vendredi 26 mars 2010

Nakano-ku, quartier tranquille de Tokyo - tome 2 : la suite et la fin !

Nous voici de retour à Nakano, sympathique quartier de l'Ouest tokyoïte.



Yebisu beer, une affiche rétro pour une bière de qualité !



Miam, miam, des takoyaki, délicieux beignets de poulpe. On se brûle la langue en les croquant. c'est mou, c'est pâteux, c'est élastique, c'est goûteux...Miam


L'art du design même dans les endroits les plus banaux...


Et les cuisiniers s'appliquent. Le détail est dans le moindre geste. C'est le secret de la réussite.


Une laundry à pièces !



Boutique de sembei.

Les sembei ce sont ces délicieuses galettes de riz trempées dans la sauce soja et agrémentées de diverses épices. J'en ai l'eau à la bouche. C'est craquant !


Il est vague mon terrain !

Maman, on part au baseball. A plus !


Maison en bois perdue dans rue calme.


Interdit aux personnes de petite taille de trouver refuge dans la consigne automatique.

Une mercedes vintage !


Lapin : rapan en japonais !


Encore des choses à manger !
Les rouges lanternes du temple.

Le bassin pour les ablutions purificatrices.
Et le petit temple sans prétention.

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Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.

mardi 23 mars 2010

Nakano-ku, quartier tranquille de Tokyo - tome 1

Situé juste à côté du quartier de Shinjuku, connu pour son animation débordante de jour comme de nuit, celui de Nakano - à l'Ouest, est beaucoup plus paisible.


Il n'est pas rare d'y croiser des jardins en fleur.


Comme en cet après-midi, le premier jour du printemps 2010.


Un arbre cache une pagode.


Un tronc cache un temple.



Un cerisier cache une pagode, encore !

Un tronc cache un parking en hauteur ! Et oui, il faut gagner de la place comme on peut.

Partout, les cerisiers explosent de couleur et égaient l'environnement urbain.

Le revoilà notre parking !

Scène de rue banale.


Le deux roues s'imposent dans les petites rues, ainsi que les "mini cars".


Ma maison est toute tordue. Mais je l'aime.

Jaune et noir pour ne pas se prendre le poteau, trop brutalement dans la figure !

Ca respire la paix, non ?

Encore des fleurs pour finir !

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dimanche 21 mars 2010

Hayama, quelques images

Voici quelques images prises à Hayama (près de Zushi) ce samedi 20 mars. Il commence à faire assez chaud au Japon : déjà + de 20° !



Suivez la flèche ! L'entrée, c'est par là.


Ah l'ingéniosité des P&T japonaises ! J'apprécie beaucoup la belle pierre sur laquelle repose la boîte.

Une arme fatale pour les livraisons rapide et efficace.


Hayama se trouve à l'extrémité nord de la péninsule de Miura qui ferme la baie de Tokyo. Hayama se trouve du côté de la baie de Sagami, pas très loin de Kamakura.
C'est peut-être le fait d'être au bord du Pacifique qui donne au Japon ce je-ne-sais-quoi de californien !


Il faut suivre les règles concernant les animaux domestiques. C'est très important...
Un cube de bois avec des vraies buches ! Et tout ça au bord de la mer.
La mer et la montagne...et surtout les pins qui donne une ambiance méditerranéene.


Ca, c'est vraiment une des fleurs du printemps. Enfin, ce n'est pas une fleur, c'est un arbre en fleurs.

Jolie cette architecture en escalier jusqu'à la plage.


La mer iridescente et la pelouse grillée par le manque d'eau au sortir de l'hiver.


Poésie d'un tronc biscornu au-dessus d'un toit de tuiles grises.


La nature n'est jamais loin même dans une urbanisation qui peut sembler chaotique.

Et encore une jolie sculpture postale.

Le danger te guette petit homme. Méfie toi toujours !

