Si vous aimez le Japon d'aujourd'hui, passez un peu de temps sur ce blog et laissez-moi vos commentaires. De Tokyo à Kyoto, de l'île de Honshu à celle d'Okinawa, des cerisiers en fleurs aux gratte-ciel de Shinjuku...bienvenue au Pays du Soleil Levant. Yokoso !
samedi 18 juin 2011
Tokyo-e au BAL et Mémoires de la lumière de Daido MORIYAMA à la polkagalerie
Le BAL, c'est là. Suivez la flèche !
L'expo s'appelle Tokyo-e. Écrit ainsi "Tokyo-e", on pourrait traduire par "images de Tokyo". Écrit "Tokyo e", par "en route vers Tokyo"...C'est le but de l'expo, donner une image de différentes identités de la ville et du Japon.
"Le 13 janvier 1958, un nez, deux phalanges et un pénis sont découverts dans un bac à huile à proximité du lac Sembako (préfecture d'Ibaraki)..."
Ce fait divers commence comme un film de David Lynch. Un jeune photo reporter, Yukichi Watabe, va mener l'enquête sur les pas du tueur en série. Ce sont ses photos que l'on peut découvrir ici.
Au rez-de-chaussée de l'expo, dans la même salle, mais accrochés au mur et non pas en vitrine comme les photos de l'enquête précédente se trouvent les clichés de Yutaka Takanashi.
Ces photos ont été prises en 1975.
Elles cherchent à "documenter" la disparition de la ville basse de Tokyo : Shitamachi.
Elles sont toutes prises dans les quartiers de Yanaka, Ueno et Shimbashi...et leurs environs.
Au sous-sol, une grande salle est réservée au seul Keizo Kitajima.
Ses photos, prises entre 1975 et 1995, donnent un aperçu des quartiers chauds de Tokyo, mais aussi...
...d'Okinawa...
...ou même des Pays de l'est de l'Europe !
Quittons le 18e arrondissement pour aller dans le Marais, rue Saint Gilles où se trouve la galeriepolka.
Dans la Cour de Venise, se trouve la galerie principale qui accueille l'exposition de Daido Moriyama.
C'est un des maîtres de la photo japonaise contemporaine. On peut découvrir des clichés pris entre 1965 et 2002, à Tokyo, Osaka, Aomori, Miyagi, Kanagawa et Hokkaido. Le noir et blanc est superbe avec un grain très particulier qui définit en quelque sorte le style de Moriyama.
Et en parallèle, un cycle de courts métrages documentaires au tout proche cinéma des cinéastes. Voir juste en dessous.
vendredi 17 juin 2011
Identités japonaise, cycle de cinéma du BAL hors les murs
Le programme :
Shohei Imamura, L’Histoire du japon d’après-guerre racontée par une hôtesse de bar, 1970, 105’
Samedi 23 Juillet
Jonouchi Motoharu, Going Down into Shinjuku Station, 1970, 15’
Masao Adachi, Aka Serial Killer, 1969, 86’
Samedi 4 Juin / Samedi 16 Juillet
Naomi Kawase, Kya Ka Ra Ba A (Dans le silence du monde), 2001, 49’
Samedi 11 Juin
Shinji Aoyama, Roji –E, 2000, 64’
Samedi 18 Juin / Samedi 30 Juillet
Wim Wenders, Tokyo-Ga, 1985, 92’
Samedi 25 Juin
Chris Marker, Sans Soleil, 1983, 100’
Samedi 2 Juillet
Kazuo Hara, Extreme Private Eros: Love Song, 1974, 90’
Samedi 9 Juillet
mardi 14 juin 2011
Une sélection de restaurants japonais à Paris - mise à jour
Je suis à l'écoute de vos commentaires, ajouts et remarques.
Bon appétit !
いただきます - Itadakimasu ("J'attaque...humblement" ou "Merci pour ce repas" :)
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
lundi 13 juin 2011
Kyôto itinéraires : Oyamazaki, promenade dans l'art et dans l'histoire
Pour commencer, rien de tel qu'un petit plan pour visualiser la balade. Je vous propose en effet d'aller tout en haut du plan jusqu'au sommet de la colline qui culmine à 270 m (une marche raisonnable d'environ 1h, 1h30).
Voici le point de départ, comme souvent au Japon, il s'agit de la gare JR, adossée à une supérette "Daily Yamazaki".
En face de la gare, un modeste temple à l'entrée discrète abrite un trésor...Une maison de thé construite par le grand maître en personne : Sen no Rikyû. Pour avoir la chance de voir ce frêle bijou de terre et de bois, il faut prendre rendez-vous avec les moines. C'est un trésor bien protégé.
Moi, j'aime bien marcher. C'est le meilleur moyen de faire connaissance avec un endroit (avec une personne aussi, mais c'est un autre sujet). Commencez l'ascension de la petite colline, très vite vous arrivez à un premier palier.
On peut voir la plaine du Kansai au sud de Kyôto. Et oui l'espace est rare : il faut trouver de la place pour les routes, les usines, les champs...
Le charme d'une balade en forêt...un petit bois de bambous.
Tout au long de la balade, vous rencontrerez des temples, des sanctuaires et des panneaux qui vous narreront l'histoire du lieu et des batailles importantes qui s'y tinrent.
En redescendant, le clou (doré) du spectacle, c'est la villa Asahi (et oui, comme la bière !).
Ancienne demeure du fondateur de cet immense groupe agro-alimentaire, ici tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté...(enfin pas sûr pour la volupté). Le corps de bâtiment principal abrite une collection d'art "folk".
