Si vous aimez le Japon d'aujourd'hui, passez un peu de temps sur ce blog et laissez-moi vos commentaires. De Tokyo à Kyoto, de l'île de Honshu à celle d'Okinawa, des cerisiers en fleurs aux gratte-ciel de Shinjuku...bienvenue au Pays du Soleil Levant. Yokoso !
samedi 5 septembre 2009
Un origami de taille
mardi 25 août 2009
Quelques clichés japonais au hasard du Nord au Sud
Dewa Sanzan, les 3 montagnes de Dewa, petite région de la préfecture septentrionale de Yamagata, offre quelques paysages enchanteurs de temples perdus dans la forêt. Comme cette magnifique pagode :
Ou ce temple qui ouvre sur un bel escalier de pierres :
Un peu plus bas, au large de Niigata, sur la côte Est du Japon, se trouve l'île de Sado, une île au passé trouble connue pour ses mines d'or, ses tambours kodo, sa nature sauvage et ses côtes découpées.
Petit passage par la capitale qui est presque au centre du Japon, avec un cliché pris du côté d'Asakusa :
On descend vers le Sud avec une vue de l'ancienne route du Tokaido qui joignait Kyoto à Tokyo. Cette photo a été prise sur une portion encore pavée près de Shizuoka. On devine une plantation de thé sur la gauche :
Toujours près de Shizuoka à Shimada très exactement, une photo du pont Horaibashi, le plus long pont en bois du monde ! Il enjambe la rivière Oigawa qui le recouvre lors des grandes crues.
Une descente plein Sud, tout au bout de Honshu - l'île principale, au large d'Hiroshima, un petit bijou posé sur l'eau : l'île de Miyajima. Comme à Nara, on y trouve des biches en liberté...
...et surtout son célèbre temple qui a les pieds dans la mer :
On traverse la mer pour rejoindre l'île méridionale de Kyushu. Et sa plus grande ville : Fukuoka.
Plus au Sud, l'adorable petite ville de Nagasaki et son pont Meganebashi, le pont aux lunettes : le reflet de ses deux arches dans la rivière fait en effet penser à de petites lunettes rondes !
Encore plus au Sud, près de Kagoshima, le petit village de Chiran. Ses maisons de samouraïs entourés de petits jardins à la chinoise, ses plantations de thé, son musée des kamikaze (et oui !!) en font un lieu de visite vraiment inoubliable.
Et pour finir, perdu dans l'océan Pacifique, une plage de rêve de Naha, la plus grande île d'Okinawa au mois de septembre, pas un chat...hormis un petit doraemon de plastique.
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
mercredi 19 août 2009
Ils ont lu ou parcouru Tokyo_itinéraires et ils nous en parlent
Kochipan : "[Ce guide], c'est avant tout une ambiance car lorsque vous ouvrez ce livre vous plongez immédiatement dans les ambiances tokyoïtes."
Au-japon.fr : "C’est l’ouvrage idéal pour puiser des idées de visites selon des thématiques qui sortent un peu de l’ordinaire, un peu à l’écart des parcours touristiques."
Voyage Forum : "Ce qui est sympa, c'est aussi de découvrir le Japon par soi-même. Cela fait quatre ou cinq fois que j'y vais sans plus emporter aucun guide ; ils ne me manquent pas !"
Les auteurs du guide Tokyo_itinéraires partagent votre point de vue. Il n'y a pas de guide idéal. Surtout sur une ville-monde comme Tokyô, une ville aussi gigantesque et qui se renouvelle en permanence.
Nous concevons un guide comme un bel objet, habile à susciter le désir de découvertes. C'est en tout cas l'ambition que nous avons poursuivie pendant les 4 ans de travail nécessaire à la création du guide.
Bonne lecture - et surtout bons voyages !
dimanche 16 août 2009
Relier les îles de Honshu et Kyushu
D'un côté comme de l'autre, la côte est assez belle...bien que très construite.
Sur Honshu, c'est la ville de Shimonoseki qui est tout au bout. Sur Kyushu, c'est celle de Kitakyushu.
On a un peu l'impression de contempler des ports du bout du monde...
Entre les deux villes, pour traverser, on a dressé un pont : le pont Kanmon, ou pont du "poste de contrôle" ou de "la barrière de péage" ou plutôt "barrière d'octroi" pour prendre un terme plus proche de l'époque...Le nom de ce pont montre bien que l'on arrive dans un autre monde quand on le franchit. Sur la carte vous pouvez voir les kanji (idéogrammes) et leur prononciation en alphabet romain ainsi que la retranscription en coréen. Et oui, la Corée du Sud est à quelques heures de bateau seulement.