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mardi 2 mars 2010

Kôdô, la voie de l'encens

Née il y a environ 500 ans, cette "voie" japonaise est peut-être la moins connue. Le chadô - la voie du thé, le kadô - la voie de l'arrangement floral ou ikebana, et même le théâtre Nô, tous trois nés à la même époque sous le règne du shogun Yoshimasa Ashikaga (1436-1490), se voient beaucoup plus commenter dans nos guides et autres magazines.
La voie de l'encens conduit à "écouter" les précieuses essences de bois odoriférants. Et oui, ils "écoutent" dans cette tradition...sentir doit être jugé trop vulgaire. Personnellement, je respecte cette attitude qui accorde une grande importance aux belles choses raffinées et rares, même si au-delà de l'expérience enchanteresse de découvrir d'enivrantes et subtiles odeurs, la préciosité et la rigidité du décorum qui entourent l'événement me paraissent très casse-bonbon !
Une école transmet depuis 20 générations (20 maîtres donc) la tradition : c'est l'école Shino.
Le but ultime de l'exercice est de développer son esprit en humant les encens exceptionnels destinés à la cérémonie et en s'adonnant aux joies de la poésie et de la calligraphie...un divertissement que n'auraient pas renié les belles dames des cours de jadis.

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mardi 16 février 2010

GOSSE DE PEINTRE - BEAT TAKESHI KITANO

GOSSE DE PEINTRE - BEAT TAKESHI KITANO
à la Fondation Cartier pour l’art contemporain - Paris, du 11 mars au 12 sept. 2010.
Beat Takeshi Kitano, 2010 (daruma)
© Office Kitano Inc. Photo André Morin
Exposition Beat Takeshi Kitano, Gosse de peintre, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris, 11 mars – 12 septembre 2010

Informations provenant du communiqué de presse de la Fondation Cartier pour l’art contemporain (avec tous mes remerciements. J'écrirai mon propre texte après avoir visité l'expo, bien sûr !) :

« Avec cette exposition, j’ai sans doute voulu amener une autre définition au mot « art », qui soit moins officielle, moins conventionnelle, moins snob, plus ordinaire. »
Beat Takeshi Kitano

C’est avec plaisir, humour et sérieux que Beat Takeshi Kitano s’est lancé dans Gosse de peintre, un projet singulier qui s’installe avec finesse et impertinence dans le monde de l’enfance. Inventée de toutes pièces par Beat Takeshi Kitano pour la Fondation Cartier pour l’art
contemporain, l’exposition Gosse de peintre, est présentée du 11 mars au 12 septembre
2010. Avec des peintures, des vidéos, mais aussi des objets insolites, des décors, des machines fantasques et sensationnelles, Beat Takeshi Kitano conduit le visiteur de surprise en gag, de jeu en leçon de chose, se moquant de l’art contemporain, s’amusant avec l’histoire et les sciences et
se jouant des clichés associés à son pays.
Un personnage hors du commun Cinéaste, acteur, animateur d’émissions télévisées, comique, peintre, écrivain, Takeshi Kitano, aussi connu sous le nom de Beat Takeshi, est un personnage hors du commun. S’il est célèbre dans le monde entier pour ses films, il jouit au Japon d’une popularité sans égale en tant que comique et homme de télévision.
Curieux de tout, passionné par la connaissance et sa transmission, il change de domaine et de vocabulaire avec autant d’aisance que de sérieux, passant de la violence à la comédie et de l’outrance à la retenue.

Beat Takeshi Kitano, 2009
Acrylique sur toile, 91 x 117 cm © Office Kitano Inc.
Exposition Beat Takeshi Kitano, Gosse de peintre, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris, 11 mars – 12 septembre 2010
L’invitation de la Fondation Cartier

Si cette personnalité toujours en mouvement trouve son inspiration en toutes choses, deux motifs semblent particulièrement marquer son oeuvre : sa fascination teintée de nostalgie pour
le monde de l’enfance et son rapport à l’image, fondamental pour sa démarche créative et qui s’illustre par une production prolifique de peintures, souvent présentées dans ses films.
Réfractaire à l’idée d’institutionnaliser cette production artistique, qu’il considère avant tout comme une pratique personnelle, Kitano n’avait jusqu’à présent jamais répondu aux diverses sollicitations de musées à exposer son travail. S’il a accepté l’invitation de la Fondation
Cartier, c’est suite à la rencontre avec son directeur, Hervé Chandès, et à leurs nombreux échanges au cours desquels est née l’idée d’une exposition s’adressant aux enfants, conçue à elle seule comme une gigantesque installation.

