Si vous aimez le Japon d'aujourd'hui, passez un peu de temps sur ce blog et laissez-moi vos commentaires. De Tokyo à Kyoto, de l'île de Honshu à celle d'Okinawa, des cerisiers en fleurs aux gratte-ciel de Shinjuku...bienvenue au Pays du Soleil Levant. Yokoso !
samedi 12 mai 2018
mardi 19 décembre 2017
Bangkok itinéraires, un guide de voyage avec des centaines d'idées pour découvrir la capitale de la Thaïlande
Après avoir écrit six livres sur le Japon, j'ai voulu faire un pas de côté et je me suis lancé à la découverte de la grande ville cosmopolite de Bangkok. La culture thaïe est bien différente de celle du Japon mais il y a des liens forts entre les deux pays. D'ailleurs de nombreux Japonais vivent et travaillent à Bangkok.
Voici le résultat de mes pérégrinations : le guide Bangkok itinéraires !
Bangkok est une ville monde parfois difficile à appréhender : je vous en donne les clés à travers des itinéraires thématiques et géographiques.
Ville royale aux palais resplendissants, ville bouddhiste parée des plus beaux temples et de monastères étincelants, ville sur les eaux traversée de canaux avec leurs maisons amphibies, ville commerçante toujours en éveil, ville ouverte à toutes les influences, ville tentaculaire, cauchemar urbain, chaos inextricable, mégalopole en perpétuelle croissance, séduisante, agaçante, organique, grouillante de vie, bruyante, polluée, nauséabonde, irrespirable, Bangkok, c’est la ville du « trop », excessive en tout.
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Voici le résultat de mes pérégrinations : le guide Bangkok itinéraires !
Bangkok est une ville monde parfois difficile à appréhender : je vous en donne les clés à travers des itinéraires thématiques et géographiques.
Ville royale aux palais resplendissants, ville bouddhiste parée des plus beaux temples et de monastères étincelants, ville sur les eaux traversée de canaux avec leurs maisons amphibies, ville commerçante toujours en éveil, ville ouverte à toutes les influences, ville tentaculaire, cauchemar urbain, chaos inextricable, mégalopole en perpétuelle croissance, séduisante, agaçante, organique, grouillante de vie, bruyante, polluée, nauséabonde, irrespirable, Bangkok, c’est la ville du « trop », excessive en tout.
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Surdéveloppée dans un pays qui l’est moins, embouteillée et
corrompue, ville rêvée et fantasmée, vibrante de jour comme de nuit, capitale
du Pays du Sourire, « Cité des Anges », grand hub de l’Asie du Sud-Est, « Venise orientale »… Bangkok,
c’est tout cela et plus encore. Même son nom officiel fait exploser toutes les
normes. Rares sont ceux qui peuvent s’en souvenir et l’énoncer d’une traite
tellement il est long. Heureusement des chanteurs eurent l’idée de le mettre en
musique, il y a une vingtaine d’années, offrant à chacun un moyen
mnémotechnique.
L’évocation du nom international de la ville « Bangkok »
provoque, lui, le désir de voyager. Comme toutes les grandes villes ouvertes
sur le monde, elle invite à la découverte et permet au visiteur aventureux de
se perdre et de se réinventer. Chaud et
épicé : en Thaïlande, les températures comme la nourriture font chaud au
corps. Bangkok est synonyme, tour à tour, de douceur, de beauté, d’exotisme,
tout comme de luxure, de corruption ou de népotisme. Ville globale, produit d’une
histoire riche, la cité est le centre dynamique d’un pays, la Thaïlande, qui
peut s’enorgueillir à juste titre de ne jamais avoir été colonisé. D’où ce nom :
Thaïlande, « Pays des hommes libres », préféré à l’ancien Siam.
Ville « fusion », enfin, nourrie d’influences
venues d’abord des peuples tai, môn, khmer, lao, birman. Elle s’enrichit de
cultures et de traditions empruntées aux deux grands voisins que sont l’Inde et
la Chine. Lieu de flux et d’échanges commerciaux, son histoire est marquée par
la présence de visiteurs partis de Perse, des îles d’Asie du Sud-Est, d’Europe,
ou, plus récemment, du Japon et d’Amérique. On
peut voir Bangkok comme un agrégat de communautés. S’y expriment de nombreux
traits culturels comme la hiérarchie sociale, le clientélisme, la valeur
accordée à la réciprocité, le pragmatisme, la tradition chinoise dans les
affaires et le sens de la famille… Toutes ces spécificités se retrouvent
interconnectées au monde extérieur par l’afflux de migrants, de touristes, de
marchandises ou de capitaux étrangers.
