-en-Provence.
Le bâtiment est commandité par la société Kadowaka, grand éditeur de magazines de mangas et de light novels (ライトノベル, raito noberu), des romans courts à destination d'un public adolescent, notamment. Le siège social de l'éditeur se situe dans le quartier de Chiyoda à Tokyo.
Le musée fait partie d'un ensemble développé récemment et inauguré en août 2020, la Tokorozawa Sakura Town, à Saitama dans la banlieue de Tokyô. Autre lieu notable : un hôtel avec des chambres décorées "manga", EJ Anime Hotel - EJアニメホテル.
En voici une visite à 360 degrés :
Une belle émission de France Culture qui nous fait voyager par le son.
Fermez les yeux et écoutez cette baladodiffusion.
"Être en pause, c'est sortir de la règle."
https://www.franceculture.fr/emissions/lexperience/une-pause-au-japonPeut-on combiner station vocale de boucles (la RC-505 de la marque Boss), beatboxing (forme de chant qui transforme son interprète en "boîte à rythmes humaine")...et bouddhisme zen ?
Réponse positive avec le moine japonais Yogetsu Akasaka, devenu star de YouTube grâce à sa vidéo virale : une méditation musicale planante, fruit d'une variation à partir du "Sūtra du Cœur", l'un des textes centraux du bouddhisme.
Alors zen ou pas zen ?
Tous ces détails sont inutiles. Si vous ressentez les effets du stress en cette fin de froide semaine, fermez juste les yeux quelques minutes, respirez profondément et écoutez cette musique en cliquant ci-dessous. Effet calmant garanti !
https://youtu.be/nvIGCMhjkvw
"Les Japonais sont nés sur une île où le premier droit est un devoir : respecter l'autre et savoir vivre ensemble."
Très joli reportage de 1981, un peu patiné par le temps, sur la perception des Français par les Japonais vivant en France. Le reportage nous apprend qu'au début des années 80, 2000 Français vivaient au Japon contre 20 000 Japonais en France !
Bonjour,
J'ai toujours rêvé d'écrire une chanson. Voici un premier essai : Roboto. On connaît la passion des Japonais pour les robots...
Années 2000. Au moment où les robots deviennent de plus en plus humains, on observe que les humains se comportent de plus en plus comme des robots.
Du Japon à l'Europe, frères robots, frères humains : unissez-vous pour reconquérir votre liberté !
"Le robot-amant sera un produit véritablement révolutionnaire. À la différence d'un être humain normal, peu importe la manière dont vous le traitez, aussi rude soit-elle, il ne s'en formalisera pas. Et quand vous n'en aurez plus besoin, vous pourrez facilement vous en débarrasser. Ah ! N'est-ce pas fantastique ?"
Source : série japonaise "Zettai Kareshi", 2008.
« Deru kugi wa utareru » (出る杭は打たれる) une expression japonaise qui signifie le clou qui dépasse appelle le marteau. Cette phrase est une bonne illustration de la société nippone traditionnelle qui préfère la conformité et l'harmonie sociale à l'indépendance et à l'expression individuelle.
Source : www.japoninfos.com
Paroles et textes de la chanson, voix : François-Xavier ROBERT
Création de la mélodie et mise en musique par : Julien HAURANT
Première qualité, les bons dorama sont courts (une dizaine d'épisodes de 50 min environ) et ne se développent généralement que sur une seule et unique saison, quel que soit leur succès public.
Deuxième qualité, quand on ne peut pas voyager au Japon, les dorama nous plongent dans un univers quotidien, sans grand artifice de mise en scène, avec des scènes de repas souvent alléchantes.
Ils convoquent aussi un peu de l'état d'esprit des Japonais. J'ai remarqué, par exemple, qu'un ressort des nombreuses séries semblait être la frustration (kuyashii, kuyashisa), ce terme revenant régulièrement dans les séries visionnées. En fait, le terme fait référence au sentiment de colère ou de découragement que l'on ressent lors d'un échec, d'une défaite ou d'une humiliation.