L’exposition

En créant Gosse de peintre, un projet kaléidoscopique dont la dimension autobiographique est évidente, Beat Takeshi Kitano prend à contre-pied les principes mêmes de l’exposition. Invitant
les visiteurs à interagir et participer, il transforme le musée en parc d’attractions dans lequel il fait entrer tous les mondes de Beat Takeshi Kitano. La culture populaire et la réflexion scientifique, l’imaginaire, la satire, la tradition, la pédagogie, le beau et le kitsch s’y côtoient en un ensemble à la fois hétéroclite et complémentaire.
Dessin préparatoire de l’exposition © Office Kitano Inc.
Exposition Beat Takeshi Kitano, Gosse de peintre, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris, 11 mars – 12 septembre 2010

Attractions

Au fil d’un parcours semé d’étranges images, d’ateliers et de leçons de choses, de jeux et de gags, il entraîne le visiteur dans un univers aussi joyeux que riche et complexe. Son exposition permet de découvrir sa théorie sur la disparition des dinosaures, des exercices mathématiques, des métaphores scientifiques ou encore des documents et plans secrets de l’armée impériale japonaise. Des poissons transgéniques déjà garnis de délicieux sushi y croisent des chimères et animaux imaginaires tandis qu’un criminel récalcitrant échappe à la pendaison – clin d’oeil grinçant au fait que la peine capitale existe encore au Japon. Véritable « usine à gaz », une gigantesque machine à coudre tourne à grand bruit pour confectionner un ruban dérisoire, se faisant ainsi la métaphore ironique de l’art contemporain. Le visiteur passe d’une attraction foraine à l’autre, du stand de gaufres au cabinet de curiosité sans oublier le théâtre de marionnettes, avant d’aller s’exercer à la peinture à travers des ateliers pour petits et grands.

Tama-Jii (esprit du Bien), photo André Morin © Office Kitano Inc.
Exposition Beat Takeshi Kitano, Gosse de peintre, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris, 11 mars – 12 septembre 2010

Peintures

L’exposition Gosse de peintre présente aussi pour la première fois un large ensemble de peintures de Beat Takeshi Kitano. Prolifique dans sa production, Kitano se considère néanmoins comme un peintre du dimanche. Figuratifs, voire narratifs, ses tableaux récents – dont certains ont été produits pour l’exposition – semblent exploser de couleurs et ne sont pas sans rappeler l’art naïf. Durant sa convalescence suite à l’accident de moto qui faillit lui coûter la vie, Beat Takeshi Kitano a peint et réalisé notamment en 1996 une série de peintures troublantes représentant des créatures hybrides entre animaux et fleurs, qui sont présentées dans son film Hana-bi. Ces tableaux sont exposés avec un ensemble de vases qui s’inspirent de ces êtres étranges et ont été spécialement réalisés à Venise pour le projet.

Beat Takeshi Kitano, 1996
Acrylique sur carton, 73 x 103 cm © Office Kitano Inc.
Exposition Beat Takeshi Kitano, Gosse de peintre, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris, 11 mars – 12 septembre 2010

L’image en mouvement

La vidéo et l’image en mouvement occupent une place particulière dans l’exposition. Des extraits de shows TV comiques, inédits en France, sont diffusés au milieu d’un décor mettant en scène
Beat Takeshi dans ses déguisements les plus farfelus. En exclusivité pour la Fondation Cartier, Beat Takeshi Kitano a tourné trois petits sketchs comiques qui s’attaquent avec humour aux clichés que les Occidentaux portent sur le Japon et présentent différents modes d’expérimentations picturales menées à grande échelle, faisant écho à son dernier long métrage Achille et la tortue.

Cette toute première exposition de Beat Takeshi Kitano est l’un des projets les plus ambitieux jamais créés pour la Fondation Cartier. Elle s’adresse aux enfants, tout en parlant aux adultes. Avec Gosse de peintre, Beat Takeshi Kitano prend les enfants au sérieux et les invite à penser, à rêver, à entrer dans le jeu.

BIOGRAPHIE

Les débuts de Kitano

Beat Takeshi Kitano est né à Tokyo en 1947. Il fait ses premiers pas dans le show-business en 1974 sous le nom de Beat Takeshi, un pseudonyme qu’il continue à porter lorsqu’il se produit en tant qu’acteur, gardant son véritable nom pour son activité de réalisateur.
Au sein du duo comique Two Beat, il devient l’une des figures marquantes du manzai (théâtre satirique) très à la mode au Japon à la fin des années 1970. Ses talents d’improvisation verbale et son originalité font de lui l’un des comiques les plus populaires de son pays dans les années 1980.
Beat Takeshi Kitano, 2008
Acrylique sur toile, 100 x 80 cm © Office Kitano Inc.
Exposition Beat Takeshi Kitano, Gosse de peintre, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris, 11 mars – 12 septembre 2010