Il y a seulement trois générations, Bangkok était encore uneville de canaux, sur pilotis, une cité lacustre. À la défaveur de son
développement colossal et du réchauffement climatique, ce sera peut-être
bientôt, comme Venise, une ville sous la mer. La montée
des eaux menace. Alors n’attendons pas pour la visiter ! Ce n’est pas une ville qui s’offre
placidement à vous. Il faut la conquérir, accepter son désordre et la
cacophonie ambiante, ne pas porter de jugement trop hâtif sur ses trottoirs, ne
pas se laisser enfermer dans ses hôtels et ses grands magasins climatisés, mais
partager un peu de la vie authentique de ses rues et ruelles.
Voici un livre qui, je l’espère, pourra vous
aider à percer son mystère.
Sommaire
Introduction
THAÏLANDE faits et chiffres
BANGKOK faits et chiffres
BANGKOK 250 ans
BANGKOK coutume
BANGKOK toute une vie de fêtes
BANGKOK tropicale
BANGKOK orientation
BANGKOK circulation
BANGKOK sur les rails
BANGKOK bus
BANGKOK à vélo
BANGKOK absolument
BANGKOK facettes
BANGKOK architecture contemporaine
BANGKOK art contemporain
BANGKOK culture traditionnelle
BANGKOK en majesté
BANGKOK Bouddha
BANGKOK brahmane
BANGKOK savoirs
BANGKOK tissée de soie
BANGKOK trésor
BANGKOK gourmande
BANGKOK street food
BANGKOK Que d’eau ! Que d’eau !
BANGKOK le jardin d’Éden
BANGKOK l’arche de Noé
BANGKOK conscience du corps
BANGKOK surnaturelle
BANGKOK tatoo
BANGKOK boxe
BANGKOK fiction
BANGKOK la nuit
BANGKOK le paradis du shopping
BANGKOK communautés
BANGKOK découpée
Ko Rattanakosin
Banglamphu
Dusit
Chinatown
Bangrak
Siam
Sukhumvit
Thonburi
BANGKOK escapades
Ko Kret
Ayutthaya
Lopburi
Kanchanaburi
Samut Songhkran
Hua Hin
Baie de Bangkok orientale
BANGKOK de A à Z
BANGKOK à Paris
Les mots pour le dire
Parlez-vous thaiglish ?
Index
Remerciements et crédits
photo
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
Libellés :
Ayutthaya,
Bangkok,
Banglamphu,
Bangrak,
Chinatown,
Cité des Anges,
Dusit,
Hua Hin,
Kanchanaburi,
Ko Kret,
Ko Rattanakosin,
Krungthep,
Lopburi,
Samut Songhkran,
Siam,
Silom,
Sukhumvit,
Thaïlande,
Thonburi
dimanche 15 novembre 2015
Que d'eau, que d'eau
A découvrir lors d'un voyage au Japon :
- à Kyoto : sanctuaires Jonan-gu, Nashinoki, Kifune
- la petite ville de Gujo Hachiman
- le glacier Asami Reizo de Saitama
- la rivière Niyodo de Kochi
mercredi 30 septembre 2015
Rendez-vous samedi 3 octobre à 16h pour une #dédicace #dégustation à la #librairie L'Arbre à Lettres, située 2 rue Quenu à #Paris . Vous y découvrirez le #livre #101saveursdujapon . Venez nombreux !
#cuisine #japon #washoku
#cuisine #japon #washoku
lundi 13 juillet 2015
Merci aux critiques de Babelio pour leurs appréciations très justes des 101 saveurs :)
tous les livres sur Babelio.com
mardi 12 mai 2015
Le goût du Japon
La cuisine japonaise ne semble connue en France que par les sushis et yakitoris proposés dans les restaurants bon marché… Pourtant, les Japonais pratiquent une cuisine raffinée, dédiée à la saveur des produits frais, fruit d’une culture millénaire, sans refuser l’apport de la modernité. Avec 101 saveurs du Japon (Dunod, 2015), François-Xavier Robert, passionné par le pays, sa culture, nous transmet l’essentiel pour découvrir le Japon, à travers des produits authentiques, abordables et à goûter ici en France, comme une invitation au voyage…
- Comment avez-vous choisi
ces 101 saveurs du Japon ?
D’abord, j’ai fait travailler
ma mémoire et cherché à évoquer mes souvenirs les plus marquants. Je souhaitais
mettre en avant des produits qui me paraissaient évidents, qui semblaient
s’imposer soit parce qu’ils sont d’une manière ou d’une autre
« représentatifs » de l’art culinaire japonais, soit parce qu’ils
s’inscrivent fortement dans la culture nippone, dans son histoire ou ses
traditions.