Autre constat, les dorama ont souvent lieu dans un contexte d'études supérieures (un peu comme les teen movies ou campus movies américains) et sont également souvent adaptés de manga. Ce dernier point expliquant sans doute le premier...Je ne me suis pas intéressé aux dorama historiques qui pour la plupart idéalisent ou mythifient la vie des samouraïs.
Enfin si la tragédie, le mélodrame, et l'humour dominent le genre, le suspens et l'action (et même la chronique sociale) ne sont pas totalement absents.
Rendons à César ce qui lui appartient. Aujourd'hui, tout le monde se passionne pour les séries coréennes dont le modèle est bien né au Japon. Elles semblent juste avoir enflé au passage en franchissant le détroit de Tsushima, avec deux fois plus d'épisodes en moyenne et des durées à l'épisode qui passe allègrement les 60 minutes. Attitude pleine de prétention ? :)
Il existe quantité de série japonaises, je vais donc vous guider en vous proposant mon TOP 15 des drama japonais.
Une jolie découverte à voir en famille ou tout seul bien installé dans son lit.
L'avocat nous donne dans chaque épisode une ou deux recettes qu'il a lui-même affinées ou qu'il a héritées de sa mère, fine cuisinière également. J'ai essayé sa recette de minestrone : délicieux !
C'est suffisamment rare pour une série japonaise de mettre en avant un couple gay pour souligner le bel effort. La société japonaise est très tolérante vis-à-vis de l'homosexualité...du moment où on n'en parle pas et qu'aucun membre de votre famille ne soit homo. Je schématise ; mais c'est un peu ça quand même.
Donc bravo à cette série et bravo pour toutes ces succulentes recettes.
La série Trente ans de virginité peuvent faire de vous un sorcier?! adaptée d'un Boys-Love Manga est aussi intéressante. Complètement décalée comme son nom l'indique...
Le héros, un jeune chef yakuza bagarreur et inculte, doit...reprendre des études. Cela donne lieu à de nombreuses situations cocasses et je pense que l'acteur principal, l'excellent Tomoya Nagase, doté d'un très beau visage mais qu'il sait faire grimacer peut-être encore mieux qu'un Louis de Funès, insuffle cette énergie comique qui m'a beaucoup plu surtout dans les premiers épisodes.
À noter aussi la chanson du générique, Sorafune, interprétée par le groupe Tokio qui est vraiment réussie et entraînante.
Chaque série produite par les chaînes de TV propose ainsi une chanson titre.
Dans le même genre mais au féminin cette fois-ci, il y a aussi le dorama : GOKUSEN.
Ici, c'est l'héroïne jeune professeure de mathématiques qui est issue d'une famille de yakuza.
Elle doit prendre en charge une classe d'adorables cas sociaux qui vont trouver une interlocutrice à leur hauteur.
C'est moins réussi que My boss, my hero à mon avis ; mais c'est comme une variation sur un thème similaire.
Avec le thème suivant : un banquier qui veut arriver au top de la hiérarchie...c'était pas gagné. Quoi de plus ennuyeux qu'une histoire de banquier ?
Mais l'intérêt de la série réside dans l'opposition entre d'une part le groupe des banquiers véreux et des grands patrons cupides, confrontés d'autre part à celui des banquiers qui veulent vraiment aider à développer le pays et des petits patrons amoureux du travail bien fait.
On voit bien, dans le dorama, ce trait très japonais du travail de qualité où l'on peut passer toute sa vie à améliorer la résistance et la forme d'une vis et d'un boulon.
Adapté du manga :
On est ici dans le registre de la pure comédie avec un jeu outrancier et potache à souhait.
Mais quel bonheur d'écouter autant de musique classique dans une série ! Et de donner le goût de cette musique.