Il n'est pas mal ce pont Kanmon...
...avec un coucher de soleil pas trop vif !
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
lundi 10 août 2009
Cinéma : Tokyo à l'écran
Cet article intitulé "Tokyo tangible : concrète solitude _La mégapole dans le cinéma japonais contemporain" est dû à Benjamin Thomas.
On peut y lire une analyse passionnante d'un de mes films japonais préférés : Kairo de KUROSAWA Kiyoshi.
L'auteur de l'article nous rappelle que la ville japonaise est conçue comme un tissu de relations entre les personnes qui y habitent. La notion de beauté en urbanisme n'a pas vraiment de sens dans cette conception de l'organisation de l'espace, toute fonctionnelle. C'est peut-être pour cela que les auteurs de roman japonais contemporains décrivent rarement les villes. Ce qui n'est pas le cas du cinéma...
C'est ma note de lecture. L'article mieux écrit et plus complet est à découvrir dans Positif.
mardi 4 août 2009
Comment trouver le guide TOKYO_itinéraires
Titre : TOKYO_itinéraires
ISBN : 9782952151726
Si vous préférez acheter sur Internet, vous pouvez le trouver chez AMAZON, ou à la FNAC, ou encore chez DECITRE, ou chez SAURAMPS...etc, etc...
Sur ce blog vous trouverez plein de compléments d'infos et des photos inédites.
Bonne lecture !
dimanche 26 juillet 2009
Femmes balayées par le vent ou dans la tourmente
Une traduction littérale du titre de cette série de photo pourrait être : Femmes balayés par le vent - la troupe des vieilles filles ; mais malgré la force des vents qui les frappent faisant tournoyé leurs longues chevelures, les femmes représentées ont les pieds bien ancrés dans le sol, elles se tiennent solidement à la terre ferme et dégagent une énergie et une vitalité qui n'a rien de la passivité du fétu de paille emporté par le vent. Je propose donc la traduction : Femmes dans la tourmente.
Au même moment l'artiste expose aussi cette série à Osaka.
Miwa Yanagi - Windswept Women 1, 2009 - 300x400cm (with frame) - Framed photography
Les vents mauvais qui agressent ces 5 femmes peuvent symboliser les préjugés, le temps qui passe, les inégalités sociales qui frappent les femmes dans toutes les sociétés...tout ce qui fatigue, enlaidit, fait vieillir prématurément...
Miwa Yanagi - Windswept Women 2, 2009 - 300x400cm (with frame) - Framed photography
...et d'ailleurs, on voit le résultat physiquement sur nos 5 héroïnes ! Elles sont parfois salement amochées.
Miwa Yanagi - Windswept Women 3, 2009 - 300x400cm (with frame) - Framed photography
Mais ce qui frappe au-delà de ces déformations physiques et de la laideur des corps, c'est la force, la vitalité et l'énergie qui s'en dégagent.
Et c'est bien là toute la réussite de l'artiste. Cette impression de force est renforcé par le format 3 mètres sur 4 des photos présentées dans de gros cadres noirs.
L'artiste a eu l'idée de transformer le bâtiment de la biennale en une sorte de tente (cf. la première image, affiche de l'expo) en tendant des grands tissus noirs au-dessus du bâtiment historique du jardin vénitien. L'ensemble est très beau et très cohérent, il relève carrément le niveau de cet événement que j'ai trouvé assez moyen dans l'ensemble.
Alors vive les femmes ! Et vive Miwa Yanagi pour son super boulot !
Plus d'infos sur le site de l'artiste : www.yanagimiwa.net/e/index.html
Merci à la Japan Foundation : www.jpf.go.jp/e/index.html
samedi 11 juillet 2009
1Q84 MURAKAMI Haruki
MURAKAMI Haruki et sa maison d'édition japonaise Shinchosha semblent avoir frappé très fort avec ce nouveau roman en deux tomes et plus de 1000 pages dont le titre rend hommage au célèbre livre de George Orwell.
Les Japonais se l'arrachent en librairie. Et je vous avouerai que je les envie ! J'attends déjà avec impatience la sortie en anglais (si c'est plus rapide) ou en français pour me jeter dessus à mon tour.