Une aile conçue par le grand architecte Tadao Ando présente, elle, la partie "occidentale" des la collection : des œuvres des peintres français de la fin du 19e siècle (Cézanne, Monet et compagnie).
Toutes ces photos sont originales et viennent compléter les commentaires, adresses et conseils du guide Kyôto itinéraires. Vous pouvez ici découvrir Kyôto :
- dès votre arrivée en train en commençant au nord de la grande gare ;
- en parcourant le célèbre chemin des philosophes ;
- en automne ;
- de nuit entre Pontocho et Kitayama dori ;
- et la production du saké ;
- et les quartiers nord-ouest d'Arashiyama et Saga-Toriimoto ;
- et l'île en dehors des sentiers battus de Chushojima ;
- à travers une promenade hors-des-sentiers-battus dans le centre;
- dans l'hyper centre et les ruelles de Teramachi ;
- sur le marché de Nishiki.
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
samedi 11 juin 2011
Kyôto itinéraires : le chemin des philosophes
Suivez le canal en bleu le plus à l'est sur ce plan.
On se trouve dans une zone de transition entre la ville et la montagne.
A gauche, vous découvrirez le sanctuaire Kitashirakawa ou le temple Shisendô. Sur la droite, le Ginkaku-ji, le célèbre "temple d'argent" et, bien sûr, le tetsugaku no michi : le chemin des philosophes, sur lequel nous nous promenons aujourd'hui. Petit cours de japonais : michi = le chemin ; no = l'équivalent de notre "de" ; tetsugaku = philosophe. Vous noterez que contrairement au français le complément se place avant le nom. En japonais, les mots importants et notamment les verbes se trouvent en général à la fin.
Au printemps, se sont les fleurs de cerisiers qui remportent tous les suffrages.
Aujourd'hui, je ne suis pas sûr que de nombreux philosophes se promènent encore ici, mais des petits couples en kimono, des touristes et des étudiants...oui, certainement.
Et en bordure de chemin des petits cafés...
...le café "Pomme"...
...le café de Sagan...Bravo Françoise ! Les philosophes japonais seraient-ils francophiles ?? :)
...et aussi un joli salon de thé japonais, beaucoup plus traditionnel.
Faites ici vos premiers pas à Kyôto ! Et revenez-y encore et encore.
Toutes ces photos sont originales et viennent compléter les commentaires, adresses et conseils du guide Kyôto itinéraires. Vous pouvez ici découvrir Kyôto :
- dès votre arrivée en train en commençant au nord de la grande gare ;
- en automne ;
- de nuit entre Pontocho et Kitayama dori ;
- et la production du saké ;
- et les quartiers nord-ouest d'Arashiyama et Saga-Toriimoto ;
- et l'île en dehors des sentiers battus de Chushojima ;
- à travers une promenade hors-des-sentiers-battus dans le centre;
- dans l'hyper centre et les ruelles de Teramachi ;
- sur le marché de Nishiki.
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dimanche 22 mai 2011
Kyôto itinéraires : au nord de la grande gare de Kyôto
Ce quartier traditionnel et tranquille est délimité par la rivière Kamo sur sa droite, la gare au sud et l'avenue Gojo dori au nord.
Une porte monumentale ouvre sur la rue Shomen.
Dans ces ruelles se trouvent de nombreuses petites auberges.
Ainsi que des magasins proposant des articles pour le culte bouddhiste.
Des bâtiments anciens subsistent encore (plus pour longtemps dans le cas de celui-ci...).
Les temples Nishi et Higahsi Hongaji comptent parmi les plus grandes structures en bois du monde. Ils sont en réfection depuis plus de 10 ans. Les travaux touchent à leur fin. On pourra bientôt les admirer dans toute leur splendeur.
L'atmosphère est au recueillement à l'intérieur.
En se rapprochant de la rivière (vers l'est donc), vous croiserez le jardin Shôseien ou Kikoku-tei.
On est dans le centre-ville mais le jardin à un côté sauvage et il n'est pas aussi bien entretenu que certains jardins plus célèbres.
Mais il est tout de même agréable de s'y promener, surtout au printemps.
Pont d'un seul arche courbe, maison de thé...tous les ingrédients d'un beau jardin.
Toutes ces photos sont originales et viennent compléter les commentaires, adresses et conseils du guide Kyôto itinéraires. Vous pouvez ici découvrir Kyôto :
- en automne ;
- de nuit entre Pontocho et Kitayama dori ;
- et la production du saké ;
- et les quartiers nord-ouest d'Arashiyama et Saga-Toriimoto ;
- et l'île en dehors des sentiers battus de Chushojima ;
- à travers une promenade hors-des-sentiers-battus dans le centre ;
- dans l'hyper centre et les ruelles de Teramachi !
- sur le marché de Nishiki.
Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
Enka, la nostalgie du village natal au Japon
"Lorsque, à la fin d'un récent récital à Tokyo, le ténor Placido Domingo entonna en japonais pour le final des rappels, Furusato, (le "vieux village") en hommage aux sinistrés du tsunami du 11 mars, ce fut une ovation, et toute la salle reprit en chœur les paroles de cette chanson du début du XXe siècle, connue de tous les petits Japonais, qui évoque le pays de l'enfance...Furusato est l'un des grands thèmes de la chanson populaire japonaise du genre enka...Les enka chantent surtout la douleur de l'absence, de la perte, du manque, le souvenir et la nostalgie, mais aussi l'endurance à vivre avec sa peine..."
Lire la totalité de l'article de Philippe Pons sur le site du Monde