Ensuite, j’ai cherché à
équilibrer les produits à manger et ceux à boire et à proposer quelques
ustensiles qui témoignent de cet art culinaire.
Enfin, j’ai mis beaucoup de
soin à ne garder que les produits les plus faciles à se procurer en France :
j’ai par exemple exclu des produits frais comme les poissons, et j’ai voulu
équilibrer les produits de marque (bières, confiseries emblématiques…) et les
produits « bruts », non transformés par l’industrie agroalimentaire (légumes…).
- Qu’est-ce qui
caractérise la cuisine japonaise ?
Le
message que je veux faire passer, c’est que la cuisine japonaise est
incroyablement riche et variée. Je veux que l’on oublie les sushis et les
brochettes de viande pour considérer des produits bien plus intéressants. Le
sushi est japonais, comme la pizza est italienne : c’est l’arbre qui cache
la forêt !
La
cuisine traditionnelle japonaise, le washoku,
a été reconnue comme faisant partie du patrimoine immatériel mondial par l’Unesco
en raison de l’attention toute particulière portée aux produits frais, aux produits de saison. On connaît
l’intérêt des Japonais pour la floraison des cerisiers au printemps par
exemple, et bien cette passion pour les changements de la nature se retrouve
dans les assiettes.
Je
retiendrai aussi bien volontiers la saveur dite umami, le bon goût, le savoureux comme étant un élément marquant de
cette cuisine : le bouillon dashi agit
en effet comme un révélateur du goût des produits de base. On transforme au
minimum, on révèle la quintessence du produit en le préparant sans trop le
cuire et en le présentant de manière élégante.
Dernière
caractéristique importante : c’est une culture du riz et du soja, sous
toutes leurs formes. Gruau, farine, pâte pour le premier…Tofu, condiment, fèves
pour le second…
Mais
en ayant dit cela, je passe sous silence tous les métissages réalisés grâce aux
cuisines asiatiques (chinoise, coréenne…), ainsi qu’avec celles plus lointaines
(portugaise, anglaise, française…). On sait que les Japonais sont doués pour importer,
s’approprier et « raffiner » des techniques. C’est valable aussi en
cuisine !
- Que traduisent du Japon ces 101 saveurs ?
Elles
traduisent une passion partagée avec le peuple français : l’amour de la
bonne chère. Mais j’ai parfois utilisé un produit pour donner des éclairages
sur la mentalité ou les traditions japonaises. Par exemple, c’est la culture du
riz, qui nécessitait un travail méticuleux et difficile mobilisant toute les
communautés paysannes, qui expliquerait la faveur japonaise accordée au groupe
plutôt qu’à l’individu. Il ne faut jamais schématiser sur ces terrains-là de la
vie en société et des traditions, mais ces 101 produits à boire et à manger
peuvent apporter des éclairages originaux sur la culture de tout un peuple.
À
travers l’histoire des marques apparaît aussi parfois l’histoire du pays. Par
exemple, les premiers producteurs de bières japonaises sont des enfants de
l’ère Meiji, l’époque d’ouverture du Japon aux techniques occidentales à la fin
du 19e siècle.
Enfin,
ces produits traduisent aussi l’inventivité et le goût pour la nouveauté des
Japonais par les nombreuses déclinaisons, que ce soit en termes de packaging ou
de saveurs, de certains grands classiques des rayons alimentaires.
- Pour les amateurs,
est-il facile de se procurer en France les produits présentés ?
Environ 10 à 20 % de ces
produits sont des légumes ou des fruits qui sont produits en France ou très
faciles à s’y procurer (kakis, radis géants, edamame, algues, champignons…). Environ 30 à 40 % sont des
produits manufacturés ayant des équivalents français et j’ai privilégié les
marques bio (par exemple pour le tofu, le lait de soja, les nouilles de
sarrasin, le surimi…). Parmi les produits de marques 100% japonaises, il y en a
qui sont largement distribués dans nos super- ou hypermarchés (la sauce de soja
Kikkoman, les produits laitiers Yakult, la bière Asahi…). Enfin les produits plus rares sont disponibles soit dans
les épiceries spécialisées (japonaises et parfois chinoises ou coréennes) et
sur de nombreux sites internet livrant sur tout le territoire national. J’ai
fait attention à l’accessibilité de ces 101 saveurs et j’ai choisi des produits
abordables et non réservés à une élite.
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
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