Cette série est intéressante car elle se penche sur un genre typiquement japonais de one-man-show ou standing comedy : le manzai. Contrairement au style occidental où l'acteur est seul en scène, il s'agit ici de duo comique, un peu à la Laurel et Hardy, mais avec un fort accent mis sur les dialogues, la langue, les jeux de mots...
On suit ici les tribulations de deux jeunes acteurs dans le Japon d'aujourd'hui. Le style manzai n'est plus aussi populaire qu'avant. Accrochez-vous les petits gars !
Un jour mon prince viendra...
Ou pas !
Le message de la série, c'est : prends ta vie en main sans négliger la belle sororité avec tes meilleures copines.
Un trio tokyoïte de chic et de choc nous entraîne dans ses aventures. J'aime beaucoup le fait qu'elles se retrouvent tout le temps dans l'izakaya (bistrot à la japonaise) du père d'une des filles, autour d'une bière, à refaire le monde à grands coups de "tarareba" que l'on peut traduire par : si seulement, avec des si, ce qui est fait est fait...
Le manga vient de paraître en France aux éditions Le lézard noir.
On connaît le goût des Japonais pour les robots, les costumes, les fétiches en général...Et si un savant de génie, mais un peu allumé quand même, imaginait l'amant idéal, l'amoureux qui comblerait tous vos désirs à la fois émotionnels et physiques.
C'est la bonne idée de départ de cette série : le robot humanoïde amant parfait. C'est un spécimen, il est en mode test...On va voir ce qui va se passer.
Comme souvent dans les séries en général, et les drama japonais en particulier, le scénario part en sucette à environ la moitié du parcours. Mais c'est quand même sympa à découvrir !
Une comédie de campus avec un petit truc en plus : la langue des signes.
Le personnage féminin principal est en effet atteint de surdité. Violoniste accomplie, elle a perdu toute confiance en elle après avoir développé la maladie.
Il faudra tous les efforts du charmant Satoshi Tsumabuki (et de leurs amis) pour reprendre courage.
Un litre de larmes, c'est à peu près ce que chaque spectateur doit verser en regardant cette série.
Une jeune fille gentille, dynamique, moteur dans sa famille comme dans son équipe de basketball féminin, est atteinte d'une maladie neurologique dégénérative qui va lui ôter peu à peu toutes ses facultés. Je ne "spoil" rien, ni ne divulgache rien en écrivant cela car cette maladie, au nom aussi imprononçable en japonais qu'en français, est évoquée dès le tout premier épisode.
Cela finit mal mais on a le plaisir au passage de découvrir le jeune Ryō Nishikido (chanteur de J-pop, acteur, modèle) dont c'était l'un des premiers rôles (ou presque).
J'ai beaucoup pleuré.
Une autre série proposée par le grand arrogant suprême (tout le monde aura reconnu Netflix). C'est sympa parce qu'on n'y parle de bouffe et de gros sentiments.
On découvre aussi cette culture si typique du Japon populaire, les bars de comptoirs ou mini bars, tenus par un homme seul, mais le plus souvent par une femme seule, la mama-san.
Ici c'est un homme qui accueille les clients tard le soir et les réconforte avec ses bons petits plats...qui ne figurent sur aucune carte. Le plat du jour s'efface devant les soucis et les envies de chacun.
Si l'on en croit la série (mais je ne me suis pas documenté sur le sujet), il y aurait un problème avec la médecine légale au Japon. Peu de professionnels veulent embrasser cette voie, il y aurait embouteillage, pas assez de médecins spécialisés et donc un grand nombre de cas irrésolus ou tout simplement non traités, faute de temps et de moyen.
Ici, on suit donc les enquêtes menées par une agence indépendante qui aident la police sans être rattachée directement à cette dernière. La médecin en chef est une femme donc beau message aussi pour les filles mieux valorisées que les hommes dans cette série. C'est suffisamment rare pour être noté.