Mon livre préféré de MURAKAMI s'intitule "Les chroniques de l'oiseau à ressort" dans lequel l'auteur mêle brillamment les scènes de la vie contemporaine, le fantastique et l'histoire. Et ce 1Q84 fait de même...
Vivement sa traduction !!
mardi 30 juin 2009
La photographie japonaise contemporaine et...les portraits
Shinoyama Kishin, Untitled Dancer, 1970 © Kishin Shinyama Courtesy Michael Hoppen Gallery GP Gallery Tokyo
Changement de décors, vers l'abstraction d'un pas de danse dans les années 70.
Retour au Japon, serait-ce un artiste de danse buto ?
Premier couple non conventionnel : un couple de jumeaux !
On dirait du Doisneau, non ?
Là, on dirait du Kenzo, et bien non, c'est du Calvin Klein !
On a connu Mike Jagger plus en beauté.
Inakamono : les péquenots ! Ou les étudiants campagnards.
Et un dernier couple un peu grunge, un peu gothique...pour finir sur une note sympathique.
vendredi 26 juin 2009
Konkatsu, la chasse aux maris !
Et bien grâce à l'excellent hebdomadaire Courrier international, je viens d'apprendre ce qu'est le konkatsu ! Ca n'a rien à voir avec la gastronomie nippone. Il s'agit d'un phénomène accentué par la crise que l'on pourrait traduire par "chasse au mariage" ou plutôt "chasse aux maris". Les jeunes femmes, qui, jusqu'à récemment, préféraient rester célibataires plutôt que d'être au crochet d'un mari macho et un soupçon mysogine, se lanceraient aujourd'hui dans une véritable quête du mariage idéal. Un seul objectif : la bague au doigt le plus vite possible !
Si l'homme sélectionné correspond aux critères sociaux et économiques de l'intéressée, il faut conclure l'affaire au plus vite - ici, pas de romantisme, ni d'atermoiement sentimental. Il faut de l'efficacité.
La pratique du gokon, cette mise en relation d'individus de sexe opposé dans le but de convoler en justes noces, retrouve donc un regain de vitalité.
Les voies de la crise sont vraiment impénétrables...
jeudi 25 juin 2009
tokyotoys, joue avec moi !
http://tokyotoys.canalblog.com/
Kawaii, ne ?
lundi 15 juin 2009
I love TOKYO SANPO
Mais revenons à TOKYO SANPO (= Promenade tokyoïte). Les dessins de Florent Chavouet sont de vraies histoires sans parole. Leur style, très personnel, a des côtés naïfs, kawaii mais jamais nunuche, précis comme une photographie - "Shashin mitai" = on dirait une photo, s'écrie d'ailleurs un personnage capté par le génial auteur.
Tous les visiteurs qui sont déjà allés à Tokyo savent que les plans de la ville sont de véritables petits labyrinthes. L'auteur nous ravie en créant des visions 3 D de certains quartiers de la capitale et en nous retraçant ses itinéraires perso par une foultitude de petits détails anodins et très touchants, et toujours avec une grande précision. C'est vraiment enthousiasmant !
En plus c'est drôle et ça se "lit" comme un roman même s'il y très peu de texte. On peut passer des heures sur une image à en apprécier tous les détails et les apartées de l'auteur. Celui-ci n'est pas toujours tendre avec son modèle et sa source d'inspiration, la grande Tokyo ; mais on sent bien qu'il l'aime cette ville qu'il a su regarder et dessiner comme nul autre ne l'avait fait avant lui.
TOKYO SANPO, c'est le plus sympa des livres méchants sur Tokyo ! Et je vous en recommande mille fois la lecture.
jeudi 11 juin 2009
dimanche 7 juin 2009
United Red Army de Koji Wakamatsu
Propos de Koji Wakamatsu recueillis par Asako Otomo (novembre 2007) et Antoine Thirion (février 2008).
United Red Army de Koji Wakamatsu est un docu fiction sur les événements ayant eu lieu à la fin des années 60 au Japon : les révoltes étudiantes dans les universités nées du vent révolutionnaire soufflé de Chine, le grand voisin communiste, et reprises avec plus ou moins de bonheur à travers le monde, ont été réprimées et ont conduit à la radicalisation de certains groupes qui sont alors rentrès dans une "guerre d'extermination" avec la société japonaise.
Ce film est bouleversant. Il montre le dévoiement idéologique qui conduit aux pires horreurs, mais sans jamais juger, ni condamner les jeunes qui se sont enfermés dans cette impasse.