L’homme de télévision

La carrière de Beat Takeshi à la télévision débute véritablement en 1981 alors qu’il anime Oretachi Hyokinzoku (« nous sommes le gang des plaisantins »), une émission de divertissement qui a révélé de nombreux comédiens. Parmi les multiples programmes présentés par Beat Takeshi, le plus célèbre à l’étranger est Takeshi’s Castle, un jeu télévisé humoristique dans lequel les candidats traversent une série d’épreuves, souvent physiques. Diffusé de 1986 à 1989, il a atteint des records d’audience. Beat Takeshi Kitano tourne aujourd’hui huit programmes par semaine, dont une émission politique et une émission sur les mathématiques.

L’acteur

En tant qu’acteur, Beat Takeshi apparaît dans ses propres réalisations mais aussi dans de nombreux autres films. C’est son rôle dans Merry Christmas Mr Lawrence (Furyo) de Nagisa Oshima (1983) qui le propulse sur la scène internationale. En 1999, il collabore à nouveau avec
Oshima dans l’épopée de samouraï Gohatto. Il participe en 2001 au film Battle Royale de Kinji Fukasaku, grand succès de salle mais très controversé au Japon. Sa carrière d’acteur se développe également à l’étranger et l’on peut le voir dans Johnny Mnemonic de Robert Longo (États-Unis, 1995) et dans le film de Jean-Pierre Limosin, Tokyo Eyes (France, 1998).


Portrait Beat Takeshi Kitano
© Office Kitano Inc


Le réalisateur

Kitano fait ses débuts derrière la caméra dans Violent Cop, où il tient aussi un rôle. Par la suite, il dirige Jugatsu, A Scene at the Sea, Sonatine, Getting any? et Kids Return.
En 1997, son film Hana-bi remporte le Lion d’or à la Mostra de Venise, ce qui le confirme en tant que réalisateur. Suivent ensuite L’été de Kikujiro puis Aniki, mon frère (une co-production américano-japonaise), Dolls et Zatoichi, son premier film historique qui lui vaut le prix de la mise
en scène à Venise. Avec Takeshis’, Kitano se voit attribuer le Prix spécial de la culture du Galileo 2000 (Italie). En 2006, il dirige un court métrage One Fine Day, commandé par le Festival de Cannes dans le cadre du projet Chacun son cinéma à l’occasion de sa 60e édition. La même
année, Kitano est le premier à recevoir le prix Glory to the Filmmaker! de la Mostra de Venise, créé précisément en hommage à son treizième film et qui en emprunte le titre. En 2008, il tourne Achille et la tortue, sélectionné à Venise. Il reçoit en juin 2008 un prix pour l’ensemble de sa carrière au Festival international du film de Moscou et en novembre 2008 l’Alexandre d’or au Festival international du film de Salonique.

lundi 15 février 2010

Céramiques d'Edo - Musée Cernuschi, à partir du 26 février 2010

Un prochain événement à noter sur vos tablettes japonaises ! Voici ce qu'en disent les responsables du Musée Cernuschi (près du parc Monceau à Paris) :

"Après sa collection de peintures chinoises, le musée Cernuschi dévoile ses réserves japonaises et expose à partir du 26 février une sélection des plus belles céramiques rapportées du Japon par Henri Cernuschi, lors de son voyage autour du monde, de 1871 à 1873.

L'exposition présente une sélection de 120 œuvres allant de l'époque de Momoyama (1574-1615) à nos jours. Ces pièces réétudiées à la lumière des découvertes et des travaux modernes, permettent notamment d'évoquer certains aspects de la vie et du goût des Japonais et leur évolution au cours des siècles.

La diversité dans l'espace et le temps des productions du Japon rappelle en effet que cet art est étroitement lié aux grandes évolutions sociales du pays au cours de la période dite d'Edo (1615-1868): diffusion de la production de grès liés à la cérémonie du thé, apparition des premières porcelaines destinées en particulier aux banquets et festins de l'aristocratie, importation de techniques et de styles venus du Continent qui accompagnèrent une mode nouvelle pour la cuisine chinoise et le thé infusé dans les milieux intellectuels. L'importance accordée aux décors ou à la statuaire céramique sous l'influence de la demande internationale, au moment de l'ère Meiji (1868-1912) et, au vingtième siècle, l'intérêt pour l'art populaire complètent ce panorama."